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Sources manuscrites
ARCHIDIOCÈSE DE RIMOUSKI

Manuel d'histoire du Canada de Jean Langevin vendu par les Frères des écoles chrétiennes
1875.06.10: Frère Olivier à Mgr Jean Langevin.
Les Frères des écoles chrétiennes veulent utiliser dans leurs écoles son Histoire du Canada en tableaux; veut en acheter 500 exemplaires; demande à qui s'adresser pour l'achat; espère un arrangement qui couvrira les frais encourus avec un gain honnête.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Éditeur Gage et les cahiers d'écriture des États-Unis
1885.06.08: Le représentant de Gage à Mgr Langevin.
Demande l'approbation de ses cahiers d'écriture; la seule série de cahiers d'écriture autorisés est celle de l'éditeur américain Payson, Dunton & Scribner; or, à plusieurs reprises, ces cahiers ont été saisis aux douanes pour cause de sous-évaluation.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Méthode de dessin et uniformité
1891.04.20: Frère Flamien, visiteur des Frères des écoles chrétiennes, à Mgr Blais. "Monseigneur,

Le Conseil des «Arts et Métiers», à Montréal, menace d'exclure notre «Méthode de dessin» de nos écoles de la Province de Québec, afin de n'en avoir qu'une seule: celle que Monsieur E.M. Templé vient de préparer sous le titre de «National System of Drawing" [National method of drawing]. Pour prévenir cette exclusion d'une Méthode qui a été plusieurs fois couronnée de la médaille d'or aux expositions européennes et universelles, je supplie votre Grandeur de vouloir bien la prendre sous sa haute protection, à la prochaine réunion du Conseil de l'Instruction publique. Son Eminence le Cardinal Taschereau, que j'ai vue à ce sujet, m'a fait l'honneur de me promettre qu'Elle parlera en sa faveur.

Souffrez, Monseigneur, que je fasse ici une réflexion. Ne pensez-vous pas que si le Gouvernement de Québec, qui a pris la Méthode de M. Templé sous sa protection, réussit à la faire adopter à l'exclusion de toute autre par le Conseil de l'Instruction publique, il ne vienne ensuite, avec plus de confiance encore, proposer l'adoption de livres, etc., qu'il ferait préparer pour remplacer ceux que les Congrégations religieuses mettent entre les mains de leurs élèves? Je désire que mes appréhensions soient sans fondement."

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Livre de science d'Edmond Rousseau
1892.04.25: Edmond Rousseau à Mgr Blais.
Soumet, pour approbation, Eléments de physique, de chimie et de cosmographie à l'usage des écoles chrétiennes; l'abbé Ed. Pagé, professeur de chimie à l'université Laval, a revu la partie consacrée à la chimie et à la physique et l'abbé Edm. Paradis, professeur d'astronomie au séminaire de Québec, a revue la section consacrée à la cosmographie.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Traité de solfège de Labelle
1892.05.02: Charles Labelle à Mgr Blais.
Envoie un exemplaire de Petit traité de solfège; premier manuel de solfège canadien; ne prétend pas être meilleur que ceux provenant d'Europe, mais ces derniers sont dispendieux; si son manuel est approuvé, prévoit une suite.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Manuel d'hygiène de Séverin Lachapelle
1892.05.12: Séverin Lachapelle à l'évêque de Rimouski.
Son Manuel d'hygiène a été traduit en anglais par le docteur Brennan; une heure par semaine à l'enseignement de l'hygiène suffit; n'apprendre par coeur que les passages soulignés par l'auteur.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Manuel d'histoire d'Angleterre de Leblond de Brumath
1913.04.14: Flavien Granger à Mgr A. Blais.
"Monseigneur,

Nous aurons l'honneur de solliciter du Conseil de l'Instruction Publique, à sa prochaine assemblée, l'approbation d'une nouvelle HISTOIRE D'ANGLETERRE, [Précis d'histoire d'Angleterre] par A. Leblond de Brumath, principal de l'Académie Commerciale Catholique de Montréal, qui sera publiée dans le même format et sur le même plan que son Précis d'Histoire du Canada, parvenu à sa quinzième édition, et que l'Histoire de France parue l'an dernier.

Nous connaissons bon nombre de pédagogues qui, se servant de ces deux manuels, attendent avec grande hâte son nouveau travail.

En effet, le talent que possède ce professeur de donner, dans une forme aussi attrayante que concise, des leçons sur l'histoire des peuples, lui a permis de rendre de grands services à la cause de l'instruction dans notre pays.

La nouvelle Histoire d'Angleterre est divisée en chapitres, et chaque chapitre est suivi d'un questionnaire fait avec tant de soin et d'habileté, qu'un élève qui repasse son histoire à la veille d'un examen, peut constater immédiatement s'il la sait il lui suffit de lire les questionnaires pour s'assurer s'il est en état de répondre à toutes les questions.

Loin de présenter, comme certains manuels connus, un fouillis de faits racontés parfois avec prolixité, parfois avec trop de sécheresse, la nouvelle Histoire d'Angleterre s'étend sur les faits importants, laisse de côté les détails insignifiants, quoiqu'elle n'omette aucun événement saillant depuis l'origine du Royaume-Uni jusqu'à nos jours; elle se lit facilement; l'on constate que l'auteur est familier avec l'art des transitions. Quant à l'esprit chrétien dans lequel doivent être écrits les ouvrages dont se servent nos enfants, nous n'avons pas besoin d'en parler, l'auteur étant suffisamment connu de tous.

En votre qualité de membre éminent du Comité d'examen des livres soumis au Conseil, nous vous adressons aujourd'hui un exemplaire clavigraphié du texte complet, avec questionnaire et table des gravures, de notre nouveau Manuel, le recommandant à votre attention, espérant que vous le trouverez en tout conforme au programme tracé pour les écoles primaires par le «Manuel de l'Instituteur Catholique», et que votre rapport sera favorable à son adoption par le Conseil."

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Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Concours pour la rédaction de manuels et uniformité
1894.05.11: L'abbé Marois, vicaire-général de l'archidiocèse de Québec, à l'évêque de Rimouski.
Lui envoie la retranscription d'une lettre Mgr Bégin qu'il vient de recevoir:

"A propos de Conseil de l'Instruction Publique, ne comptez pas sur moi; évidemment je ne serai pas de retour puisque je ne pourrai m'embarquer au Hâvre avant le 19 ou le 26 mai. La question de l'Unité de série de livres dans les écoles viendra peut-être devant le Conseil encore cette fois; cette unité en vigueur dans Ontario n'a jamais pu être implantée en France et le sera peut-être bien difficilement chez nous. Les instituteurs réunis aux Professeurs de l'École Normale ont étudié la question et ont déclaré ce projet, sinon irréalisable, du moins nuisible dans la pratique, en ce sens que cela enlève toute compétition et même toute tentative d'améliorer les systèmes d'enseignement. Peut-être y aurait-il moyen terme à prendre: ce serait d'accorder une prime, telle que convenue, à ceux qui feront les meilleurs livres, tout en approuvant en sus, deux, trois, ou quatre autres livres (pour chaque matière) qui sont réellement recommandables. Ces derniers n'auraient pas droit à une prime, mais seulement pourraient être employés. La grande objection que l'on peut faire au système actuel, c'est la nouvelle dépense occasionnée pour chaque enfant, toutes les fois qu'il change d'écoles: ce qui arrive très souvent dans les villes, parce que les pauvres locataires déménagent à chaque instant. En changeant d'école, l'enfant a presque toujours besoin d'une série complète de nouveaux livres: chaque institut de Frères ou de Soeurs a sa série de livres et n'en tolère pas d'autres. Les parents s'insurgent contre ces frais inutiles, et ils ont raison. Dans les campagnes il n'y a pas le même inconvénient; les maîtresses se servent de livres déjà en usage dans la municipalité. La question est compliquée et d'une solution difficile. MM. Masson et Langelier sont tout-à-fait pour un changement au système actuel; nous allons peut-être tomber d'un excès à un autre."

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Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Le manuel d'histoire du Canada de Toussaint
1895.04: François-Xavier Toussaint au surintendant et aux membres du Conseil de l'instruction publique.
"Messieurs,

J'ai été informé que votre honorable Comité avait trouvé objection à la reliure, à l'impression et à la qualité du papier des dernières éditions de mon Abrégé d'histoire du Canada. J'ai l'honneur de soumettre aujourd'hui à son examen quelques exemplaires d'une édition nouvelle, avec papier quasi de luxe, l'impression plus nette et plus soignée, et reliure améliorée. Voilà pour la partie mécanique. Quant à la forme didactique, elle est restée la même, sauf quelques corrections que je me suis empressé de faire sur avis de quelques personnes compétentes, entre autres M. Benjamin Sulte. Docile aux conseils de l'un des membres de votre distingué Comité, j'ai aussi retranché la galerie littéraire qui avait l'inconvénient de présenter un tableau trop actuel.

Messieurs, je prie humblement votre Comité de prendre en considération que ce petit livre est l'ouvrage d'un professeur déjà vieilli dans l'enseignement et qui, visant surtout à des résultats pédagogiques, a voulu faire un traité qui pût être appris facilement par les élèves. J'en ai conçu le dessein et exécuté le plan dans mes heures de classe, au milieu de mes élèves, lorsque, aux prises avec des difficultés qui se présentaient, je découvrais les moyens de les surmonter et de les vaincre.

Il y a déjà plus de vingt ans que cet «Abrégé d'Histoire du Canada» est sur le marché, et qu'il a cours dans la plupart des institutions scolaires de la province de Québec. Encore aujourd'hui, c'est, de tous les livres du même genre, celui qui est le plus demandé chez les libraires, à Montréal comme à Québec, et dans les autres centres. L'an dernier, plus de sept mille exemplaires ont été vendus. Cette vogue populaire, en me récompensant de mes efforts, répond ainsi par un digne écho aux hautes approbations dont votre Comité m'a honoré jusqu'ici, et aux appréciations flatteuses que j'ai reçues de l'Association des instituteurs de Montréal, du «Journal de l'Instruction publique», et du corps enseignant, en général.

J'ose espérer, Messieurs, que votre honorable Comité, mettant de côté certaine impression défavorable que quelques défectuosités, relatives surtout à l'exécution mécanique de mon petit livre, auraient pu lui causer, voudra bien tenir compte des corrections faites, et me continuer son bienveillant patronage."

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Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Manuels de Hyde
1896.04.24: T.M. Reynods, école Belmont de Montréal, à indéterminé.
Commentaires favorables sur deux manuels de Mary F. Hyde: Practical lessons in the use of English et A practical English grammar. [Publiés initialement aux Etats-Unis, aucun des deux n'a été publié au Québec, ce qui n'a pas empêché le premier d'être approuvé en 1899: voir Paul Aubin, L'état québécois et les manuels scolaires au XIXe siècle, 1995, p. 88].

Archives de l'archidiocèse de Rimouski Fonds: Archidiocèse de Rimouski Cote: A-19-3 Instruction publique
Droit des prêtres à choisir les manuels ayant trait à la religion ou à la morale.
1899.07.21: L'abbé C.-A. Carbonneau, curé de l'Isle verte, à Mgr Blais.
"Un incident de minime importance en soi a amené l'échange d'une correspondance entre moi et M. le Surintendant de l'Instruction publique, au sujet de l'application d'un texte de l'ancienne loi de l'instruction publique. Ce texte est l'article 2026, §4, des Statuts Révisés de Québec, lequel se lit comme suit: («Il est du devoir des commissaires et syndics d'écoles: 4. D'exiger que dans les écoles sous leur contrôle, on ne se serve que de livres autorisés par le conseil de l'instruction publique ou par l'un ou l'autre de ses comités.

Toutefois le curé, ou le prêtre desservant de l'église catholique romaine, a le droit exclusif de faire le choix des livres d'école qui ont rapport à la religion et à la morale, pour l'usage des enfants des écoles de sa croyance religieuse;»

Appuyé de bonne foi sur ce texte, j'avais, le printemps dernier, approuvé l'introduction d'un nouveau manuel d'histoire sainte dans l'une de nos écoles.

C'est à ce sujet que M. le Surintendant m'écrivait, le 3 de ce mois, que «le manuel d'histoire sainte n'appartient pas, je crois» (dit-il) «à la catégorie des livres dont le curé a le droit exclusif de faire le choix en vertu de la loi.»

Voici un extrait de la réponse que je fis à M. le Surintendant, le 15 courant: «... Je me permettrai de vous faire remarquer en toute courtoisie, Monsieur le Surintendant, l'opposition qui me paraît exister entre ces deux propositions que je trouve cette fois clairement énoncées dans votre dernière lettre» (celle-ci du 3 juillet et explicative de la première), savoir: que, d'une part, vous admettez franchement le droit exclusif du curé (en vertu de l'art. 2026, S.R.Q.) de faire le choix des livres d'école qui ont rapport à la religion et à la morale; et que d'autre part, vous déclarez «que l'histoire sainte n'appartient pas à la catégorie des livres dont le curé a le droit exclusif de faire le choix».

Pour concilier ces deux propositions il faudrait admettre une troisième proposition, savoir: que l'histoire sainte n'est pas un livre ayant rapport à la religion et à la morale.

Or, bien loin de reconnaître l'admissibilité de cette proposition, je n'hésite pas à dire que sa fausseté est manifeste au simple énoncé.

Que pratiquement et administrativement parlant, le Comité catholique ait pu établir une distinction entre l'histoire sainte et les autres ouvrages traitant de la religion et de la morale, j'en admets la possibilité. Mais il n'a pu lui enlever son caractère inhérent par la nature même des choses. Et je ne puis croire qu'il l'ait voulu faire. Resterait d'ailleurs la question de savoir si le Comité avait l'autorité voulue pour restreindre, au préjudice des droits du curé, l'interprétation d'un texte aussi clair et aussi absolu que l'art. 2026, S.R.Q.

A cela, M. le Surintendant me réplique, en date du 20 courant: «laissez-moi vous dire que par le programme d'études révisé (art. 71), il n'y a dans les matières concernant l'instruction morale et religieuse que le catéchisme qui soit mentionné. L'histoire sainte est classée sous le titre «histoire,» comme l'histoire du Canada, et en vous écrivant qu'elle n'appartenait point à la catégorie des livres dont le curé a le droit exclusif de faire le choix, j'exprimais une opinion partagée par des hommes haut placés dans le clergé.»

Voilà, Monseigneur, l'incident dont je crois devoir vous faire part. Ce n'est pas auprès de vous qu'il me [sic] convient d'insister sur son importance et sur les conséquences dont la doctrine de M. le Surintendant est pleine, au point de vue de l'action du clergé paroissial sur les écoles catholiques.

D'après cela, il faudrait conclure que le Comité catholique aurait pris sur soi de restreindre au seul catéchisme le contrôle du curé sur les livres d'école, tandis que le texte de la loi le lui donne généralement sur les livres (et partant sur tous les livres) qui ont rapport à la religion et à la morale!

[...]

Nota: - 1 Bien que ma discussion avec M. le Surintendant ait roulé sur l'art. 2026 de la loi qui a cessé d'être en force le 30 juin dernier, elle n'en conserve pas moins son actualité, puisque le texte visé est reproduit littéralement dans la nouvelle loi, art. 215, § 4, sauf le mot exclusif qui est retranché; ce qui, je crois, n'altère pas substantiellement le sens du texte, puisque le même droit est reconnu au curé et qu''il n'est indiqué aucune autre personne qui partage avec lui ce «droit de choisir les livres ayant rapport à la religion et à la morale.»

2 L'argument que M. le Surintendant tire de la nouvelle classification du programme d'études n'est pas décisif, tant s'en faut. - Que l'histoire sainte y soit rangée par mi les livres d'histoire, rien n'empêche, car histoire elle est bien; mais parce qu'elle est histoire sainte, elle a rapport - et essentiellement, je prétends - à la religion et à la morale. L'ancienne classification le reconnaissait explicitement. En transportant ce livre dans la rubrique «histoire,» on n'en a pas changé la nature.

3 En revendiquant le privilège du curé, je le fais à l'encontre seulement des officiers du pouvoir civil, mais non - cela va sans dire - indépendamment de la subordination aux supérieurs ecclésiastiques. Au contraire, je considère que la réserve faite par la loi en faveur du «curé» est précisément la seule de ses dispositions par laquelle elle admette le contrôle indépendant de l'Eglise sur au moins une des branches de l'éducation; car en nommant le «curé», elle suppose nécessairement ses supérieurs ecclésiastiques."

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique

N.d. [Mémoire non signé, mais vraisemblablement du même curé, aux membres du comité catholique sur le même sujet. Le curé y développe la même argumentation, ajoutant que le surintendant dit fonder son interprétation sur un avis légal obtenu du bureau du procureur général. Sur ce litige, voir Paul Aubin et Michel Simard, Les manuels scolaires dans la correspondance du Département de l'instruction publique - 1842-1899 - inventaire, 1997, entrée no 1334].

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Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique
Géographie des frères maristes
1921.04: Le directeur-gérant de Granger à Mgr Léonard.
J'ai l'honneur de soumettre à votre approbation l'Atlas-géographie des FRÈRES MARISTES édité par la Librairie GRANGER FRÈRES.

L'auteur de ce manuel scolaire n'a cru pouvoir mieux faire que de suivre le PROGRAMME TRACE PAR LE CONSEIL DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE et il s'en est inspiré au point d'en faire la préface même de son ouvrage.

Rompant résolument avec une coutume routinière néfaste, l'auteur s'est efforcé de faire oeuvre simple, claire et vraiment nationale. Il a voulu qu'à chaque page de son livre, on sentît frissonner l'âme de la Patrie. Or, la Patrie pour nous, Canadiens français, c'est sans doute cet immense pays qui déroule ses fertiles campagnes de l'Atlantique au Pacifique, mais c'est aussi et surtout notre PROVINCE dans le pays de QUEBEC. Il importait donc de donner la priorité au Canada et dans le Canada même, la meilleure et la plus importante partie devrait être réservée à la Province de Québec.

[...]

Chapitre IV: ETUDE ECONOMIQUE

Frappé de la difficulté que présente pour le jeune élève l'énumération forcément aride et encombrante des villes et des comptés de la Province, l'auteur a eu une idée de génie qui, nous n'en doutons pas, s'imposera désormais en géographie: il a groupé les COMTES EN REGIONS NATURELLES déchargeant ainsi la mémoire par une synthèse intelligente des richesses et des distinctions caractéristiques.

[...]

Quel écolier ne sortira de cette étude fier de sa Province? Songera-t-il alors à la quitter pour un autre pays?... Et pour rendre cette étude plus attrayante, plus claire aussi, une heureuse disposition typographique permet de PRESENTER TOUJOURS LA CARTE EN FACE DU TEXTE A ETUDIER. De ces cartes d'ailleurs, on a éliminé tout détail inutile afin que ceux qui ont été conservés frappent immédiatement la vue et l'intelligence de l'écolier.

[...]

Enfin, l'on voudra bien remarquer que les nombreux espaces laissés en blanc, sont destinés à recevoir des cartes, la plupart en couleurs, mais qu'il eut été trop dispendieux de reproduire dans cette épreuve."

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Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique

1921.04.08: Mgr Léonard au directeur-gérant de Granger.
Erreur dans l'Atlas-géographie quant à l'étendue de la Gaspésie: il ne faut pas y inclure Rimouski, Rivière-du-loup et l'Islet.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique

1921.04.20: Granger frères à Mgr Léonard. [On a écrit 1920 par erreur] On tiendra compte de ses remarques en les transmettant à l'auteur.

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Cote: A-19-3 Instruction publique

1923.01.25: Frère Louis-Marius à Mgr Léonard.
"Le volume de géographie [Atlas-géographie... des cinq parties du monde: cours supérieur] que vous avez reçu, Monseigneur, est le fruit de deux ans et demi de travail; la préface vous est un garant que j'ai fait mon possible pour me procurer les meilleurs renseignements. Pour ce qui concerne «Le Bas du Fleuve et la Gaspésie», comme nos frères sont établis à Val-Brillant, il était tout naturel que par leur intermédiaire j'eusse recours à M. l'abbé Michaud, leur curé; dont le nom était déjà venu jusqu'à moi, à l'occasion de la publication de ses «Notes sur la vallée de la Matapédia». Monsieur l'abbé Camille Roy, avec lequel je suis en rapport depuis longtemps, a également revu et annoté les épreuves de cette région, qui, à cause du transfert du comté de Montmagny devenait sa région natale.

Vous voudrez bien remarquer, Monseigneur, que c'est la première fois que notre Province est ainsi divisée en régions, afin qu'elle soit étudiée à fond par nos élèves. Mais Votre Grandeur n'ignore pas combien il est difficile d'avancer le premier dans un sentier non encore battu. A l'occasion du cours primaire, plusieurs remarques m'ont été faites, et je me suis efforcé d'en tenir compte dans ce cours supérieur. Les régions que je donne correspondent en général à un des affluents principaux du Saint-Laurent et peuvent, par conséquent, être assez facilement délimitées; pour le Bas du Fleuve, la question était plus épineuse, j'ai tâché de la résoudre de mon mieux, sans trop oser me flatter d'y avoir réussi. Le comté de Matapédia, en particulier, bien qu'il apparaisse dans la carte, n'apparait [sic] pas dans le texte, c'est qu'il a été tracé au dernier moment, alors que l'ouvrage était déjà sur le métier et que l'on votait à Québec, notre contrat alors signé ne nous permettait pas d'attendre; bien plus, j'ai dû me faire donner, durant la séance même, et par téléphone, le tracé approximatif, mais le Département des Terres et Forêts, m'a déjà fourni le véritable tracé, la superficie et la population; tout cela paraîtra dans la prochaine édition.

Je ne demande qu'à perfectionner mon travail; aussi vous pouvez être assuré, Monseigneur, que vos remarques seront reçues, non seulement avec respect, mais encore avec joie et un désir sincère d'en tenir compte. Plus que cela, si dans votre estime, la majeure partie du texte concernant cette région doit être remaniée, je m'engage à le faire, en conformité avec vos remarques, à faire imprimer cette nouvelle rédaction sur un feuillet séparé et à le faire joindre gratuitement à tous les exemplaires qui seront envoyés aux écoles de cette région, en attendant - ce qui ne tardera pas plus d'un an - qu'une nouvelle édition me permette de le faire en lieu et place d'une manière définitive. En retour, Monseigneur, je vous demanderai la faveur de traiter cette affaire personnellement avec Votre Grandeur et de ne pas en référer au Comité Catholique. En effet, d'après les renseignements qui me viennent l'approbation du volume est à peu près certaine pour février prochain, mais si l'opposition de Votre Grandeur provoquait un échec, nous en subirions un dommage considérable, à cause du coût d'un ouvrage de ce genre, coût si élevé, que le prix actuel de vente, n'atteindra pas pour cette édition ni pour la prochaine le prix de revient. Refuser le volume, serait donc nous condamner à des sacrifices pécuniaires tels qu'il nous serait peut-être impossible de continuer et ce serait dommage, je crois pour l'idée que nous avons entreprise de doter nos écoles canadiennes d'ouvrages classiques d'inspiration et de facture vraiment canadiennes. «Le Devoir», «La Presse», «L'Evénement» et d'autres journaux, en donnant un compte-rendu de ce volume, ont bien compris cette idée et l'ont louée. En plus des sacrifices pécuniaires sans compensation d'une nouvelle édition, nous risquerions de voir le volume rayé de la liste de manuels de la Commission Scolaire de Montréal, où il a été placé dans la persuasion qu'il serait approuvé par le Comité Catholique. D'ailleurs, Monseigneur, je n'ai pas dit mon dernier mot, il est probable que, grâce à un appui du Gouvernement Provincial, j'aurai le plaisir d'étudier à fond, dans un ouvrage particulier, chacune des régions que j'ai données dans mon ouvrage et je pense sérieusement à commencer par la Gaspésie et le Bas du Fleuve. Dans ce cas, soyez assuré, Monseigneur, que j'irai étudier les choses sur place et que peut-être, l'été prochain, j'aurai le plaisir d'aller vous demander votre paternelle bénédiction."

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1923.02.10: Frère Louis-Marius à Mgr Léonard.
Comme il ne reste que 300 exemplaires du tirage initial de 2000, il faut procéder à une réédition beaucoup plus vite que prévu; on tiendra compte des commentaires reçus.

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1923.02.16: Le surintendant Cyrille Delage à Mgr Léonard.
"J'ai l'honneur de vous informer que le mémoire que vous m'avez transmis concernant «l'atlas-géographie» des Frères Maristes a été soumis au sous-comité chargé de l'examen des livres de classe et que celui-ci n'a pas cru devoir refuser sa recommandation pour l'approbation de ce livre, étant convaincu que l'auteur ferait les corrections nécessaires dans une prochaine édition. Votre mémoire a également été communiqué au révérend Frère Louis-Marius qui vient de me répondre ce qui suit: «J'ai également reçu les remarques de Mgr de Rimouski. Comme l'édition s'est épuisée beaucoup plus vite que nous ne l'avions espéré, il me sera possible de tenir compte des observations de sa Grandeur, dès le mois de mai prochain, alors que paraîtra l'édition définitive».

Votre intervention aura donc produit un excellent résultat."

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1923.02.21: Frère Louis-Marius à Mgr Léonard.
"Comme j'ai eu l'honneur de vous le dire, je prépare actuellement l'édition définitive de la géographie Cours supérieur. J'ai causé à plusieurs qui me paraissent des autorités compétentes sur la Gaspésie, notamment à Monsieur G. E. Marquis, aujourd'hui chef du Bureau des statistiques, mais qui a été dix ans inspecteur d'école dans la région du Bas-du-Fleuve et tous m'assurent que dans les remarques qui ont été faites, il entre une grosse part de chauvinisme. De toutes les régions que je décris dans mon livre, la Gaspésie est bien la seule que je n'ai pas visitée, je me suis arrêté à la Rivière du Loup, j'en suis bien puni; j'ai été sur le point de partir en exploration, mais l'hiver est peu propice, tandis que l'édition écoulée réclame une prompte attention. Voici donc, je crois, le meilleur moyen de couper court à tout. Je joins à ma lettre, une épreuve de ce qui concerne la région et je demande à Votre Grandeur de vouloir bien y faire faire les corrections désirables par une personne compétente, et aussitôt que je les aurai reçues, je commencerai une nouvelle rédaction. De plus, j'aimerais que mon correcteur veuille bien donner son nom pour que je puisse lui en faire crédit dans la préface.

Je crois que voilà la meilleure façon d'arranger ce malentendu."

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1923.02.23: Frère Louis-Marius à Mgr Léonard.
"Je reçois à l'instant votre honorée du 22. Je n'ose croire qu'elle contienne le dernier mot de Votre Grandeur au sujet du différend qui nous sépare. Mon seul désir, dans cette occurrence est d'arriver à donner de votre région une idée aussi complète et aussi vraie que possible et pour cela, je veux m'en rapporter complètement au sentiment de Votre Grandeur, persuadé qu'étant sur lieu et étant bien placée pour voir; je ne saurais trouver une meilleure autorité.

Je prends donc la respectueuse liberté de vous envoyer les deux feuilles d'épreuves, espérant que vous voudrez bien cette fois y faire ou y faire faire la mise au point désirable. De cette façon, la deuxième édition aura le mérite d'être irréprochable dans toutes ses parties.

Je serai heureux de connaitre [sic] le nom de mon correcteur, si Votre Grandeur ne s'en charge pas elle-même, afin, que je puisse, comme je l'ai fait pour les autres régions reconnaître son obligeance en insérant son nom dans la préface.

Par les corrections que j'ai déjà faites sur les épreuves en question, vous verrez, Monseigneur que je tâche de me rapprocher de vos directions."

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Cote: A-19-3 Instruction publique

Non daté et non signé: "Observations sur l'Atlas-Géographie des FF. Maristes (cours supérieur)."
Le mémoire commence par une fleur et continue par plus de 3 pages dactylographiées dans lesquelles on relève une foule d'erreurs en ce qui regarde la seule Gaspésie.

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
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Cote: A-19-3 Instruction publique

Non daté et non signé: "L'atlas-géographie des frères maristes (cours supérieur) Inexactitudes et erreurs rencontrées aux seles [sic] pages 280 et 281."
Encore une charge, et encore en ce qui regarde la Gaspésie.

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Cote: A-19-3 Instruction publique
Manuel de cuisine des Soeurs de la congrégation de Notre-Dame
1923.01.23: Soeur Sainte-Anne-Marie, directrice générale des études, à Mgr Léonard.
L'auteur de La cuisine à l'école primaire est l'ex-supérieure de l'école classico-ménagère de Saint-Pascal; son livre est destiné à la classe ouvrière;

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
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Cote: A-19-3 Instruction publique
Manuels d'anglais des Frères des écoles chrétiennes
1923.04.23: Frère Martial à Mgr Léonard.
"Vous avez sans doute reçu la liste des livres que nous désirons soumettre à votre bienveillante approbation, ainsi qu'un colis contenant la moitié de ces manuels.

Nous espérons vous envoyer les cinq autres au commencement de la semaine prochaine.

Permettez-nous de vous offrir un mot d'explication et d'excuse pour notre retard. Nous croyons que vous jugerez ensuite qu'il nous était physiquement impossible d'être plus expéditifs.

Vers décembre dernier, quelques membres de la Commission scolaire de Montréal s'abouchaient avec nous au sujet de livres à préparer - Grammars, Spellers et Readers - pour les élèves de langue anglaise.

Mais ce n'est que le 23 mars dernier que nous avons reçu l'avis officiel que nos livres anglais seraient adoptés par la Commission si nous voulions lui en préparer.

Depuis ce moment, que nous sommes à l'ouvrage menant de front les géographies, la grammaire et les livres anglais: en tout 10 manuels!

Prenant en considération et notre impuissance à faire convenablement plus rapide besogne, et les besoins de la Commission de Montréal qui compte sur ces livres pour septembre, vous voudrez bien, nous l'espérons, nous excuser de notre retard."

Archives de l'archidiocèse de Rimouski
Fonds: Archidiocèse de Rimouski
Cote: A-19-3 Instruction publique

Page modifiée le : 10-06-2016
 

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