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1988

xxx. Liste du matériel didactique autorisé par le ministre de l’éducation - Éducation  préscolaire et enseignement primaire - 1988-1989. Québec, Ministère de l’ éducation, 1988. 67 p.

“INTRODUCTION

Le ministère de l’Education du Québec vous présente la liste du matériel didactique autorisé pour les écoles qui dispenseront l’éducation préscolaire et l’enseignement primaire en 1988-1989. Cette publication comprend seulement les titres approuvés en fonction des nouveaux programmes d’études.

Partage des responsabilités

La Loi sur l’Instruction publique fait obligation au ministère de l’Education d’approuver les livres de classe et autres ressources didactiques (article 17), et aux commissions scolaires de mettre gratuitement ces ressources à la disposition des élèves (articles 189 et 197). A l’intérieur de ce cadre général, le directeur de l’école choisit les manuels scolaires et le matériel didactique (article 32.4) utilisés dans son école. Sur ces questions, la commission scolaire et la direction de l’école doivent consulter les comités d’école et de parents si ceux-ci l’ont demandé (articles 51.1 et 52.3).

Rôle-clé des milieux scolaires

Bien que les cotes et les renseignements qui apparaissent dans la liste qui suit informent sur le niveau de respect des critères d’approbation et constituent des indices sérieux sur la qualité exigée du matériel didactique autorisé, il reste aux milieux scolaires à y faire des choix. Pour cette tâche, il est indispensable que tous les intervenants posent des jugements critiques et contribuent aux décisions en toute connaissance de cause et en fonction des besoins de leur milieu.

Suppléments à la liste

La mise à jour de la présente liste se fera par le biais de documents d’information intitulés Supplément mettant à jour la liste du matériel didactique autorisé et la liste des dossiers à l’étude pour l’éducation préscolaire et l’enseignement primaire.

Les suppléments, en plus de présenter le matériel récemment approuvé comme matériel de base et comme matériel complémentaire, fournissent tous les titres “nouvellement soumis au Bureau d’approbation et présentement à l’étude comme matériel de base”. Ces suppléments paraissent trois fois par année et complètent la présente liste officielle.

PARTICULARITE DE LA LISTE DE 1988-1989

Le mois de juin 1988 marquant la fin de l’autorisation de beaucoup de manuels, le Bureau d’approbation a reçu des demandes des éditeurs de manuels scolaires afin d’en prolonger l’approbation. Dans la majorité des cas, ces prolongations ont été accordées pour une période de trois ans mais ne seront pas renouvelées à l’échéance. Elles sont indiquées dans cette liste par la phrase suivante: Prolongation de l’autorisation jusqu’à juin 19_.

Remarque

La liste du matériel didactique autorisé pour l’année 1983-1984 demeure valide pour les anciens programmes d’études. Toutes les approbations sont prolongées jusqu’à l’application obligatoire des nouveaux programmes. (p. I)

Catégories de matériel didactique

Le Ministère considère comme du matériel didactique tout ouvrage qui expose, explique ou illustre des notions, ou qui propose des activités pouvant être utiles à l’enseignement.

Matériel de base

Matériel expressément conçu pour l’enseignement, qui correspond à l’ensemble des éléments obligatoires d’un programme d’études et qui est nécessaire aux élèves d’une classe pendant qu’ils suivent ce programme.

Le guide de l’enseignant(e) accompagnant le matériel didactique de base de l’élève appartient à cette catégorie.

Les cahiers d’exercices, non récupérables, peuvent être autorisés par le Ministre s’ils sont prescrits dans le Devis de matériel didactique de base accompagnant chacun des programmes d’études.

Matériel complémentaire

Matériel, conçu particulièrement (mais non exclusivement) pour l’enseignement, qui correspond à certains éléments d’un programme d’études en vigueur et qui est d’usage occasionnel et facultatif en classe.  Pour être approuvé, le matériel didactique complémentaire doit comporter un contenu pédagogique adéquat et être récupérable.

Les dictionnaires d’usage, les codes grammaticaux et les atlas sont considérés par le Ministère comme étant du matériel didactique complémentaire. En conséquence, tous ces ouvrages sont soumis à l’autorisation du Ministre.

Remarque

Le matériel de référence, le matériel littéraire consulté généralement en bibliothèque de même que les livres de chant ou de répertoire musical, sont considérés comme étant du matériel d’intérêt général et, à ce titre, ne nécessitent pas l’autorisation du Ministre.

Critères d’approbation

L’approbation d’un matériel didactique signifie qu’il respecte chacun des critères suivants :

conformité aux exigences didactiques du programme d’études en vigueur; respect du bon usage linguistique ;

respect des valeurs religieuses et morales;

respect du système international d’unités£ respect des exigences du ministère de l’Education visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires ;

respect des règles d’écriture des toponymes.
NOTE:

Les tableaux qui suivent renseignent sur les exigences pédagogiques (critères généraux et intermédiaires) et sur les exigences visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires.

Les matériels approuvés respectent ces exigences. (p. ii)

COTES

Les instruments d’analyse utilisés dans le processus d’approbation du matériel didactique ont été réalisés en fonction du Devis général (Document no. 16-4311-23). Depuis le début de 1986/ dans le cas du matériel de base, ces instruments permettent aux évaluateurs de traduire le résultat de leur analyse, en fonction de certaines exigences pédagogiques, sous la forme de COTES. On peut donc trouver dans le présent répertoire les cotes ainsi attribuées pour les titres récemment approuvés comme matériel de base.

Ces cotes s’appliquent aux critères intermédiaires (voir tableau, page IV) et leur interprétation doit se faire selon la légende qui suit:

COTES:

a TRES SATISFAISANT
b SATISFAISANT
c PEU SATISFAISANT
d INSATISFAISANT

Ce système de cotes s’applique également en ce qui a trait au respect des exigences du ministère de l’Education visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires (voir tableau qui suit).

EXIGENCES VISANT L’ELIMINATION DES STEREOTYPES DISCRIMINATOIRES

STEREOTYPES SEXISTES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente autant de personnages féminins que de personnages masculins.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente de manière également valorisante les personnages féminins et masculins: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.

STÉRÉOTYPES RACISTES OU AUTRES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente 25% (plus ou moins 5%) de personnages associés aux minorités.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente adéquatement les personnages associés aux minorités: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.

Par exemple, une cote “C” peut indiquer que la représentation des personnages féminins pourrait être plus équitable, améliorée.

NOTE: Le système de cotes ne s’applique pas au matériel complémentaire, ni au matériel de base approuvé avant 1986. Seules l’identification des titres et la description des éléments approuvés paraissent dans la liste. A l’occasion, une note explicative peut s’y ajouter. (p. iii)

EXIGENCES PÉDAGOGIQUES

TABLEAU DES CRITÈRES GÉNÉRAUX ET INTERMÉDIAIRES

1er CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL RESPECTE LES ORIENTATIONS DU PROGRAMME.

Critères intermédiaires:

Le matériel fait appel à une démarche d’apprentissage.

Le matériel intègre les contenus notionnels au processus dedéveloppement des habiletés et des attitudes.

Le matériel puise dans le vécu de l’écolier ou de l’élève.

Le matériel intègre l’évaluation au processus d’apprentissage.

2e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL ABORDE LA MAJEURE PARTIE DES OBJECTIFS ET DES CONTENUS OBLIGATOIRES DU PROGRAMME.
Critères intermédiaires:

Le matériel propose des moyens d’atteindre la majeure partie des objectifs obligatoires.

Le matériel propose des moyens d’aborder la majeure partie des contenus jugés nécessaires.

Le matériel reflète la progression préconisée par le programme.

Le matériel propose des contenus actuels, exacts et objectifs.

3e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADAPTÉ AUX CONDITIONS DE LA PRATIQUE.

Critères intermédiaires:

Le matériel tient compte des éléments de politique qui conditionnent la pratique scolaire.

Le matériel tient compte des ressources physiques et financières des établissements scolaires.
Le matériel tient compte du rôle de l’enseignant(e), en vue de faciliter l’acte pédagogique.

4e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADÉQUAT DANS SA FORME.

Critères intermédiaires:

La facture du matériel est adéquate.

La mise en pages du matériel est adéquate.

La composition et l’impression du matériel est adéquate.”  (p. iv).

1988

xxx. Liste du matériel didactique autorisé par le ministre de l’éducation - Enseignement secondaire formation générale - 1988-1989. Québec, Ministre de l’éducation, 1988. 60 p.

“INTRODUCTION

Le ministère de l’Education du Québec vous présente la liste du matériel didactique autorisé pour les écoles qui dispenseront l’enseignement secondaire général  en 1987-1988. Cette publication comprend seulement les titres approuvés en fonction des nouveaux programmes d’études.

Partage des responsabilités

La Loi sur l’Instruction publique fait obligation au ministère de l’Education d’approuver les livres de classe et autres ressources didactiques (article 17), et aux commissions scolaires de mettre gratuitement ces ressources à la disposition des élèves (articles 189 et 197). A l’intérieur de ce cadre général, le directeur de l’école choisit les manuels scolaires et le matériel didactique (article 32.4) utilisés dans son école. Sur ces questions, la commission scolaire et la direction de l’école doivent consulter les comités d’école et de parents si ceux-ci l’ont demandé (articles 51.1 et 52.3).

Rôle-clé des milieux scolaires

Bien que les cotes et les renseignements qui apparaissent dans la liste qui suit informent sur le niveau de respect des critères d’approbation et constituent des indices sérieux sur la qualité exigée du matériel didactique autorisé, il reste aux milieux scolaires à y faire des choix. Pour cette tâche, il est indispensable que tous les intervenants posent des jugements critiques et contribuent aux décisions en toute connaissance de cause et en fonction des besoins de leur milieu.

Supplément à la liste

La mise à jour de la présente liste se fera par le biais de documents d’information intitulés Supplément mettant à jour la liste du matériel didactique autorisé et la liste des dossiers à l’étude pour l’éducation préscolaire et l’enseignement secondaire, formation générale.

Les suppléments, en plus de présenter le matériel récemment approuvé comme matériel de base et comme matériel complémentaire, fournissent tous les titres “nouvellement soumis au Bureau d’approbation et présentement à l’étude comme matériel de base”. Ces suppléments paraissent trois fois par année et complètent la présente liste officielle.

PARTICULARITE DE LA LISTE DE 1988-1989

Le mois de juin 1988 marquant la fin de l’autorisation de beaucoup de manuels, le Bureau d’approbation a reçu des demandes des éditeurs de manuels scolaires afin d’en prolonger l’approbation. Dans la majorité des cas, ces prolongations ont été accordées pour une période de trois ans mais ne seront pas renouvelées à l’échéance. Elles sont indiquées dans cette liste par la phrase suivante: Prolongation de l’autorisation jusqu’à juin 19_.

Remarque

La liste du matériel didactique autorisé pour l’année 1983-1984 demeure valide pour les anciens programmes d’études. Toutes les approbations sont prolongées jusqu’à l’application obligatoire des nouveaux programmes. (p. I)

Catégories de matériel didactique

Le Ministère considère comme du matériel didactique tout ouvrage qui expose, explique ou illustre des notions, ou qui propose des activités pouvant être utiles à l’enseignement.

Matériel de base

Matériel expressément conçu pour l’enseignement, qui correspond à l’ensemble des éléments obligatoires d’un programme d’études et qui est nécessaire aux élèves d’une classe pendant qu’ils suivent ce programme.

Le guide de l’enseignant(e) accompagnant le matériel didactique de base de l’élève appartient à cette catégorie.

Les cahiers d’exercices, non récupérables, peuvent être autorisés par le Ministre s’ils sont prescrits dans le Devis de matériel didactique de base accompagnant chacun des programmes d’études.

Matériel complémentaire

Matériel, conçu particulièrement (mais non exclusivement) pour l’enseignement, qui correspond à certains éléments d’un programme d’études en vigueur et qui est d’usage occasionnel et facultatif en classe.  Pour être approuvé, le matériel didactique complémentaire doit comporter un contenu pédagogique adéquat et être récupérable.

Les dictionnaires d’usage, les codes grammaticaux et les atlas sont considérés par le Ministère comme étant du matériel didactique complémentaire. En conséquence, tous ces ouvrages sont soumis à l’autorisation du Ministre.

Remarque

Le matériel de référence, le matériel littéraire consulté généralement en bibliothèque de même que les livres de chant ou de répertoire musical, sont considérés comme étant du matériel d’intérêt général et, à ce titre, ne nécessitent pas l’autorisation du Ministre.

Critères d’approbation

L’approbation d’un matériel didactique signifie qu’il respecte chacun des critères suivants :

conformité aux exigences didactiques du programme d’études en vigueur; respect du bon usage linguistique ;

respect des valeurs religieuses et morales;

respect du système international d’unités£ respect des exigences du ministère de l’Education visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires ;

respect des règles d’écriture des toponymes.

NOTE:

Les tableaux qui suivent renseignent sur les exigences pédagogiques (critères généraux et intermédiaires) et sur les exigences visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires.

Les matériels approuvés respectent ces exigences. (p. ii)

COTES

Les instruments d’analyse utilisés dans le processus d’approbation du matériel didactique ont été réalisés en fonction du Devis général (Document no. 16-4311-23). Depuis le début de 1986/ dans le cas du matériel de base, ces instruments permettent aux évaluateurs de traduire le résultat de leur analyse, en fonction de certaines exigences pédagogiques, sous la forme de COTES. On peut donc trouver dans le présent répertoire les cotes ainsi attribuées pour les titres récemment approuvés comme matériel de base.

Ces cotes s’appliquent aux critères intermédiaires (voir tableau, page IV) et leur interprétation doit se faire selon la légende qui suit:

COTES:

a TRES SATISFAISANT
b SATISFAISANT
c PEU SATISFAISANT
d INSATISFAISANT
Ce système de cotes s’applique également en ce qui a trait au respect des exigences du ministère de l’Education visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires (voir tableau qui suit).

EXIGENCES VISANT L’ELIMINATION DES STEREOTYPES DISCRIMINATOIRES

STEREOTYPES SEXISTES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente autant de personnages féminins que de personnages masculins.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente de manière également valorisante les personnages féminins et masculins: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.

STÉRÉOTYPES RACISTES OU AUTRES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente 25% (plus ou moins 5%) de personnages associés aux minorités.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente adéquatement les personnages associés aux minorités: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.

Par exemple, une cote “C” peut indiquer que la représentation des personnages féminins pourrait être plus équitable, améliorée.

NOTE: Le système de cotes ne s’applique pas au matériel complémentaire, ni au matériel de base approuvé avant 1986. Seules l’identification des titres et la description des éléments approuvés paraissent dans la liste. A l’occasion, une note explicative peut s’y ajouter. (p. iii)

EXIGENCES PÉDAGOGIQUES

TABLEAU DES CRITÈRES GÉNÉRAUX ET INTERMÉDIAIRES

1er CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL RESPECTE LES ORIENTATIONS DU PROGRAMME.

Critères intermédiaires:

Le matériel fait appel à une démarche d’apprentissage.

Le matériel intègre les contenus notionnels au processus dedéveloppement des habiletés et des attitudes.

Le matériel puise dans le vécu de l’écolier ou de l’élève.

Le matériel intègre l’évaluation au processus d’apprentissage.

2e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL ABORDE LA MAJEURE PARTIE DES OBJECTIFS ET DES CONTENUS OBLIGATOIRES DU PROGRAMME.

Critères intermédiaires:

Le matériel propose des moyens d’atteindre la majeure partie des objectifs obligatoires.

Le matériel propose des moyens d’aborder la majeure partie des contenus jugés nécessaires.

Le matériel reflète la progression préconisée par le programme.

Le matériel propose des contenus actuels, exacts et objectifs.

3e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADAPTÉ AUX CONDITIONS DE LA PRATIQUE.

Critères intermédiaires:

Le matériel tient compte des éléments de politique qui conditionnent la pratique scolaire.

Le matériel tient compte des ressources physiques et financières des établissements scolaires.
Le matériel tient compte du rôle de l’enseignant(e), en vue de faciliter l’acte pédagogique.

4e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADÉQUAT DANS SA FORME.

Critères intermédiaires:

La facture du matériel est adéquate.

La mise en pages du matériel est adéquate.

La composition et l’impression du matériel est adéquate.”  (p. iv).

1988

xxx. Liste du matériel didactique autorisé par le ministre de l’éducation - Enseignement secondaire formation générale - Supplément - 1988-1989. Québec, Ministre de l’éducation, 1988. 36 p.

“INTRODUCTION

Le ministère de l’Education du Québec présente le premier supplément mettant à jour La liste du matériel didactique autorisé pour l’enseignement secondaire (formation professionnelle) 1988-1989. Cette publication comprend les titres approuvés en fonction des nouveaux programmes d’études de même que ceux approuvés en fonction des anciens programmes depuis la publication de la Liste en avril 1988. Il complète ainsi la liste officielle (document n° 16-4052-23).

La prochaine liste officielle sera publiée en juin 1989 et ne comprendra que des titres approuvés en fonction des nouveaux programmes d’études.

Partage des responsabilités

La Loi sur l’instruction publique fait obligation au ministère de l’Education d’approuver les livres de classe et autres ressources didactiques (article 17), et aux commissions scolaires de mettre gratuitement ces ressources à la disposition des élèves (articles 189 et 197). A l’intérieur de ce cadre général, le directeur ou la directrice d’école choisit les manuels scolaires et le matériel didactique (article 32.4) qui seront utilisés dans son école. Sur ces questions, la commission scolaire et la direction de l’école doivent consulter les comités d’école et de parents, si ceux-ci l’ont demandé (articles 51.1 et 52.3).

Rôle-clé des milieux scolaires

Bien que les critères d’approbation actuellement en vigueur constituent des indices sérieux sur la qualité exigée du matériel didactique autorisé, il reste aux milieux scolaires à faire des choix. Pour cette tâche, il est indispensable que tous les intervenants posent des jugements critiques et contribuent aux décisions en toute connaissance de cause et en fonction des besoins de leurs milieux.

Remarque

La Liste du matériel didactique autorisé pour l’année 1988-1989 demeure valide pour les anciens programmes d’études. Toutes les approbations sont prolongées jusqu’à l’application obligatoire des nouveaux programmes.

Note

Pour des raisons d’ordre technique, nous avons, dans certains cas, substitué à la fin du titre des cours trois points entre parenthèses (...). Les titres complets des cours paraissent dans les programmes dont ils font partie.”

1988

xxx. Liste du matériel didactique autorisé par le ministre de l’éducation - Enseignement secondaire formation professionnel 1988-1989. Québec, Ministère de l’éducation, 1988.

“INTRODUCTION

Le ministère de l’Education du Québec vous présente la liste du matériel didactique autorisé pour les écoles qui dispenseront l’enseignement secondaire m(formation professionnelle) en 1988-1989.

Partage des responsabilités

La Loi sur l’Instruction publique fait obligation au ministère de l’Education d’approuver les livres de classe et autres ressources didactiques (article 17), et aux commissions scolaires de mettre gratuitement ces ressources à la disposition des élèves (articles 189 et 197). A l’intérieur de ce cadre général, le directeur de l’école choisit les manuels scolaires et le matériel didactique (article 32.4) utilisés dans son école. Sur ces questions, la commission scolaire et la direction de l’école doivent consulter les comités d’école et de parents si ceux-ci l’ont demandé (articles 51.1 et 52.3).

Rôle-clé des milieux scolaires

Bien que les cotes et les renseignements qui apparaissent dans la liste qui suit informent sur le niveau de respect des critères d’approbation et constituent des indices sérieux sur la qualité exigée du matériel didactique autorisé, il reste aux milieux scolaires à y faire des choix. Pour cette tâche, il est indispensable que tous les intervenants posent des jugements critiques et contribuent aux décisions en toute connaissance de cause et en fonction des besoins de leur milieu. (p. I)

Catégories de matériel didactique

Le Ministère considère comme du matériel didactique tout ouvrage qui expose, explique ou illustre des notions, ou qui propose des activités pouvant être utiles à l’enseignement.

Matériel de base

Matériel expressément conçu pour l’enseignement, qui correspond à l’ensemble des éléments obligatoires d’un programme d’études et qui est nécessaire aux élèves d’une classe pendant qu’ils suivent ce programme.

Le guide de l’enseignant(e) accompagnant le matériel didactique de base de l’élève appartient à cette catégorie.

Les cahiers d’exercices, non récupérables, peuvent être autorisés par le Ministre s’ils sont prescrits dans le Devis de matériel didactique de base accompagnant chacun des programmes d’études.

Matériel complémentaire

Matériel, conçu particulièrement (mais non exclusivement) pour l’enseignement, qui correspond à certains éléments d’un programme d’études en vigueur et qui est d’usage occasionnel et facultatif en classe.  Pour être approuvé, le matériel didactique complémentaire doit comporter un contenu pédagogique adéquat et être récupérable.

Les dictionnaires d’usage, les codes grammaticaux et les atlas sont considérés par le Ministère comme étant du matériel didactique complémentaire. En conséquence, tous ces ouvrages sont soumis à l’autorisation du Ministre.

Remarque

Le matériel de référence, le matériel littéraire consulté généralement en bibliothèque de même que les livres de chant ou de répertoire musical, sont considérés comme étant du matériel d’intérêt général et, à ce titre, ne nécessitent pas l’autorisation du Ministre.

Critères d’approbation

L’approbation d’un matériel didactique signifie qu’il respecte chacun des critères suivants :

conformité aux exigences didactiques du programme d’études en vigueur; respect du bon usage linguistique ;

respect des valeurs religieuses et morales;

respect du système international d’unités£ respect des exigences du ministère de l’Education visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires ;

respect des règles d’écriture des toponymes.

NOTE:

Les tableaux qui suivent renseignent sur les exigences pédagogiques (critères généraux et intermédiaires) et sur les exigences visant l’élimination des stéréotypes discriminatoires.

Les matériels approuvés respectent ces exigences. (p. ii)

EXIGENCES PÉDAGOGIQUES

1er CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL RESPECTE LES ORIENTATIONS DU PROGRAMME.

Critères intermédiaires:

Le matériel fait appel à une démarche d’apprentissage.

Le matériel intègre les contenus notionnels au processus dedéveloppement des habiletés et des attitudes.

Le matériel puise dans le vécu de l’écolier ou de l’élève.

Le matériel intègre l’évaluation au processus d’apprentissage.

2e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL ABORDE LA MAJEURE PARTIE DES OBJECTIFS ET DES CONTENUS OBLIGATOIRES DU PROGRAMME.

Critères intermédiaires:

Le matériel propose des moyens d’atteindre la majeure partie des objectifs obligatoires.

Le matériel propose des moyens d’aborder la majeure partie des contenus jugés nécessaires.

Le matériel reflète la progression préconisée par le programme.

Le matériel propose des contenus actuels, exacts et objectifs.

3e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADAPTÉ AUX CONDITIONS DE LA PRATIQUE.

Critères intermédiaires:

Le matériel tient compte des éléments de politique qui conditionnent la pratique scolaire.

Le matériel tient compte des ressources physiques et financières des établissements scolaires.
Le matériel tient compte du rôle de l’enseignant(e), en vue de faciliter l’acte pédagogique.

4e CRITÈRE GÉNÉRAL: LE MATÉRIEL EST ADÉQUAT DANS SA FORME.

Critères intermédiaires:

La facture du matériel est adéquate.

La mise en pages du matériel est adéquate.

La composition et l’impression du matériel est adéquate.

EXIGENCES VISANT L’ÉLIMINATION DES STÉRÉOTYPES DISCRIMINATOIRES

STÉRÉOTYPES SEXISTES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente autant de personnages féminins que de personnages masculins.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente de manière également valorisante les personnages féminins et masculins: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.

STÉRÉOTYPES RACISTES OU AUTRES:

1. Représentation (aspect quantitatif)

Le matériel présente 25% (plus ou moins 5%) de personnages associés aux minorités.

2. Valorisation (aspect qualitatif)

Le matériel présente adéquatement les personnages associés aux minorités: au travail, dans le contexte familial, dans des situations de loisirs ou de jeux.” (p. iii).

1988

xxx. La valorisation du pluralisme culturel dans les manuels scolaires - Avis présenté à la Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration du Québec - Adopté à la réunion du Conseil des Communautés culturelles et de l'Immigration le 10 juin 1988. S.l., Conseil des Communautés culturelles et de l'immigration du Québec, [1988]. 47 p. Isbn: 2-550-19150-7
«Table des matières»

Avant-propos ....................
1
1. L'impact de la nouvelle dynamique ethnique sur le système scolaire québécois ....................
3
1.1 Une société en mutation ....................
3
1.2 Un nouveau défi pour l'école ....................
4
2. Vers une définition de l'éducation interculturelle ....................
7
2.1 Un concept en évolution ....................
7
2.2 Le matériel didactique sans le processus d'éducation interculturelle ....................
8
2.3 La lutte aux stéréotypes dans les manuels scolaires .................... 10
2.4 Le traitement de la diversité et du pluralisme .................... 13
3. Le traitement de la diversité ethnique, raciale et culturelle dans les manuels scolaires ....................
17
3.1 Le matériel de langue française .................... 18
3.1.1 Les acquis
.................... 19
3.1.2 Les lacunes
.................... 22
3.2 Le matériel didactique de langue anglaise .................... 22
3.2.1 Les acquis
.................... 22
3.2.2 Les lacunes
.................... 23
[i]
4. Recommandations .................... 25
Annexes .................... 35
Notes bibliographiques .................... 37
Composition du Conseil des communautés culturelles et de l'Immigration du Québec .................... 41
Le Comité des Communautés culturelles .................... 43
Groupe de travail sur la valorisation du pluralisme dans les manuels scolaires .................... 45
Liste des participants à la consultation .................... 47
[ii]
Avant-propos
Le présent avis fait suite à une demande de madame Louise Robic, Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration du Québec, qui a exprimé sa préoccupation de faire de l'école québécoise un milieu favorable au rapprochement des cultures et à l'apprentissage des relations interethniques et interraciales harmonieuses. La poursuite d'un tel objectif exige, selon la Ministre, que les instruments pédagogiques utilisés dans les écoles primaires et secondaires du Québec, en particulier les manuels scolaires, contiennent des éléments d'éducation interculturelle et valorisent les différentes cultures, tout en évitant de véhiculer ou d'entretenir des préjugés.

Le Conseil des Communautés culturelles et de l'Immigration a donc examiné le matériel didactique pour en mesurer la pertinence et l'adéquation en regard de cette problématique. Pour ce faire, le Conseil a procédé à une analyse de contenu d'un échantillon de manuels, approuvés par le ministère de l'Éducation, présentement utilisés dans les écoles francophones et anglophones du Québec. Le Conseil a également consulté un groupe de personnes dont l'expertise sur la question est largement reconnue.

Les propositions que le Conseil avance dans ce document se fondent ainsi sur les résultats de ces deux opérations.

[1]

L'impact de la nouvelle dynamique ethnique sur le système scolaire québécois

[...]

Vers une définition de l'éducation interculturelle

[...]

2.3 La lutte aux stéréotypes dans les manuels scolaires

De nombreuses recherches basées sur des analyses de contenu systématiques du matériel didactique ont dénoncé, dans une variété de contextes, l'existence de stéréotypes ou de perspectives ethnocentriques dans le traitement des groupes ethniques et raciaux minoritaires et du phénomène de la diversité culturelle (16-17-18). Cette prise de conscience a permis d'amorcer un processus de révision du matériel didactique pour en éliminer les biais les plus flagrants (19), aux États-Unis (20) et dans divers autres pays (21); même si l'ensemble de ces efforts présentent des contradictions et témoignent de la difficulté à définir des critères à partir desquels le traitement de la diversité culturelle deviendrait un élément positif d'éducation interculturelle, un consensus minimal existe sur la nécessité de transmettre, à travers le matériel didactique, des connaissances et des attitudes en regard de la valorisation du pluralisme.

Au Québec, la problématique de l'éducation interculturelle ne s'est posée que depuis peu de temps, surtout en milieu francophone. Nombre d'intervenants des communautés culturelles et des milieux scolaires se sont intéressés depuis quelques années à la question et ont fait connaître leurs préoccupations devant les lacunes d'un matériel didactique resté très largement monoculturel.

[10]

Faisant écho aux difficultés soulevées par le milieu, le rapport Chancy (7) a recommandé l'implication du ministère de l'Éducation dans le dossier; en effet, la production locale de matériel didactique complémentaire pour l'éducation interculturelle ne pouvait plus répondre au défi que représente une redéfinition de l'ensemble des outils pédagogiques dans un sens pluraliste.

L'on sait que le ministère de l'Éducation, par le truchement du Bureau d'approbation du matériel didactique, s'est impliqué de façon remarquable dans l'élimination des stéréotypes discriminatoires au sein du matériel didactique, au début des années 80.

La grille d'analyse des stéréotypes (22) assure une représentation quantitative et qualitative adéquate des diverses minorités; au sein de ces groupes, tels que définis par la Charte de droits et libertés de la personne du Québec, on accorde une place spécifique aux communautés culturelles vivant au Québec et présentant des caractéristiques ethniques et raciales minoritaires par rapport à la communauté québécoise francophone, de souche plus ancienne. On s'est ainsi assuré, au moins minimalement, de la présence de ces communautés dans le matériel soumis à l'approbation, et d'une présentation diversifiée. Le ministère de l'Éducation a donc joué un rôle appréciable dans la promotion d'attitudes positives en regard de l'intégration de tous dans une

[11]

société commune, et de la promotion de l'égalité des chances par la lutte à la discrimination et au racisme. Cependant, il reste beaucoup à faire du côté de la valorisation du pluralisme qui constitue le second volet de l'éducation interculturelle. La lutte aux stéréotypes n'assure pas forcément une présentation adéquate des groupes et des cultures dans leurs différences. On peut même penser que, de peur d'entretenir des stéréotypes, les concepteurs de matériel évitent justement d'aborder la question de différences culturelles, et préfèrent présenter les membres des minorités dans des situations les plus similaires possibles à celles du groupe majoritaire. En insistant d'autre part sur la notion de personnage, liée à celle de stéréotype, on ne peut que difficilement évaluer le traitement «scientifique» et objectif de notre problématique, dans des matières à contenu comme l'histoire ou la géographie, surtout au niveau secondaire; en effet, un tel traitement repose davantage sur la transmission de connaissances et d'informations de qualité, que sur des images positives. Enfin, la disparition des stéréotypes les plus apparents et les plus grossiers, au sein du matériel didactique, ne garantit pas toujours l'élimination des biais ethnocentriques plus subtils - et d'autant plus pernicieux qu'ils sont moins évidents - dans le traitement des thématiques se rapportant à la diversité ethnique et culturelle. Plus complexe que la notion de stéréotype, l'ethnocentrisme réfère non pas à une vision fausse (qu'il faut corriger), mais plutôt à une vision partielle (qu'il faut enrichir).

[12]

2.4 Le traitement de la diversité et du pluralisme: un débat complexe

Si la lutte aux stéréotypes et à la discrimination fait l'objet d'un large consensus chez les experts et au sein de la population, il en va autrement de la valorisation du pluralisme, lorsqu'on s'éloigne des propositions générales pour aborder des questions concrètes et précises. A titre d'exemples, en voici quelques-unes qui illustrent la complexité du débat dans lequel les consensus sont loin d'être établis:

  1. La représentation des groupes d'autres origines dans les manuels scolaires doit-elle être proportionnelle à leur importance démographique dans l'ensemble de la société d'accueil afin de refléter la réalité globale, ou doit-on privilégier les groupes d'appartenance des enfants effectivement présents dans un secteur spécifique afin de faciliter l'identification à des modèles positifs? Dans le cas des Québécois francophones, le deuxième choix ne risque-t-il pas de propager l'image d'une diversité culturelle liée à l'immigration récente?

  2. Doit-on viser à influencer les attitudes des élèves en faisant la promotion du pluralisme ou à développer leurs connaissances et leur esprit critique face à la question de la diversité ethnique et culturelle?
    [13]

  3. Doit-on privilégier la culture des communautés culturelles ici et maintenant (qui risque parfois, comme toute culture populaire, d'apparaître comme bien limitée) ou insister sur celle du pays d'origine (plus riche mais qui risque de véhiculer la conception de ces groupes comme étrangers à la réalité québécoise et ne pas correspondre au vécu des enfants des communautés culturelles)?

  4. Doit-on insister sur la culture matérielle (plus facilement comprise par les élèves mais pouvant donner lieu à une vision folklorique) ou favoriser une présentation de la culture abstraite (valeurs, réalisations, relations personnelles)? Si l'on opte pour le second choix, comment le faire de façon accessible aux élèves sans tomber dans le piège d'une présentation simpliste, voire stéréotypée?

  5. Doit-on présenter la culture comme un tout relativement homogène et statique ou comme une réalité dynamique et contradictoire? Le second choix semble correspondre plus aisément à la réalité de la fusion des cultures dans un contexte migratoire mais est perçu par certaines personnes des communautés culturelles comme favorisant l'assimilation au modèle dominant. Qu'en pensent les enfants minoritaires? Veulent-ils appartenir et être identifiés comme appartenant à leur culture d'origine définie de façon rigide?
    [14]

  6. Doit-on accepter l'idéologie du relativisme culturel (respect intégral des différences culturelles) même dans le cas où certains éléments des cultures présentés semblent s'opposer à des principes fondamentaux de notre société (condition féminine, relation à l'autorité ou à la tradition, etc.)?

  7. Comment éviter que la présentation des différences n'accentue le sentiment de distance et d'aliénation de la majorité envers les minorités? D'autre part, comment susciter chez les étudiants, au-delà de la prise de conscience des différences, un sentiment d'empathie basé sur des caractéristiques communes et l'envie du partage interculturel?

  8. Doit-on insister plutôt sur les aspects positifs de l'expérience vécue par les communautés culturelles afin de transmettre une image valorisante de ces groupes? Par ailleurs, lorsqu'on aborde les phénomènes de conflits inter-ethniques, de racisme et de discrimination, comment ne pas susciter un «effet pervers» de définition des membres des communautés culturelles comme des "problèmes"?
  9. Quelles relations devraient exister entre l'éducation internationale et l'éducation interculturelle? En d'autres mots, comment éviter que la nécessaire présentation de la situation problématique dans les pays en voie de
    [15]

développement et des inégalités à l'échelle planétaire n'influence négativement la perception par la majorité de l'image des élèves issus de communautés originaires du Tiers-Monde (et même parfois, par effet d'entraînement, de l'ensemble des minorités visibles)?

Il est évident qu'une réponse univoque à ces questions est impossible, d'autant plus que la définition des éléments qui assureraient un traitement équilibré de la problématique relève non seulement de considérations pédagogiques (âge des élèves, nature de la matière enseignée...) mais aussi de choix de société sur lesquels les divers groupes ont à se prononcer.

[16]

3. Le traitement de la diversité ethnique, raciale et culturelle dans les manuels scolaires

Le bilan qui suit découle d'une analyse de contenu effectuée sur un échantillon de manuels de langue française et de langue anglaise, approuvés par le ministère de l'Éducation; ils sont utilisés dans les écoles primaires et secondaires pour l'enseignement de la langue maternelle (français et anglais), l'enseignement religieux, la formation personnelle et sociale, les sciences humaines (histoire et géographie), l'éducation économique, l'économie familiale et la biologie.

L'analyse a porté sur le corpus réel, c'est-à-dire sur ce qui est effectivement écrit par les auteurs et non sur ce qui aurait pu être écrit et qui ne l'est pas. Elle est axée sur le traitement des groupes ethniques minoritaires et de leurs cultures dans leurs spécificités et leurs différences. Étant donné le caractère relativement bien documenté de l'analyse du traitement des groupes autochtones dans le matériel didactique (23) et l'existence de guides pédagogiques destinés à orienter les concepteurs par rapport à cette question (24), l'analyse s'est principalement intéressée à la présence des groupes minoritaires d'origine immigrante. Ce choix semble répondre aux priorités actuelles en matière d'éducation interculturelle dans les écoles du Québec: nous avons vu précédemment comment la nouvelle dynamique résulte

[17]

de la présence de ces groupes dans le système scolaire, de leur intégration et de leur visibilité accrues au sein de la société.

L'analyse de contenu a ainsi permis de mettre en évidence:

  • les forces et les faiblesses du matériel en regard de la problématique de valorisation du pluralisme;

  • les différences et les similitudes, dans les tendances observées entre le matériel de langue française et celui de langue anglaise.

3.1 Le matériel de langue française

Le constat d'ensemble est plutôt positif. Par rapport au matériel déjà examiné en 83-84 (18), l'évolution dans le corpus de 86-87 apparaît rapide et marquée. Une telle situation témoigne du rôle dynamique que certaines institutions scolaires et le gouvernement peuvent jouer dans la promotion de l'éducation interculturelle.

[18]

3.1.1 Les acquis

Pour l'ensemble du corpus analysé on constate:

  • une importance quantitative appréciable de la présence minoritaire dans la plupart des matières, sous forme d'un traitement intégratif ou spécifiquement pluraliste;

  • un traitement positif du personnage de l'enfant issu d'une communauté culturelle: il est perçu comme personne-ressource capable d'une contribution enrichissante;

  • une unanimité remarquable chez les auteurs à attribuer un impact positif au phénomène de la diversité culturelle. On retrouve ainsi une grande variété et une forte représentativité des cultures abordées, illustrées par des éléments concrets;

  • un traitement intéressant des droits humains, du racisme et de la discrimination: condamnation claire des situations de racisme; nette prise de position en faveur des victimes, exemples concrets du racisme tant individuel qu'institutionnel. Ce thème fait d'ailleurs l'objet d'un développement appréciable;
    [19]

  • une perspective moins ethnocentrique dans l'analyse des phénomènes tels que l'immigration, ou les relations inter-communautaires: on insiste largement sur l'impact positif de l'immigration, on s'intéresse davantage au vécu des immigrants et à leur adaptation; on fait place à des perspectives différentes dans l'analyse des conflits interethniques, à des exemples positifs dans les relations interethniques; même s'ils sont encore peu fréquents;

  • une ouverture plus marquée sur le monde; on aborde le thème des inégalités mondiales de façon plus nuancée, et il y a un véritable souci de faire comprendre les liens entre ces inégalités et la dynamique migratoire internationale.

3.1.2. Les lacunes

  • un manque d'intégration de la dimension multiculturelle dans l'ensemble du matériel didactique; encore peu de place au pluralisme comme thème principal d'étude; un traitement encore largement monoculturel de thèmes tels que l'alimentation et les fêtes au primaire, la famille et les valeurs au secondaire;
    [20]

  • une surreprésentation de personnages issus des communautés culturelles d'implantation récente, surtout de réfugiés arrivant «en situation de catastrophe»; même s'il s'agit d'une réalité partagée par une fraction importante de la clientèle scolaire, on n'entretient pas moins l'image de l'étranger, receveur ou demandeur d'aide, aux dépens d'images plus positives;

  • une conception de la diversité culturelle comme un phénomène extérieur au lecteur, et lié à la présence d'immigrants; les cultures sont uniquement présentées telles que vécues dans le pays d'origine aux dépens d'une vision plus permanente et plus enracinée de ces réalités dans le contexte québécois; une tendance à privilégier les aspects matériels des cultures au détriment d'éléments plus complexes mais tout aussi importants (ex.: les valeurs); le traitement de ce thème est plutôt superficiel;

  • une vision encore stéréotypée des pays du Tiers-Monde, souvent présentés comme responsables de leur sous-développement, dépendants et passifs.

[21]

3.2 Le matériel didactique de langue anglaise

L'analyse du matériel didactique de langue anglaise a surtout permis de circonscrire les points de similitude et de divergence dans le traitement de notre problématique par rapport au matériel de langue française.

3.2.1 Les acquis

  • malgré une présence quantitative moins forte des minorités dans l'ensemble du corpus, on note un traitement beaucoup plus intégré de la problématique pluraliste, souvent mentionnée à l'occasion du traitement des divers thèmes;

  • le traitement des personnages issus surtout des communautés culturelles d'implantation plus ancienne transmet davantage un message d'enracinement et de permanence de la diversité que l'image de l'étranger en quête d'aide;

  • la diversité culturelle constitue une caractéristique sociale persistant à travers les générations; on s'adresse presque toujours à un public conçu comme multiculturel; on aborde plus volontiers les aspects plus abstraits des cultures; ce thème fait l'objet d'études plus approfondies que dans le
    [22]

    matériel de langue française, notamment des analyses plus complexes des aspects contradictoires et du caractère dynamique des cultures présentées;

  • quant aux autres thèmes, on remarque une grande similitude de traitement avec le matériel de langue française (racisme et discrimination, relations inter-communautaires, immigration).

3.2.2 Les lacunes

  • faiblesse de la problématique des inégalités mondiales en relation avec la présence des communautés culturelles au Québec et dans les autres provinces du Canada;

  • importance moins marquée de la présence minoritaire;

  • manque de représentativité par rapport au contexte québécois des communautés culturelles: nette sous-représentation des représentants des communautés d'immigration récente, de leurs cultures, de leurs difficultés spécifiques d'adaptation, de la situation dans certains pays du Tiers-Monde d'où proviennent ces personnes.

[23]

4. Recommandations

Considérant que

-L'accueil de la différence n'est pas spontané mais exige l'acquisition de l'aptitude à saisir et comprendre les différences;

-l'éducation interculturelle est devenue une nécessité dans un contexte social où la diversité ethnique, raciale et culturelle est de plus en plus prononcée;

-l'école, par sa mission éducative, est «un des lieux privilégiés où le pluralisme a droit de cité et où le droit à la différence doit s'exprimer concrètement";*

-parmi l'ensemble des mesures prônées pour promouvoir l'éducation interculturelle, le matériel didactique joue un rôle primordial dans la transmission des connaissances et la formation des attitudes chez les jeunes;

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* Ministère de l'éducation, L'école québécoise: énoncé de politique et plan d'action, Québec, 1979, pp. 17-18.
[25]

Constatant d'autre part que:

- malgré les efforts consentis et les progrès réalisés, des faiblesses subsistent dans le matériel didactique, ce qui en fait un outil d'éducation interculturelle encore imparfait;

- la valorisation du pluralisme au sein du matériel didactique exige l'atteinte de plusieurs objectifs, soit une représentation juste de la réalité multiethnique, multiraciale et multiculturelle qui caractérise notre société, la reconnaissance explicite de la diversité et l'identification de tous à cette réalité, une représentation objective et dénuée d'ethnocentrisme des phénomènes reliés à la diversité, la valorisation des membres des communautés culturelles; la lutte au racisme et à la discrimination, ainsi que l'étude plus approfondie des différentes cultures.

[26]

Le conseil des communautés culturelles et de l'immigration soumet les propositions suivantes:

Pour une représentation juste de la réalité multiethnique, multiculturelle et multiraciale de la société

Le conseil recommande:

4.1     que le matériel didactique reflète mieux l'importance relative des communautés culturelles d'implantation plus ancienne (ex.: grecque, italienne, portugaise...) et celle des communautés d'immigration plus récente (ex.: latino-américaine, vietnamienne, libanaise...) en proposant des exemples variés.

* * *

Pour favoriser la reconnaissance explicite de la diversité ethnique, raciale et culturelle au sein de la société et faciliter l'identification de tous à cette réalité

Le conseil recommande:

4.2 le matériel didactique propose des exemples précis et variés d'aspects de cultures effectivement présents au pays, et souligne davantage leurs dimensions spécifiquement québécoises et canadiennes;

4.3 que le matériel didactique identifie les personnages issus des communautés culturelles, non seulement par leur ethnie d'origine mais aussi par leur appartenance à part entière à la société commune, en utilisant, pour les décrire, des termes qui mettent en évidence leur enracinement dans cette société.

[27]

4.4 que le matériel didactique présente la diversité des cultures comme un phénomène permanent et constant chez les citoyens d'origines diverses, et non comme un phénomène transitoire ou extérieur à la réalité des lecteurs, en évitant de se limiter à des exemples de cultures vécues uniquement dans le pays d'origine;

4.5 que le matériel didactique s'adresse plus explicitement à un public conçu comme multiculturel, en utilisant un «nous collectif» qui inclue les élèves de toutes origines et non seulement les québécois francophones de souche plus ancienne;

4.6 que le matériel didactique mette plus d'accent sur l'impact positif de la diversité culturelle en incitant les élèves de toutes origines à profiter de l'enrichissement qu'elle représente pour le milieu scolaire et pour la société dans son ensemble;

4.7 que les élèves de toutes origines et des deux secteurs linguistiques prennent connaissance, dans le cadre des programmes d'enseignement, des politiques canadienne et québécoise à l'égard de la diversité ethnique, raciale et culturelle, ainsi que des actions entreprises dans ce domaine par les gouvernements aux paliers fédéral et provincial.

* * *

Pour une représentation équilibrée et objective des phénomènes liés à la diversité

Le conseil recommande:

4.8 que les programmes de sciences humaines, notamment au niveau secondaire, accordent uh meilleur équilibre au traitement des différentes thématiques liées au phénomène de la diversité, par exemple,

  • en évitant que les préoccupations de la société d'accueil (politiques d'immigration et ses conséquences sur la société) ne prennent une importance démesurée par rapport au vécu des groupes ethniques (situation dans le pays d'origine, expérience migratoire, processus d'adaptation...);
    [28]

  • en présentant les conflits interethniques et intercommunautaires non seulement sous l'angle démolinguistique mais aussi dans leurs aspects économiques, culturel...;

  • en dépassant l'approche technique ou statistique dans la description des communautés et en faisant plus de place à leur histoire concrète, aux plans économique, social, culturel et politique;

4.9 que le matériel didactique aborde autant les aspects positifs que les dimensions plus problématiques des phénomènes liés à la diversité, par des exemples plus variés. Ainsi,

  • des exemples de relations interethniques positives (collaboration entre groupes) ne devraient pas être négligés au profit d'aspects conflictuels, même si ces derniers sont plus visibles et mieux documentés;

  • sans minimiser a priori les difficultés que pourrait impliquer la diversité culturelle au sein de la société, les conséquences positives de l'immigration, en termes d'apport économique et culturel, devraient être plus souvent mentionnées;

  • les exemples relatifs à la mobilité et au succès de certaines personnes ou communautés culturelles ne devraient pas amener à sous-estimer les dimensions plus problématiques (difficultés d'intégration, inégalités, discrimination en emploi, etc.);

  • un seul et même groupe ne devrait pas toujours être identifié comme l'unique responsable des problèmes, ou à l'inverse, la perpétuelle victime des autres groupes;

4.10 que les programmes de sciences humaines au secondaire et le matériel didactique afférent assurent un traitement plus relativiste des questions liées au pluralisme, particulièrement là où il y a absence de consensus social, en rendant accessibles aux étudiants l'ensemble des faits établis et toutes les interprétations contradictoires qu'on peut en faire;

4.11 que ces programmes assurent par ailleurs la présentation des grandes orientations sociales, culturelles, linguistiques que s'est données la société québécoise pour son développement futur.

[29]

* * *

Pour la valorisation des personnages issus des communautés culturelles

Le conseil recommande

4.12 que le matériel didactique présente les personnages membres des communautés culturelles non seulement dans des situations de vie en tout point similaires à celles de la majorité, mais aussi sous des aspects qui leur sont spécifiques; et ce, dans une proportion de deux mentions intégratives pour une pluraliste;

4.13 que le matériel didactique présente le personnage de l'enfant issu d'une communauté culturelle non pas uniquement comme un demandeur ou un receveur d'aide, mais aussi comme une personne active et autonome, capable de résoudre les problèmes;

4.14 que le matériel didactique s'attache davantage à susciter et développer chez le lecteur, un sentiment d'empathie envers les personnages d'enfants provenant des communautés culturelles,

  • en mettant en évidence le plaisir qu'on retire d'une relation d'amitié interculturelle;

  • en montrant le caractère commun de certaines difficultés que peuvent partager les enfants de toutes origines;

  • en donnant la parole à des enfants des communautés culturelles pour présenter leurs expériences, tout en leur prêtant parfois des modes d'expression humoristiques;

  • en faisant exprimer par des enfants québécois francophones de souche plus ancienne des attitudes positives.
    [30]

* * *

Pour la lutte au racisme et à la discrimination

Le conseil recommande:

4.15 que le matériel didactique illustre, par des exemples précis et plus variés, les pratiques racistes ou discriminatoires ainsi que les atteintes à la dignité et aux droits humains, et persiste à les condamner explicitement;

4.16 que le matériel didactique suscite de façon plus marquée chez le lecteur un sentiment d'empathie envers le victimes,

  • en leur donnant la parole;

  • en mettant en valeur les solutions qu'elles ont trouvées pour lutter pour leurs droits;

  • en démontrant, à l'aide d'exemples concrets, que tout le monde peut être victime de discrimination.

* * *

Pour l'étude plus complète et plus approfondie des cultures

Le conseil recommande:

4.17 que les programmes de sciences humaines accordent une plus grande place aux diverses cultures;

4.18 que ces programmes s'attachent davantage au traitement d'aspects plus abstraits de ces cultures (valeurs, rôle de la famille, situation de la femme...);

4.19 que le matériel didactique afférent propose des analyses plus complexes des cultures en insistant davantage sur l'adaptation des cultures ethniques au contexte de la communauté d'accueil, sur leur évolution à travers le temps, sur les différences internes entre les groupes et entre les individus au sein d'une même communauté culturelle.

[31]

Le conseil des communautés culturelles et de l'immigration recommande aussi:

4.20 que les élèves de toutes origines soient sensibilisés, dans le cadre de leur scolarité, à la réalité des inégalités mondiales et aux liens de ce phénomène avec la dynamique migratoire internationale, tout en leur soulignant l'importance d'autres facteurs, telles des considérations sociopolitiques.

* * *

Pour mettre en oeuvre l'ensemble des recommandations touchant les programmes d'enseignement et le matériel didactique

Le conseil recommande:

4.22 que le ministère de l'éducation du Québec soit désigné l'organisme gouvernemental responsable de cette mise en oeuvre;

4.23 que soit créé, pour en assurer le suivi et assister le ministère de l'éducation dans sa tâche, un comité conjoint composé de représentants du ministère de l'éducation, du ministère des communautés culturelles et de l'immigration et du conseil des communautés culturelles et de l'immigration;

4.24 que le ministère de l'éducation du Québec voie à définir, à partir des recommandations afférentes aux manuels scolaires, des critères opérationnels de valorisation du pluralisme, en vue de les intégrer au processus d'approbation ou d'exigence de révision du matériel didactique conçu pour le primaire-secondaire;

[32]

4.25 que le ministère de l'éducation du Québec voie à élaborer un guide à l'intention des producteurs et des concepteurs de matériel didactique, afin de les aider à respecter ces critères dans leurs productions;

4.26 que le ministère de l'éducation du Québec s'assure, dans l'exercice des responsabilités susmentionnées de la participation et de la collaboration de partenaires privilégiés tels les intervenants du milieu scolaire, les représentants des communautés culturelles, les spécialistes de l'éducation interculturelle;

4.27 que le ministère de l'éducation du Québec prenne, en collaboration avec les commissions scolaires, les mesures nécessaires pour la mise sur pied de cours de perfectionnement destinés aux directions d'école et au corps enseignant, et portant sur l'utilisation du matériel didactique.

Par ailleurs, considérant que

- l'éducation interculturelle constitue, dans l'école, un nouveau défi non seulement pour l'enseignement comme tel, mais aussi pour l'ensemble des services complémentaires;

- pour assurer ce défi, l'école doit mettre à contribution toutes les ressources éducatives, l'enseignant n'en étant pas le moindre;

- les programmes de formation interculturelle destinés aux maîtres sont encore rares et limités;

- l'école ne peut agir effectivement qu'avec l'appui de l'ensemble des institutions sociales;

[33]

Le conseil recommande également:

4.28 que les programmes d'enseignement favorisent davantage l'étude des langues étrangères en accordant une plus grande place à cet enseignement;

4.29 les bibliothèques scolaires intègrent à leurs collections des oeuvres d'auteurs appartenant à d'autres cultures, notamment celles que véhiculent les différentes communautés ethniques présentes au Québec;

4.30 que les universités intègrent à leurs programmes de formation des maîtres (formation initiale et formation en cours d'emploi) la préparation à une pédagogie interculturelle, axée sur des pratiques d'écoute, de dialogue, de décodage de symboles et signes culturels, de comparaison et d'acceptation des différences;

4.31 le conseil invite les milieux scolaires où ont lieu des initiatives de pédagogie interculturelle à les faire connaître et à les partager;

4.32 le conseil invite les milieux scolaires à adopter des pratiques pédagogiques et scolaires (politiques, approches, organisation scolaire...) qui tiennent compte davantage des caractéristiques multiethniques, multiraciales et multiculturelles de leurs clientèles.

[34]

[...]

Notes bibliographiques

[...]

7. Rapport du Comité sur l'école québécoise et le communautés culturelles, Québec, 1985.

[37]

[...]

16. McDiarmid, G., et Pratt, D., Teaching prejudice. Toronto, Oise, 1971.

[38] 17. Preiswerk, R. et Perrot, D., Ethnocentrisme et Histoire: l'Afrique, l'Amérique indienne et l'Asie dans les manuels occidentaux, Paris, Editions Anthropos, 1975.

18. McAndrew, M., "Le Tiers-Monde dans les programmes et les manuels d'histoire et de géographie au secondaire au Québec", (Rapport de recherche), Montréal, McGill-Uqam, 1985. 19. Ontario Ministry of Education, Race, Religion and Culture in Ontario's School Material, Toronto, 1980.

20. Council on Interracial Books for Children, «Human and anti-human values in children's books: A content rating instrument for educators and concerned parents: Guidelines for the future», New York, Racism and Sexism Resource Center for Education, 1976.

21. Unesco, L'éducation pour la compréhension internationale, Paris, 1959.

"L'éducation pour la compréhension, la coopération et la paix internationale et l'éducation relative aux droits de l'Homme", conférence intergouvernementale, Paris, avril 1983.

22. Ministère de l'Éducation, Grille d'analyse des stéréotypes discriminatoires dans le matériel didactique, Québec, 1985, (version révisée 1987).

23. Arcand, B., Vincent, S., L'image de l'Amérindien dans les manuels scolaires du Québec, Montréal, Éd. Hurtubise, 1981.

24. Ministère de l'éducation, "Vers une perception plus juste des Amérindiens et des Inuits", Coordination des activités en milieux amérindien et inuit, Québec, 1983.

[...]

[39]

[...]

Groupe de travail sur la valorisation du pluralisme culturel dans les manuels scolaires.

Président du groupe de travail:
Dominique de Pascale
Vice-président aux communautés culturelles

Membres:
Raymond Paquin
Vice-président à l'immigration

Robert Attar

Kofi Sordzi

Juanita Westmoreland-Traoré,

Chargée du dossier:
Hoa Nguyen
Agente de recherche (CCCI)

Consultante:
Marie McAndrew

Secrétariat:
Rosalia Diakiw
Michèle Hudon
Louise Simard

Randy M. Mylik, dont le mandat s'est terminé en juin 1987, a également contribué aux travaux du Groupe de travail.

[45]

Liste des participants à la consultation

Le conseil remercie de leur précieuse collaboration tous les organismes mentionnées ci-après qui ont bien voulu répondre à son invitation, dans le cadre de la consultation sur l'éducation interculturelle et le matériel didactique.

1. Alliance des professeurs de Montréal

2 Association de directeurs d'école de Montréal

3. Collectif de recherches interculturelles, Université de Sherbrooke

4. Commission des écoles catholiques de Montréal

5. Commission des écoles protestantes du Grand Montréal

6. Commission des droits de la personne

7. Commission scolaire Jérôme-le-Royer

8. Commission scolaire Ste-Croix

9. Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec

10. Ministère de l'éducation
Direction des ressources didactiques
Services éducatifs aux communautés culturelles

11. Provincial association of catholic teachers

12. Provincial association of protestant teachers

13. Société des éditeurs de manuels scolaires du Québec

14. Société des professeurs de géographie du Québec

15. Société des professeurs d'histoire du Québec."

[47]
1988
Bourbeau, Nicole. C'est pas lisable! (sic) - La lisibilité des textes didactiques - Guide pratique. Sherbrooke, Collège de Sherbrooke, 1988. 161 p. ISBN: 2-9209-1611-4

"Sommaire

Ce guide pratique a été conçu à l'intention des professeurs de l'ordre collégial, qu'ils soient auteurs ou simples utilisateurs de textes didactiques. Il vise deux objectifs: d'abord leur faire prendre conscience des difficultés des textes et ensuite leur suggérer des moyens concrets pour rendre ces textes accessibles à la clientèle collégiale.

Ce document considère la lisibilité sous deux angles, celui de la langue utilisée et celui du contenu à transmettre. Le chapitre sur la langue passe en revue les caractéristiques qui rendent lisibles certains types de mots et certaines structures syntaxiques. Le chapitre sur le contenu montre comment le degré d'abstraction, la densité et la cohérence du texte influent sur sa lisibilité."

1988
Thibaudeau, Michel. Guide pour l'élimination des stéréotypes discriminatoires dans le matériel didactique. Québec, Ministère de l'éducation, 1988. 82 p. Isbn 2-5501-4112-1

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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