Professeur à la Faculté des sciences de l'administration de l'Université Laval, à Québec. La théorie du social, l'épistémologie, la sociologie des connaissances scientifiques et la théorie de l'organisation sont ses principaux domaines d'enseignement et de recherche. Il a publié différents articles relatifs à ces domaines, codirigé la publication de La production des connaissances scientifiques de l'administration (1986), traduit un ouvrage d'Anthony Giddens, La constitution de la société (1987), cotraduit Images de l'organisation (1989) de Gareth Morgan et dirigé la publication d'un ouvrage collectif intitulé Structuration du social et modernité avancée : autour des travaux d'Anthony Giddens (1993). Il travaille actuellement au thème « modernité, réflexivité et connaissance scientifique » et à l'« organisation » en période de modernité avancée.
Professeur au Département d'anthropologie de l'Université de Montréal. Il s'intéresse à l'anthropologie économique et au développement, de même qu'à l'ethnoscience et aux mouvements autochtones. Il a publié plusieurs articles dans ces domaines, au Québec et au Mexique. Il a dirigé la publication d'un numéro spécial d'Anthropologie et Sociétés (Indiens, paysans femmes en Amérique latine, XI, 2, 1987). Plusieurs de ces publications ont été faites en collaboration avec le Taller de Tradición Oral, équipe de jeunes chercheurs nuhuas de San Miguel Tzinacapan, Puebla, dont trois livres : Maseualxiujpajmej / Plantas medicinales indigenas (1988) ; Les oiamos decir a los abuelos (1994) ; In okuilimej tein se kikua / Los animales comestibles (sous presse). Il a dirigé la traduction et réédition du livre de Marius Barbeau : La mythologie huronne et wyandotte (1994). Il travaille présentement aux thèmes de l'ethnohistoire et de l'ethnoscience nahuas.
Formé à l'Université Laval (M.A. sociologie, 1962), Jean-Marc Bernard a d'abord travaillé au Comité d'étude et d'information sur l'alcoolisme, rattaché au ministère de la Famille et du Bien-être social. En collaboration avec son collègue Lucien Laforest, il a réalisé à ce comité, sous la direction de Marc-Adélard Tremblay, plusieurs recherches sur la consommation d'alcool et l'alcoolisme au Québec. De 1970 à 1978, il a travaillé à la Direction de la planification du ministère des Affaires sociales. Par la suite, lors d'un programme d'échange de fonctionnaires entre la France et le Québec, il a passé un an (1978-1979) à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) à Paris, où il a collaboré à une recherche sur l'état de santé des personnes âgées en Haute-Normandie. De retour au Québec, il a occupé un poste de chef de service au ministère de la Santé et des Services sociaux (1979-1983). Après avoir été directeur de la recherche à l'Office des professions de 1983 à 1987, il est revenu au même ministère où il travaille depuis, à la Direction de l'évaluation.
Professeur au Département d'anthropologie de l'Université de Montréal et directeur pendant de nombreuses années du Groupe interuniversitaire de recherche en anthropologie médicale et en ethnopsychiatrie (GIRAME). De 1966 à 1978, il a travaillé aux médecines et religions africaines en s'attachant particulièrement à l'étude de leurs transformations dans les milieux urbains. Au cours des derniers quinze ans, ses travaux québécois ont porté sur les cultures de la sexualité, les contextes sociaux de prise de drogue, le SIDA, le burn out, la santé mentale, les problèmes de santé chez des groupes d'immigrants de Montréal et dans quelques pays d'Afrique occidentale. Il a mis au point, avec Ellen Corin et d'autres chercheurs, un modèle qui est maintenant connu sous le nom de « système de signes, de sens et d'actions » et qui est utilisé dans une étude internationale comparative à laquelle participent plusieurs pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et des Amériques. Il est coauteur, avec A.M. Chan-Yip, M. Lock, C. Rousseau et C. Sterlin, de La santé mentale et ses visages. Un Québec pluriethnique au quotidien, Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, (1992) et avec E. Corin, de Beyond Textuality. Asceticism and Violence in Anthropological Interpretation, Collection « Approaches to Semiotics », Berlin, Mouton de Gruyter, (1994).
Formé à l'Université Laval (M.A., 1975), Denis Blondin a participé à plusieurs recherches ethnographiques, d'abord sur la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent, sous la direction de Marc-Adélard Tremblay et de Paul Charest, et ensuite au Mexique, sous la direction de Pierre Beaucage (Sierra Norte de Puebla) et d'Yvan Breton (Yucatan). Depuis 1975, il enseigne l'anthropologie au Collège François-Xavier-Garneau (Québec). Grâce à des subventions du Fonds FCAR, il a mené des recherches sur le racisme (1987-1990) et sur le secteur des pêches au Costa Rica (1990-1992), en collaboration avec Yvan Breton. Il est l'auteur de L'apprentissage du racisme dans les manuels scolaires (Montréal, Agence d'ARC, 1990) ainsi que Les deux espèces humaines (Montréal, La Pleine Lune, 1994).
Professeur titulaire au Département d'anthropologie de l'Université Laval à Québec. Ses principaux champs de recherche et d'enseignement concernent l'anthropologie économique et l'anthropologie maritime, axés sur une démarche comparative entre le Québec et diverses sociétés latino-américaines. La majorité de ses publications portent sur les effets du capitalisme dans les zones côtières, parmi lesquelles se retrouvent Agriculture, pêche et artisanat au Yucatan : La prolétarisation de la paysannerie maya au Mexique, 1981 (coauteur avec Marie France Labrecque) et Ciencias sociales y desarrollo pesquero : paradigmas y metodos aplicados al caso mexicano, 1989 (coauteur avec Eduardo Lopez Estrada).
Professeur à la Faculté des sciences sociales (Département d'anthropologie) de l'Université Laval depuis 1969. Ses principaux domaines d'enseignement et de recherche sont l'anthropologie écologique, l'anthropologie appliquée, l'évaluation des impacts sociaux et les autochtones. Il a agi pendant de nombreuses années comme directeur de recherche et conseiller scientifique pour le Conseil des Atikamekw et des Montagnais et été ainsi responsable de plusieurs travaux de recherche appliquée, dont deux importantes études sur l'occupation et l'utilisation des territoires et sur la récolte faunique. Ses ouvrages les plus récents sont le résultat d'une collaboration interdisciplinaire : Les Montagnais et la faune (1989, avec Gerry McNulty et Jean Huot) ; Le barrage de Sélingué (Mali) : bilan de ses impacts socioécologiques (1992, avec Abdoulaye Ag Rhaly) ; Autochtones et pouvoirs (1992, numéro thématique de la revue Anthropologie et Sociétés, avec Adrian Tanner).
Elle a obtenu sa maîtrise en anthropologie de l'Université de Montréal (1976) et son doctorat de l'Université Laval (1993), avec Marc-Adélard Tremblay comme directeur de thèse. De 1971 à 1982, elle a surtout travaillé à Montréal, dans diverses firmes privées spécialisées dans les enquêtes et sondages ; elle a également participé à des travaux de recherche chez les Bedik (Sénégal oriental) et dans l'archipel des Bijagos (Guinée-Bissau). Depuis 1982, elle est agente de recherche et de planification au Service des études et analyses du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Dans le cadre de ses fonctions, elle a travaillé à la mise sur pied de Santé Québec et à diverses enquêtes effectuées par cet organisme (en tant que membre de comités d'orientation, consultante ou analyste) ; elle coordonne actuellement l'enquête Santé Québec auprès des communautés culturelles de la région de Montréal.
Professeur au Département de psychiatrie et au Département d'anthropologie de l'Université McGill et chercheur attachée à l'Unité de recherche psychosociale du Centre de recherche de l'Hôpital Douglas, à Montréal. Les travaux qu'elle a réalisés en Afrique entre 1966 et 1978 ont porté sur les repères culturels dans la formation de l'identité et sur la portée articulatoire des rituels thérapeutiques de possession. Depuis une quinzaine d'années, elle étudie au Québec, dans une perspective anthropologique, la réarticulation de l'expérience, les stratégies d'existence et les trames culturelles de patients schizophrènes. Parmi ses publications récentes, les trois suivantes illustrent l'orientation de ses travaux : l'édition d'un numéro spécial de la revue Anthropologie et Sociétés, intitulé « Folie, espace de sens » (1993) ; la coédition avec Gilles Bibeau d'un livre intitulé Beyond Textuality. Ascetism and Violence in Anthropological Interpretation, Collection Approaches to Semiotics, Mouton de Gruyter, (1994) ; un article paru dans la revue Culture, Medicine and Psychiatry, intitulé « Facts and Meaning in Psychiatry. an Anthropological Approach to the Lifeword of Schizophrenics ».
Ph.D. de l'Université Laval (1987), Marie-Andrée Couillard a obtenu un baccalauréat de l'University of Hawaii et une maîtrise de l'Universiti Sains Malaysia. Une année passée à l'École des hautes études en sciences sociales à Paris lui a permis de s'exposer au milieu intellectuel français avant de se joindre au corps professoral du Département d'anthropologie de l'Université Laval en 1987. Passionnée d'ethnographie, elle a déjà effectué des terrains anthropologiques chez des horticulteurs sur brûlis et des paysans en Malaysia puis en milieu urbain au Québec. Ses préoccupations pour les transformations sociales, la culture, les rapports de pouvoir et les femmes orientent ses recherches depuis de nombreuses années et l'ont amenée notamment à travailler dans le développement international avec les femmes (anthropologie appliquée). Depuis 1990, elle transpose son questionnement au contexte québécois avec des projets subventionnés portant sur les organismes communautaires (de femmes) et les défis de la solidarité féminine face aux différences culturelles.
Bachelier de l'Université Sainte-Anne (1939), diplômé en pédagogie de l'Université Dalhousie (1948), maître en sciences sociales de l'Université Laval (1954), diplômé en civilisation française de l'Université de Paris (1957). Il a été professeur d'histoire et de français, puis directeur des écoles secondaires de Sainte-Anne-du-Ruisseau et de Clare pendant 25 ans. Professeur d'histoire de l'Acadie, directeur-fondateur et maintenant consultant du Centre acadien de l'Université Sainte-Anne. Parmi ses publications marquantes, mentionnons Le journal de Cécile Murat (1945) (Prix de l'Association canadienne des éducateurs de langue française en 1964), L'abbé Jean-Louis LeLoutre et les Acadiens (Prix France-Acadie en 1980), La Ville française (L'histoire de la communauté acadienne de Clare) en trois tomes, 650 pages (1968) et The Acadians of Nova Scotia, Past and Present (en collaboration avec Sally Ross) (1992) (Prix littéraire de la Ville de Dartmouth en 1993).
À la suite de ses études en anthropologie aux universités Laval et McGill, Richard Dominique a entrepris une carrière en recherche tout en oeuvrant dans divers milieux. De 1977 à 1980, il occupa un poste d'ethnologue au sein de la Direction de l'archéologie et de l'ethnologie du ministère des Affaires culturelles du Québec. Puis, il a été chercheur autonome et consultant auprès de divers organismes et institutions. En 1985, il obtint le poste d'ethnologue du Subarctique oriental au Musée national de l'Homme à Ottawa. Après des études en administration publique, il est maintenant agent de recherche à la Direction des territoires fauniques du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec. Tout au long de ces années, il n'a pas cessé de publier des articles et des livres scientifiques ainsi que des ouvrages de référence touchant principalement les cultures et les sociétés autochtones.
Belgo-québécois, diplômé en philosophie et en lettres, doctorat en anthropologie. Il a enseigné à Bujumbura (Univ. Rumuri), Léopoldville (Univ. Lovanium), Québec (Univ. Laval), Louvain (Univ. Catholique de Louvain), Sao Paulo (Univ. de Sao Paulo) et a effectué des terrains au Zaïre (Congo belge), au Sénégal et en Belgique. Actuellement formateur en relations interculturelles, notamment pour le ministère de l'Éducation et les commissions scolaires à Montréal et à Québec, A. Doutreloux a publié des articles à ce propos dans Les Cahiers internationaux de psychologie sociale, 2-3, 1989, dans A. Bastenier et F. Dassetto (dir.), Immigrations et nouveaux pluralismes, Bruxelles, De Boeck (1990), ainsi que dans F. Ouellet et M. Pagé (dir.), Pluriethnicité, éducation et société : construire un espace commun, Québec, IQRC, (1991).
L'auteure a une double formation d'infirmière et d'anthropologue (Ph.D. de l'Université Laval). Chercheure à la Direction de la santé publique de Québec depuis 1976, professeure associée au Département d'anthropologie de l'Université Laval et présidente de l'Association canadienne d'anthropologie médicale, ses recherches sont orientées vers le développement d'un modèle compréhensif de la globalité systémique de la santé : la santé publique écologique. Ce modèle intègre la culture en système plutôt que comme facteur de risque, actualise l'interdisciplinarité et l'interculturalisme. Ses travaux se sont intéressés depuis 20 ans aux problématiques contemporaines de la santé et de la maladie chez les Inuits (otite moyenne, cancer et suicide ; ethnomédecine et conception du corps) pour plus récemment se développer en contexte culturel québécois (ville de Québec).
Professeur titulaire au Département d'anthropologie de l'Université Laval et rédacteur de la revue Anthropologie et Sociétés. Ses principaux champs de recherche et d'enseignement sont les droits des minorités et les relations interethniques, l'anthropologie des sociétés modernes, le Moyen-Orient, les diasporas, notamment les judaïcités, la mémoire et les identités. Il a publié de nombreux articles et coédité des ouvrages liés à ces thèmes. Il poursuit actuellement plusieurs recherches axées sur la politique de la différence et de l'identité et codirige deux ouvrages : l'un sur la politique préférentielle et les hiérarchies polyethniques, l'autre sur l'État et l'ethnicité.
Ph.D. de l'Université de l'Illinois, Alexander M. Ervin a obtenu un Baccalauréat de l'Université de Toronto et un maîtrise de l'Université de l'Illinois. Il est actuellement professeur en anthropologie et professeur associé en santé communautaire et en épidémiologie à l'Université de Saskatchewan. Il oeuvre dans les divers champs d'étude suivants : anthropologie appliquée, médicale, environnementale et urbaine, transfert des populations immigrantes et anthropologie en milieu arctique et sub-arctique. Ses publications principales sont : (coéditeur) Immigrants and Refugees in Canada : a National Perspective on Ethnicity, Multiculturalism and Cross-Cultural Adjustment (1991), Community Needs : The 1990's : the Saskatoon Needs Assessment Project (1991), New Northern Townsmen in Inuvik, Northwest Territories (1968).
Professeur associé au Département d'ergothérapie de la Faculté de médecine de l'Université Laval, à Québec. Titulaire d'un doctorat en anthropologie réalisé sous la direction de Marc-Adélard Tremblay. Il s'est spécialisé dans l'étude des déterminants culturels et physiques de la participation sociale des personnes vivant des conséquences de maladies et traumatismes (1978, 1983, 1993). Directeur du service de la recherche à l'Office des personnes handicapées du Québec, de 1980 à 1986. Directeur des services professionnels au Centre François-Charron depuis 1986, il est membre fondateur et président depuis 1989 du Comité québécois et de la Société canadienne de la classification internationale des déficiences, incapacités et handicaps. Il agit comme expert dans ce domaine sur le plan international (Conseil de l'Europe, Organisation mondiale de la santé) et a publié plusieurs articles sur le développement conceptuel dans ce domaine.
Natif de Nashville au Tennessee, James M. Freedman a obtenu son baccalauréat ès arts de la John Hopkins University en 1966, un certificat d'études africaines à l'École Pratique des Hautes Études en 1968, une maîtrise (1970) et un doctorat (1974) de Princeton. Il est professeur d'anthropologie à l'University of Western Ontario et l'auteur de plusieurs ouvrages scientifiques et littéraires sur l'Afrique, l'Asie, la lutte professionnelle et le bouddhisme zen. Parmi ceux-ci on trouve : Nyabingi, the Social History of an African Divinity (1984), Drawing Heat (1988), qui rend compte de ses observations sur la lutte professionnelle et One Hand Clapping (1988), une oeuvre fictive qui décrit la rencontre d'un jeune homme avec le bouddhisme zen. Depuis 1980 il a agi à titre de consultant et a rédigé plusieurs rapports pour un certain nombre d'agence de développement international, dont les Nations Unies, l'ACDI et le ministre canadien d'Agriculture pour lequel il a conçu et évalué des programmes de développement au Pakistan, en Afghanistan, en Thaïlande et aux Philippines.
Titulaire d'un doctorat en anthropologie de l'École Pratique des Hautes Études (Paris), Serge Genest est professeur titulaire au Département d'anthropologie de l'Université Laval. Ses travaux de recherche couvrent divers aspects de l'anthropologie médicale : connaissances, croyances et pratiques des médecines ancestrales et de la biomédecine, itinéraires thérapeutiques des personnes malades, rapports entre systèmes de médecine en Afrique, en Asie du Sud-Est et au Québec. Ses enseignements portent également sur les techniques d'enquête, sur la méthodologie et l'épistémologie. Il a publié les résultats de ses travaux, entre autres, dans Revue canadienne des études africaines, Anthropologie et Sociétés et Culture. C'est sous sa responsabilité qu'est paru l'ouvrage intitulé : La passion de l'échange : terrains d'anthropologues québécois, en 1985.
Formé à l'Université Laval en anthropologie (B.A., 1968), Louis Gilbert a participé à des recherches sociologiques et ethnographiques au Honduras (sous la direction de Gérald Fortin), chez les Montagnais de Mingan, les Atikamekw de Wemotaci et les pêcheurs de Rivière-au-Tonnerre (sous la direction de Marc-Adélard Tremblay). Depuis 1969, il a travaillé comme chercheur, analyste, conseiller, planificateur et négociateur pour le ministère des Affaires indiennes, la Direction générale du Nouveau-Québec, l'Agence canadienne de développement international, la Société de développement de la Baie James. Il a publié un article sur les Atikamekw en collaboration avec Gerry McNulty (Handbook of North American Indians, vol. 6, Subarctic, 1981, Smithsonian Institution) et des articles sur la Convention de la Baie James et du Nord québécois, sur le nord et sur les peuples chasseurs (Revue Nord/North, automne 1982 et printemps 1983). En 1992, il a effectué une recherche sur la côte atlantique du Nicaragua pour l'ACCC (Association des collèges communautaires du Canada).
Elle a étudié en anthropologie à l'Université de la Colombie-Britannique et a obtenu une maîtrise dans ce domaine à l'Université Laval. Elle est actuellement étudiante au doctorat à la New School for Social Research dans la ville de New York. Membre du Groupe de recherche multidisciplinaire féministe de l'Université Laval (GREMF), ses principaux champs d'intérêt portent sur les « femmes, travail et emplois non traditionnels ». Elle a publié des articles portant sur ces thèmes dans Recherches féministes (1, 2, 1988), Culture, (9, 2, 1990) et dans un ouvrage récent édité par M.F. Labrecque : L'égalité devant soi. Sexes, rapports sociaux et développement international, CRDI, Ottawa, 1994.
Il a poursuivi des études en géographie, économique, histoire, sédimentologie et linguistique. Fondateur du Centre d'études nordiques de l'Université Laval. Membre de l'Assemblée législative des TNO à Yellowknife. Recteur de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Président de l'ACFAS. Auteur de Canada et de Nordicité, ouvrages parus aussi en anglais. Certains de ses néologismes sont lexicalisés. Prix du Québec, Officier de l'Ordre du Canada et Correspondant de l'Institut de France.
Natif de Philadelphie, Alexander H. Leighton est une sommité mondiale en épidémiologie psychiatrique, champ d'étude dans lequel il fut un des pionniers nord-américains et demeure encore aujourd'hui un des importants chefs de file. Autrefois professeur-chercheur aux universités Cornell et Harvard, d'où il a dirigé des équipes interdisciplinaires de recherche qui ont oeuvré dans le comté de Stirling, en Nouvelle-Écosse, sur l'Île de Manhattan à New York et au Nigeria, sur les déterminants psychosociaux et socioculturels des désordres psychiatriques, il est maintenant professeur de psychiatrie et professeur de santé communautaire à l'Université Dalhousie à Halifax, Nouvelle-Écosse. Membre de plusieurs sociétés savantes et professionnelles, il a été conseiller d'organismes internationaux, dont l'OMS, de nombreuses agences gouvernementales ainsi que de diverses institutions nationales. Sa production scientifique est considérable ¾ une vingtaine d'ouvrages et plus de cent cinquante articles ¾ et se caractérise par l'interdisciplinarité tant dans le domaine fondamental que dans celui de l'intervention clinique comme sociale.
Il a obtenu une maîtrise en anthropologie de l'Université Laval et a terminé des études de 3e cycle en science politique à la même université. Participant actif aux recherches ethnographiques sur la Moyenne et la Basse-Côte-Nord du Saint-Laurent, dirigées par Marc-Adélard Tremblay et Paul Charest, il s'est ensuite intéressé à l'étude des réseaux sociaux lors de travaux dirigés par Vincent Lemieux du Département de science politique. Il a été successivement agent de recherche, conseiller en recherche et en planification et coordonnateur-fondateur de l'équipe en organisation des services de santé et en évaluation au Département de santé communautaire du Centre hospitalier de l'Université Laval. Il est maintenant chercheur et conseiller en gestion de programmes, au Centre de santé publique de la région de Québec, et professeur de clinique au Département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval. Ses publications sont nombreuses, particulièrement dans le domaine de l'évaluation de programmes d'intervention en santé.
Formé à l'Université Laval (M.A. 1960), puis à l'Université Columbia de New York et à l'École Pratique des Hautes Études de Paris (doctorat de 3e cycle, 1969), Marc Laplante a participé à quelques recherches en sociologie et en anthropologie, au Québec et chez les Acadiens de la Nouvelle-Écosse, sous la direction de Marc-Adélard Tremblay. Il a enseigné la sociologie à l'Université de Montréal d'abord puis à l'Université du Québec à Montréal dès sa création en 1969. Depuis 1979, il est professeur au Département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM où il poursuit des recherches en sociologie de la culture appliquée au temps libre, au loisir et au tourisme. Il publie régulièrement dans une revue de recherche en tourisme de l'UQAM, Téoros, dont il fut un des créateurs en 1982 et le directeur de 1990 à 1994.
David Paul Lumsden est professeur agrégé d'anthropologie (médicale) à l'Université York. Il a obtenu son doctorat de l'Université Cambridge et a poursuivi des recherches au Canada, en Chine (la province du Sichuan), aux États-Unis et dans l'Afrique de l'Ouest (au Ghana et au Sierra Leone). Il a édité un ouvrage (Community Mental Health Action, Ottawa, 1984) et publié des chapitres dans des ouvrages et des articles dans des revues savantes sur des sujets aussi variés que : les projets de réservoirs hydro-électriques et la santé mentale des relocalisés, l'ethnopsychanalyse dans l'Afrique de l'Ouest, les étudiants d'Adolph Meyer en psychiatrie canadienne et psychiatrie chinoise, etc. Il prépare en ce moment un livre sur Robert Orville Jones and Canadian Psychiatry. Le professeur Lumsden fut le premier directeur du département d'anthropologie à York, à la suite de quoi il coordonna le Programme d'études africaines. Il a été le « Master » au Norman Bethune College de l'Université York. Il a participé à des travaux de comité pour l'Association canadienne de santé mentale et pour le Collège des psychologues de l'Ontario. Il a été le président fondateur de l'Association canadienne d'anthropologie médicale et est un des rares membres hors Québec du Groupe Interuniversitaire de Recherche en Anthropologie Médicale et Ethnopsychiatrie (GIRAME). Il est l'ancien président de l'Association (ville jumelée) Toronto-Chongguing.
Il a obtenu en 1971 une maîtrise en sociologie de l'Université Laval et y a engagé une scolarité de doctorat dans la même discipline. Il a reçu une formation en psychosociologie et en analyse organisationnelle à l'Université Columbia, avec l'ANDSHA et avec l'IPSICA de Paris, de même qu'en psychanalyse à Québec. Au nombre de ses activités, mentionnons qu'il a dirigé le Bureau de recherche et d'intervention clinique inc. et que depuis 1977, il dirige Jean Routier consultation inc., une firme de consultants intervenant dans plusieurs pays. Il a publié de nombreux articles et ouvrages sur les pratiques de gestion et de communication des organisations. Il rédige présentement une série d'ouvrages sur les processus de la découverte scientifique, la méthodologie des communications collectives et l'approche mondiale.
Après l'obtention de son doctorat à Paris en 1967, Yvan Simonis a travaillé au CNRS-Paris en sociologie du travail puis est devenu professeur au Département d'anthropologie de l'Université de Montréal de 1969 à 1973. Il est depuis 1973 professeur d'anthropologie à l'Université Laval. Directeur du département de 1978 à 1981, il a fondé en 1977 la revue Anthropologie et Sociétés dont il a été le rédacteur jusqu'en 1987. Il a publié en 1968 (rééd. en 1983) Claude Lévi-Strauss ou la « Passion de l'inceste », ainsi que de nombreux articles. Ses recherches portent actuellement sur le rapport familles-entreprises et sur les rapports de la stratégie et du paradoxe.
Elle a fait des études de baccalauréat et de maîtrise en anthropologie à l'Université Laval. Professeure au Département des sciences humaines du Cégep de Jonquière, elle oeuvre également au sein du Groupe d'Étude sur les conditions de vie et les besoins de la population (ECOBES), rattaché à cette institution. Elle travaille actuellement sur le destin scolaire des garçons et des filles au secondaire, l'accès aux études supérieures et l'implantation des nouvelles technologies de communication (projet UBI de Vidéotron). Elle compte à son actif quelques publications dont L'isolement chez les personnes âgées : résultats d'une enquête saguenéenne, DSC de l'Hôpital de Chicoutimi, 1993 (en collaboration avec Carmen Bouchard et Robert Lachance).
Titulaire d'un doctorat de l'University of Connecticut, est professeur au Département d'anthropologie de l'Université Laval, où il donne les cours « Dossiers autochtones contemporains », « Autochtones et développement » et « Ethnologie des Inuits ». Il a été directeur du programme de certificat/mineure en études autochtones de cette université de 1986 à 1990 et il est actuellement membre du bureau de direction du Groupe d'études inuit et circumpolaires. Ses principales recherches portent sur l'ethnohistoire et l'anthropologie des autochtones du Québec, dans le domaine économique et ont été publiées dans les revues Études/Inuit/Studies, Recherches amérindiennes au Québec, Revue canadienne d'études autochtones et Anthropologie et Sociétés.
Il a fait ses études de baccalauréat en anthropologie et en psychologie à l'Université McGill (1950), puis un doctorat en anthropologie sociale au London School of Economics (1955). Professeur émérite à l'Université Carleton, membre de la Société royale du Canada, ses principaux champs d'intérêt sont les relations ethniques, les nations autochtones au Canada et la sociologie du langage. Ses publications les plus marquantes : Kabloona and Eskimo in Central Keewatin, Ottawa, Canadian Research Centre for Anthropology, 1967, Survey of the Contemporary Indians of Canada (avec Hawthorn et al.), Ottawa, Indian Affairs Branch, 1967, Eskimo of the Canadian Arctic (avec V. Valentine), Ottawa, Carleton University Press, 1968, Usage de la langue au Canada (avec John de Vries), Ottawa, Statistique Canada, 1980 et « Inequality and Identity in Multiethnic Societies », dans Social Issues (Forcese & Richer édit.), Scarborough, Prentice Hall, 1988.
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