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L'École canadienne
1925-1963

Identification

L'École canadienne est l'organe mensuel de la Commission des Écoles catholiques de Montréal (CECM). La revue s'adresse aux enseignantes et enseignants de la CECM. Le premier numéro, essentiellement programmatique, paraît en juin 1925. Ses activités sont véritablement mises en branle en septembre 1925, pour l'année scolaire 1925-26. La revue est mensuelle, mais ne paraît pas en juillet et en août. La publication de L'École canadienne perdure jusqu'en juin 1963. La revue ne s'adaptera pas aux réformes scolaires qui entourent la création du Ministère de l'Éducation du Québec. (1)

Historique

Eugène Achard est le fondateur et premier administrateur de la revue. Il en conserve l'administration jusqu'en juin 1930. Durant cette période, il possède le titre de directeur de L'École canadienne. Eugène Achard est mieux connu en tant qu'auteur pour ses nombreux romans, biographies et légendes qui sont essentiellement dédiés à la jeunesse. Il est aussi auteur de manuels scolaires (2). De plus, il est libraire-éditeur; il possède la Librairie générale canadienne. Il est à noter que le secteur édition de cette entreprise engendre 146 titres dont 140 sont d'Achard (3), il y a donc lieu de parler d'une entreprise d'auto-édition. Il est aussi le fondateur des éditions du Zodiaque.

En juin 1930, la CECM acquiert la propriété entière de la revue et lui donne une orientation plus pédagogique. Le titre de directeur est aboli au profit de celui de rédacteur en chef. René Guénette occupe cette fonction de septembre 1930 à février 1955. Rex Desmarchais le remplace en mars 1955 et conserve le poste jusqu'à la cessation des activités de L'École canadienne. René Guénette est professeur et a étudié la pédagogie en Europe, ainsi « il donne une crédibilité nouvelle à la revue (4) » Il est l'auteur de quelques volumes, notamment les Essais sur l'éducation de 1935; ce livre, qui est préfacé par Olivier Maurault, est essentiellement un recueil de ses articles publiés dans L'École canadienne. Une école de Montréal-Nord porte aujourd'hui le nom de René Guénette. Rex Desmarchais est un littéraire, il est l'auteur de quelques romans dont le plus connu est La Chesnaie.

En septembre 1927 paraît le premier numéro d'un complément à L'École canadienne, qui est intitulé La Ruche écolière. Cette revue bimensuelle s'adresse aux écoliers, un bassin de clientèle qui est beaucoup plus étendu que les enseignants. Une utilisation parallèle des deux revues est proposée sous forme d'exercices en classe. À la suite du départ d'Eugène Achard, ce complément est abandonné par L'École canadienne. Toutefois, Eugène Achard fonde une revue qui entre en compétition avec L'École canadienne, il s'agit de L'École primaire qui paraît dès septembre 1930. « Nous sommes donc en présence de deux périodiques concurrents qui s'adressent à une même clientèle : les enseignants des écoles primaires de Montréal. (5) » La nouvelle revue conserve le supplément. En 1934 le supplément change de nom, il devient la Ruche littéraire; la Librairie générale canadienne est désormais désignée comme éditeur. Il semblerait que le supplément ait survécu à la revue principale, puisque celle-ci aurait cessé de paraître en 1942 et le supplément en 1945 (6).

Les imprimeurs Arbour et Dupont réalisent le travail d'impression de L'École canadienne de juin 1925 à juin 1930, soit la période où Eugène Achard est propriétaire de la revue. Ils sont désignés dès le premier numéro comme imprimeurs-éditeurs. D'ailleurs, l'entreprise de Arbour et Dupont est proche de la Librairie générale canadienne d'Eugène Achard : « Le directeur de L'École canadienne reçoit personnellement ses visiteurs à son bureau de l'imprimerie Arbour et Dupont, 249 est, rue Lagauchetière, tous les samedis, de 9 heures à midi (7) ». L'adresse civique de l'imprimerie, de la Librairie générale canadienne et de L'École canadienne est la même. Pour montrer le lien entre ceux-ci, un encadré qui paraît en décembre 1925 est fort éloquent : « Tous les chèques pour abonnements ou annonces, doivent être faits au nom d'Arbour et Dupont, et payables au pair à Montréal, sans quoi, la librairie se verrait obligée de les retourner. (8) » En 1930, Arbour et Dupont obtiennent le contrat d'impression de la Ruche écolière, jusqu'à la fin de sa publication en 1945 (9). Ils impriment aussi le premier numéro de L'École primaire en septembre 1930, mais ils ne poursuivent pas le travail pour cette revue, l'entreprise de C.-A. Marchand prend la relève (10). Suite au changement de propriété de L'École canadienne, le contrat d'impression passe à la Librairie Beauchemin, de septembre 1930 à juin 1937. Toutefois, à partir de septembre 1937, et ce, jusqu'en juin 1961 le contrat retourne à Arbour et Dupont. Cet imprimeur occupe de toute évidence une place dominante dans le secteur de la revue pédagogique laïque à Montréal entre 1925 et 1960. De septembre 1961 à juin 1963, L'École canadienne est imprimée par Pierre Desmarais.

L'activité d'Eugène Achard dans le monde du périodique pédagogique s'intègre dans une vaste entreprise de l'imprimé qui se structure autour de la Librairie générale canadienne. Les "Pages bibliographiques" de L'École canadienne peuvent être considérées comme des catalogues de la Librairie générale canadienne. Dès la onzième page du premier numéro, un volume de L.-O. David est proposé, il est indiqué : « En vente à la librairie Beauchemin, aux bureaux de L'École canadienne et dans les principales librairies. (11) » Eugène Achard annonce aussi ses propres volumes dans les pages bibliographiques, ce qui survient pour la première fois en octobre 1925. En 1927, la publicité est essentiellement tournée vers la ruche écolière qui devient le nouveau cheval de bataille. Toutefois, en 1928-29 et 1929-30 les liens entre L'École canadienne et La ruche écolière deviennent moins apparents et la publicité est moins fréquente. La publicité concerne des livres publiés par d'autres éditeurs et libraires-éditeurs, principalement Beauchemin et Granger parmi les entreprises canadiennes-françaises. Des livres édités en France sont aussi offerts, ils proviennent principalement des éditeurs Téqui, Mame et Plon. Il est fort probable que Beauchemin soit à l'origine de l'importation de ces volumes. À la suite du départ d'Eugène Achard, il y a toujours une chronique sur les dernières parutions mais le caractère de celles-ci est beaucoup moins commercial. Les auteurs et éditeurs canadiens-français sont toujours à l'honneur. Parmi ceux-ci, nommons Albert Lévesque, la librairie d'Action canadienne-française et, bien entendu, Beauchemin.

Étant un organe officiel de la CECM, la revue publie des communiqués pour montrer les réalisations et l'expansion de la commission scolaire. Elle annonce notamment l'ouverture de nouvelles écoles, ou des nominations à des postes d'importance. On trouve aussi des documents officiels de la CECM, par exemple des concours ou des comptes-rendus de réunions. En septembre 1932 est fondée la Bibliothèque de la CECM. Pratiquement tous les numéros de la revue à partir de cette date contiennent un article sur cette bibliothèque ou une liste des nouvelles acquisitions.

Orientation

L'École canadienne revêt un caractère clairement nationaliste canadien-français et catholique durant toute la durée de sa publication. C'est particulièrement vrai pour les périodes durant lesquelles la revue est dirigée par Eugène Achard et Rex Desmarchais. Durant ces deux périodes, la littérature occupe une place très importante, en particulier la poésie. La langue française est aussi mise à l'avant-plan. La littérature enfantine occupe elle aussi une place importante dans la revue. Ce n'est évidemment pas surprenant avec la présence d'Eugène Achard, mais cet intérêt est conservé à la suite de son départ. En particulier à partir de 1946-47 avec une série d'article de Joseph Brunet intitulé L'enfant et la lecture. L'encouragement à la lecture, en particulier littéraire, et à l'utilisation d'un français adéquat sont parmi les priorités des dirigeants de L'École canadienne. Cette attention portée à la langue est accrue à partir de 1953-54, quand Rex Desmarchais est nommé rédacteur en chef adjoint. En fait, Desmarchais devient le véritable dirigeant de la revue à partir de cette date; René Guénette décède l'année suivante.

Durant la période de direction d'Eugène Achard, la revue est divisée en deux parties : Pédagogie générale et Programmes mensuels. Les exercices, qui sont des compléments aux programmes et aux manuels scolaires, sont le véritable cœur de la revue. Les principales disciplines traitées sont le français, les mathématiques, la religion, les sciences, l'hygiène et la comptabilité. Eugène Achard se charge des programmes de français et de religion. Certains rédacteurs de ces exercices deviennent ensuite auteurs de manuels scolaires. Par exemple, le programme de physique est réalisé par J. Chrusten (12) et celui d'hygiène par Joseph-Albert Baudouin (13). Certaines personnes impliquées dans la revue proviennent des communautés religieuses enseignantes. Par exemple, le programme d'anglais est réalisé par le frère Henri des Frères de l'instruction chrétienne (FIC) et soeur Sainte-Anne-Marie de la Congrégation Notre-Dame (CND) réalise une série d'articles sur l'enseignement de l'histoire de l'Église en 1926-27. Une place importante revient aux instituteurs et institutrices de la CECM, principalement pour les exercices.

En mai 1926, paraît pour la première fois la rubrique Rédaction par l'image d'Eugène Achard (14). Cet exercice est réalisé à partir d'une image que chaque élève doit posséder et provient du Bulletin paroissial. Le Bulletin paroissial en question était-il imprimé par Arbour et Dupont? En février 1927, Arbour et Dupont annoncent qu'ils vendent les gravures pour la Rédaction par l'image (15). Il s'agit sans aucun doute des prémisses au supplément La Ruche écolière qui se charge d'ailleurs d'imprimer les images nécessaires à cet exercice dès septembre 1927. Durant cette même seconde année apparaît une autre rubrique illustrée qui est intitulée Une chanson par mois et qui provient du Livre de musique de Claude Augé, publié par Beauchemin (16). Cette rubrique passe dans la ruche écolière à partir de septembre 1927.

Dès le septième numéro dirigé par René Guénette, en mars 1931, le nom des deux divisions de la revue change, elles sont désormais nommées « générale » et « scolaire ». Cette catégorisation connaît quelques changements par la suite. Elle se stabilise en 1948 autour des rubriques « Culture générale », « Culture professionnelle », « Documents officiels » et « Le monde de l'éducation ».

Avec l'arrivée de René Guénette en septembre 1930, les exercices et la programmation mensuels diminuent en importance: « Nous restons persuadés qu'aucune revue pédagogique ne doit suppléer même aux détails de la préparation de classe du maître. (17) » Ils demeurent toutefois bien présents, mais disparaissent presque totalement à la fin de la décennie 1940. Plusieurs personnages de notoriété publique au Canada français, parmi les plus importants auteurs de manuels scolaires, s'impliquent dans la revue suite à l'arrivée de René Guénette. Nommons Jean Bruchési (18), Mgr Camille Roy (19) et Jean-Marie Laurence (20). La collaboration de ce dernier avec L'École canadienne est importante et de longue durée puisque c'est lui qui est le principal spécialiste de la langue française dans la revue sous la direction de Rex Desmarchais à partir de la seconde moitié de la décennie 1950.

Une attention importante est portée, dès la première année de René Guénette, au développement psychologique et physiologique de l'enfant. Les articles qui concernent la culture physique deviennent fréquents. Dans la seconde moitié de la décennie 1930, l'attention portée à ce domaine prend de l'ampleur (21). À la même période, s'ajoutent des articles qui concernent le civisme. Par la manière dont ils sont traités, ces domaines forment un bloc homogène. En effet, la psychologie est traitée sous un angle moral, voire de prescriptions sociales et civiques. Sous la plume d'Aurèle Daoust, la psychologie des enfants, ou l'hygiène mentale, devient un secteur d'attention primordial à partir de 1952-53. Lorsque Rex Desmarchais devient rédacteur de L'École canadienne, Aurèle Daoust, le spécialiste de la psychologie, se voit confier le poste de secrétaire de la rédaction. L'attention portée au développement psychologique et physique de l'enfant et au civisme est directement liée aux exigences de la religion proposée dans le Québec de la décennie 1950. Les attitudes sociales et personnelles présentées se structurent à l'intérieur d'un cadre établi par les hauts représentants québécois de l'Église catholique. Le devoir revient à chacun d'appliquer ces préceptes, chacun doit porter sa croix avec fierté et dévouement. Les exigences de la vie religieuse sont graduellement renforcées au Québec à partir de la décennie 1930 et apparaissent clairement dans la décennie 1950. Ce renforcement est évident au fil des volumes de la revue. L'École canadienne est un véhicule idéal pour la propagation de cet idéal puisqu'elle s'adresse aux professeurs qui enseignent à la plus importante masse de jeunes de la province, à Montréal. Par conséquent, le rôle qui est dévolu aux enseignants est aussi renforcé.

Un effort permanent est d'ailleurs suggéré aux institutrices et instituteurs dans l'optique d'un développement continu de leurs connaissances. On les pousse à lire beaucoup, notamment par l'entremise des articles qui concernent la bibliothèque. En 1937, P. Chavigny écrit : "«Qui ne sait pas lire ou lit sans savoir profiter de ses lectures est un imperfectible qui, toute son existence, n'acquerra que peu ou rien. (22) » Comme corollaire des exigences civiques adressées en particulier aux enfants, les exigences de perfectionnement adressées aux institutrices et instituteurs se renforcent. En 1954-55, l'abbé Jean St-Louis rédige une série d'articles sur les devoirs du professeur. Celui-ci n'est pas le dernier venu puisqu'il est nommé en octobre 1955 «visiteur ecclésiastique en chef de nos écoles ». L'abbé St-Louis rédige en 1956-57 deux articles intitulés " Pour théologiser son enseignement " dans lesquels il propose aux professeurs la lecture de synthèses théologiques en plusieurs volumes.

À partir de 1932-33 sont publiés quelques articles sur les méthodes nouvelles en éducation. Ce sont des articles d'ordre clairement pédagogique. Toutefois, ces articles sont très rares. Comme le mentionne Robert Gagnon : « L'École canadienne n'est pas à proprement parler une revue pédagogique. ( ) (C)e n'est qu'en 1979, avec Dimensions, que la CECM se dotera d'une vériatable revue pédagogique. (23) »

À partir de 1931-32 une attention particulière est portée à l'orientation professionnelle, en particulier vers des métiers d'ordre technique ou commercial. La revue présente des établissements scolaires techniques et des domaines professionnels particuliers. En fait, la revue s'adapte à la clientèle du nouveau primaire supérieur (classes de 9e, 10e et 11e années) créé en 1929. D'ailleurs des articles s'adressent ouvertement aux professeurs qui enseignent à cette clientèle adolescente (24). Dans la première moitié de la décennie 1950 la question de l'orientation professionnelle devient systématique, elle est ici intimement liée à la promotion des différents cours professionnels offerts par les établissements de la CECM. Toutefois, sous la direction de Rex Desmachais, la revue abandonne presque totalement ce secteur.

L'année 1931-32 de L'École canadienne est marquée par une série d'articles sur la lecture de l'Évangile (25), ce qui est plutôt innovateur pour l'époque au Québec de la part d'une revue catholique. Toutefois, cette approche est abandonnée à la fin de la décennie 1930 et est plutôt remplacée par un retour au catéchisme. Ensuite, dans la décennie 1950, l'étude des textes bibliques prend véritablement de l'importance, et ce jusqu'à la fin de la publication de L'École canadienne. Le spécialiste de la revue dans ce domaine est René-Salvator Catta. Cette attention portée au Texte est liée au mouvement de renouveau catéchétique, fortement influencé par le christocentrisme.

Sur le plan sociétal, on assiste, encore ici, à un renforcement des prescriptions qui proviennent des milieux cléricaux. Les articles de L'École canadienne qui concernent la famille prennent beaucoup d'importance au début de la décennie 1950. En 1952-53, le chanoine Raoul Drouin rédige une série d'articles sur la famille chrétienne : « Ce n'est pas la société qui doit sauver la famille; c'est la famille qui doit sauver la société, et en sauvant la famille, la société se sauvera elle-même. (26) » Il s'agit du point de départ d'une vaste critique qui vise une réforme moraliste de la société moderne. En ce qui concerne la femme, il est à noter qu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs articles concernent la jeune fille et son rôle dans la société. Ces articles proposent une vision qui est, jusqu'à un certain point, novatrice pour l'époque. Toutefois, dans la décennie 1950, dans le cadre des articles sur la famille, la vision traditionnelle des sphères séparées est à l'avant-plan. Toujours sur le plan sociétal, la critique du modernisme est renforcée par la censure à partir de 1954-55. Gérard Tessier, auteur du volume Face à l'imprimé obscène : plaidoyer en faveur d'une littérature saine de 1955, devient un collaborateur régulier de la revue. Ses articles concernent évidemment en premier lieu les lectures, mais aussi la musique.

Comme il l'a déjà été mentionné, les articles deviennent de plus en plus exigeants par rapport au vécu religieux. Aussi, la société moderne est fermement critiquée par les auteurs des articles. L'apostolat du laïcat est en quelque sorte la somme de ces deux idées. Ainsi, après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux articles concernent l'Action catholique sous plusieurs formes. Le scoutisme est aussi vivement encouragé. Les principaux auteurs qui traitent de ces domaines sont Jean-Louis Houle et Réginald Guérin.

Notes

(1) André Beaulieu, Jean Hamelin, La presse québécoise des origines à nos jours. Tome sixième, 1920-1934, Sainte-Foy, Presses de l'Université Laval, 1984, p. 96-97.

(2) Paul Aubin a recensé 6 titres et 24 éditions de manuels scolaires rédigés par Eugène Achard. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 1er août 2007.

(3) Jacques Michon, Histoire de l'édition au Québec au XXe siècle. Volume 1 : La naissance de l'éditeur, 1900-1939, Montréal, Fides, 1999, p. 374. Ces informations proviennent de la thèse de Manon Poulin.

(4) Robert Gagnon, Histoire de la Commission des Écoles catholiques de Montréal. Le développement d'un réseau d'écoles publiques en milieu urbain, Montréal, Boréal, 1996, p. 174.

(5) « L'École canadienne », sept. 1930, p. 97.

(6) Le catalogue d'André Beaulieu et Jean Hamelin et le catalogue Iris de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) sont incertains tant qu'aux années de fin de parution de ces deux revues, 1942 pour L'École primaire et 1945 pour La Ruche littéraire. Des numéros ultérieurs n'ont pas été retracés. Notons qu'une erreur semble s'être glissée dans le catalogue de Beaulieu et Hamelin par rapport à la date du changement de nom pour La Ruche littéraire qu'ils situent en octobre 1930 : voir « La Ruche littéraire », dans Beaulieu et Hamelin, op. cit., p. 151. ; or la Bibliothèque nationale du Québec possède des numéros de La Ruche écolière jusqu'à mai 1934. C'est en juin 1934 que le nouveau titre apparaît, selon le catalogue de BAnQ, voir : http://catalogue.banq.qc.ca/cap_fr.html. En date du 1er août 2007.

(7) « À nos lecteurs, à nos amis », L'École canadienne, 1/1, juin 1925, p. 40.

(8) L'École Canadienne, 1/5, décembre 1925, p. 137.

(9) « La Ruche littéraire » dans Beaulieu et Hamelin, loc. cit., p. 151.

(10) « L'École primaire », dans Beajulieu et Hamelin, op. cit., p. 220-221.

(11)Eugène Achard, « Vient de paraître », L'École canadienne, 1/1, juin 1925, p. 11.

(12) J. Chrusten est l'auteur du manuel Formulaire mathématique à l'usage des élèves de 7e et 8e année et des candidats au diplôme supérieur qui est publié cinq fois par les Frères des écoles chrétiennes entre 1930 et 1963. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 5 août 2007.

(13) Joseph-Albert Baudouin est l'auteur du manuel Cours d'hygiène - édition scolaire, approuvé en 1932 et édité en 1935. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 5 août 2007.

(14) Eugène Achard, « La rédaction par l'image », L'École canadienne, 1/10, mai 1926, p. 397. Eugène Achard transforme cet exercice en manuel scolaire et le publie à la librairie générale canadienne en 1943. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 5 août 2007.

(15) L'École canadienne, 2/6, février 1927, publicité en deuxième de couverture. Sur cette même page de publicité, Arbour et Dupont offrent la reliure de la première année complète (1925-26) de L'École canadienne.

(16) Cette rubrique paraît pour la première fois en décembre 1926. L'École canadienne, 2/4, décembre 1926, p. 174.

(17) « Tout un programme », L'École canadienne, 6/1, septembre 1930, p. 2.

(18) Jean Bruchési est auteur de manuels d'histoire du Canada publiés à sept reprises entre 1933 et 1954. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 6 août 2007.

(19) Entre 1907 et 1959, les manuels de littérature canadienne de Mgr Camille Roy sont publiés à 39 reprises. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 6 août 2007.

(20) Les manuels de français de Jean-Marie Laurence connaissent 46 publications de 1945 à 1979. http://www.bibl.ulaval.ca/ress/manscol/. En date du 6 août 2007.

(21) Notons en particulier : M.-D. Mony, « Rôle de la psychologie dans l'éducation », L'École canadienne, 12/5, janvier 1937, p. 236-237.

(22) P. Chavigny, « Savoir lire utilement », L'École canadienne, 12/8, avril 1937, p. 340-341.

(23) Gagnon, op. cit., p.174.

(24) Par exemple : Alexandre Dupré, « La botanique à l'école primaire supérieure », L'École canadienne, 7/5, janvier 1932, p. 219-221.

(25) Cette série s'amorce avec : P. Flynn, « Pourquoi lit-on si peu l'Évangile? », L'École canadienne, 7/1, septembre 1931, p. 20-22.

(26) Raoul Drouin, « Des âmes tempérés », L'École canadienne, 28/1, septembre 1952, p. 37.

Guillaume Laforce     

Page modifiée le : 16-05-2016
 

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