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Sources imprimées

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1875

xxx. Liste des livres approuvés par le conseil de l'instruction publique depuis sa formation jusqu'à ce jour. S.l., s.n., [1875?]. 8 p.

[Cette liste, non datée, comprend au moins un titre qui en est à sa première édition en 1875: Les causeries agricoles de Barnard].

N.B. Les lettres E. M. A., indiquent les livres approuvés pour les Ecoles Elémentaires, les Ecoles Modèles et les Académies respectivement. Les lettres C. et P. Indiquent les livres approuvés par le Bureau Catholique ou par le Bureau Protestant.

Livres français.

Lecture.

Syllabaire, pour les écoles élémentaires seulement, par MM. Juneau et Lacasse. Québec, 1868. E.
Le Premier Livre de l'Enfance, par Poitevin. E.
Le Nouveau Traité des Devoirs du Chrétien, publié par les Frères des Ecoles Chrétiennes. E.
Nouvelle Méthode pour apprendre à bien lire, par F. E. Juneau.
Lectures Instructives et Amusantes en manuscrit, par F. P. B. E. C.
Nouveaux éléments de la Civilité Chrétienne, pour les écoles élémentaires seulement, C. Delagrave, Paris. E.
Les Petites Fleurs de Poésie, par le Révd. M. Nantel. [1]
Le livres des enfants, J.B. Côté. E.
La Méthode de Lecture Rationelle [sic], en 10 tableraux.
Premier Livre de Lecture avec tableaux, par les Frères de la Doctrine Chrétienne.
Livre de Lecture à haute voix, par le Rév. P. Lagacé. 13 oct. 1875

Grammaire.

Grammaire de L'homond, édition de Julien, et les exercices sur la même. E.
La série des Cours de Grammaire de Julien et les exercices sur iceux. M.
Grammaire française élémentaire, par F. P. B. E.
La grammaire complète de Poitevin. M. A.
Traité d'analyse grammaticale, par le même. M. A.
Traité d'analyse logique, par le même. M. A.
Cours complet de dictées, par le même M. A.
La grammaire du premier âge, par le même. E.
La grammaire élémentaire, par le même. E.
Cours Gradué, par le même.
Grammaire française, par F. P.B. E.
Grammaire et Lucan, revue par M. Michaud. E. M.
Abrégé de la Grammaire Française, deuxième édition, par C. J. L. Lafrance, Québec, 1867. E. M.
Traité d'analyse grammaticale, par N. Lacasse. Québec, 1867. E. M.
Les Eléments de la grammaire française, par J. B. Cloutier.
Les Eléments de la grammaire française de L'homond, revus, corrigés et augmentés, par Napoléon Lacasse.
Devoirs grammaticaux et orthographiques, J. B. Cloutier.
Les Exercices ortgographiques [sic], Napoléon Lacsasse.

Histoire.

Abrégé de l'Histoire du Canada, par F. X. Garneau. E. M.
Histoire Sainte, par demandes et par réponses, suivie d'un abrégé; de la vie de N. S. Jésus-Christ, à l'usage de la jeunesse, Québec, 1852, imprimé chez T. Carey. E. C.
Histoire sainte, par Drioux. E. M. C. [2]
Histoire de France, par le même. M. E. C.
Histoire d'Angleterre, par le même . E. M. C.
Précis de Mythologie, par le même M. C.
Histoire ancienne, par le même. M. C.
Histoire Ecclésiastique, par le même . M. C.
Histoire du Moyen-Age, ;par le même. M. C.
Histoire du Canada, par le Révd. C. H. Laverdière, A. M. E. M. A. C. et P.
Abrégé de l'Histoire du Canada, par F. X. Toussaint.
Cours d'Histoire, par les Frères de la Doctrine Chrétienne.
A Compendium of the History of Canada and of the other British North American Provinces, par les Frères de la Doctrine Chrétienne.
Tableaux Historiques, par M. C. Chevalier de Zaba.

Géographie.

Abrégé de la Géographie Moderne, publié par la Société d'éducation de Québec. E.
La Géographie Moderne, de M. Holmes. M. A.
Géographie de MM., Montpetit et Deevisme, pour les écoles élémentaires, les écoles modèles et les académies. P. et C.
Abrégé de Géographie de F. X. Toussaint, première et seconde édition ainsi que la version anglaise pour les écoles élémentaires.
Géographie de feu M. l'abbé Holmes revue et corrigée, pour les écoles modèles et académiques.
Abrégé de Géographie Moderne, par F. X. Toussaint. E. M. A.

Mathématiques.

Arithmétique et Tenue des Livres.
Arithmétique de Bouthillier, publiée par MM. Crémazie. E.
Cours d'Arithmétique Commerciale, imprimé chez Eusèbe Senécal. Montréal, 1863. M.
Traité de Calcul Mental, par F. E. Juneau. E. M.
Traité Elémentaire d'Arithmétique, par F. X. Toussaint. E. M.
Traité Elémentaire d'Arithmétique, par L. H. Bellerose, Montréal, 1867. E. M.
Introduction à l'Arithmétique des Frères de la Doctrine Chrétienne. E. [3]
Arithmétique Commerciale de Mensuration et de Comptabilité des Frères de la Doctrine Chrétienne. M. A.
Cours de Tenue des Livres en partie double et en partie simple, imprimé chez Eusèbe Senécal, Montréal, 1861. M.
Tenue des Livres en partie double et en partie simple, par N. Lacasse. E. M.
Manuel de Tenue des Livres, par J. C. Langelier.

Agriculture, Histoire naturelle et pédagogie.

Précis Elémentaire d'Histoire Naturelle, par Zeller. Paris, 1858. M. A.
Traité d'Agriculture Pratique, par J. Perrault, Montréal. 1858. E. M.
Réponses au Programme de Pédagogie et d'Agriculture, par M. l'abbé Langevin. Seconde édition.
Traité de Chimie Agricole, par le Dr. Larue, Québec. 1868. E.
Eléments de Botanique et de Physiologie Végétale, suivis d'une petite flore simple et facile de la :province de Québec, par M. l'abbé Ovide Brunet. R. M. A. C. et P.
Petit Manuel de'Agriculture, par M. le Docteur Hubert Larue.
Les Causeries Agricoles, par M. Barnard.

Livres divers.

Traité de l'Art Epistolaire, Sorel. E. M.
Psautier de David, suivi des Hymnes qui se chantent dans les différents temps d l'année. Mame, Tours, 1858. C.
Nouvelle Méthode d'Ecriture, publiée par Eusèbe Senécal, en sept cahiers. Montréal, 1865. C.
Dictionnaire Classique de Bénard. Edition de 1863. Paris.

Livres mixtes.

Petit Traité de Grammaire Anglaise, à l'usage des Ecoles Primaires, par Charles Gosselin, Québec. E. [4]
Manuel d'Anglais: Grammaire et Thèmes, par P. Sadler, Paris, 1839. E.
Manuel d'Anglais: Thèmes et Syntaxe, par le même, Paris, 1840. E.
Grammaire Pratique de la langue Anglaise, par le même, Paris, 1849. M. A.
Cours de Versions Anglaises, par le même. M. A.
Manuel Classique de Conversation Française et Anglaise, par le même. M. A.
Nouveau Dictionnaire portatif anglais-français et français-anglais, par le même. M. A.
Manuel d'Anglais. Sixième partie: Leçons de Littérature anglaise, par P. Sadler, Paris, 1841.
Manuel d'Anglais. Cinquième partie: Leçons de Littérature Anglaise, par P. Sadler, Paris, 1841.
Manuel d'Anglais. Deuxième partie: Versions et Dialogues, par P. Sadler. Nouvelle éditon. Paris, 1857.
Exercices Anglais, ou cours de Thèmes gradués, par P. Sadler. Douxième édition. Paris, 1857.
Noveau Cours de Langue Anglaise, sur le plan d'Ollendorf. Beauchemin et Valois, Montréal, 1858. E. M.
The Edinburgh High School French Grammar, par Charles Schneider, 1866. M. A.
The Edibnburgh French conversation Reader, par le même, 1866. M. A.
The Edinburgh High School French Manual, par le même, 1867. M. A. The Dominion Phrase Book, professor Darey.

Livres latins et grecs.

First Latin Reader, for the use of Schools, by A. H. Bryce. Fourth Edition, 1864. A.
Second Latin Reader: with Notes and a copious Vocabulary, by A. H. Bryce, 1863. A.
First Greek Reader, for the use of schools, by A. H. Bryce, 1863.
Elementary Latin Grammar, par le Dr. Léonard Schmitz. Publiée par R. Chambers. A.
Elementary Latin Exercises, par le même. Même éditeur. A.
Grammar of the Latin Language, par le même. Même éditeur. [5]
Advanced Latin Exercises. Même éditeur. A.
School Dictionary of the Latin Language, publié par Chambers A.

Livres anglais.

Lecture.

First Book for the use of Schools, publié par J. Lovell. E.
The Metropolitan Illustrated Speller, publié par D. et J. Sadlier et Cie, New-York. E. C.
The Metropolitan Speller and Pictorial Definer, publié par le même. E. C.
The Metropolitan First, Second and Third Readers, publié par le même. E. C.
The Metropolitan Fourth Reader, édition de 1866 pour le Canada. Même éditeurs [sic].
E. M. C.
The Catholic School Book, containing easy and familiar Lessons for the Instruction of Youth. C.
The Duty of the Christian, publié par les Frères des Ecoles Chrétiennes. E. C.
Murray's Spelling book. E.
Word-Expositor and Spelling Guide, a School Manual exhibiting the Spelling, Pronunciation, Meaning and Derivation of all the important and peculiar words in the English language; with copious exercises for Examination and Dictation, by Geeroge Coutie. M. A. 1863. M.
The British Amerian Reader, par Borthwick. E.
The Four Seasons: Being a New No. 3, Nelson's School Series. E.
Andrew»'s Dramatic Reader. E. M. A.

Grammaire.

The principles of English Grammar, par W. Lennie, 1858. E.
English Word-Book, for the use of Schools, a Manual exhibiting the Structure and Etimology of english words, par John Graham, 1863. A.

Histoire.

Lingard's History of England, abridged, for the use of Schools. E. M. C. [6]
Pinnock's Goldsmith Catechism of the History of England. E. P.
Pinnock's Improved Edition of Goldsmith History of England, par W. C. Taylor, L. L., D., Montreal. Lovell, 1859. M. A. P.
History of Canada, for the use of Schools and Families, par J. Roy, Septième édition, 1864. E.M.
A School History of Canada and of the other British North American Provinces, par J. G. Hodgins. M. A.
Dr Mile's [sic] New Series of Histories of Canada, entitled:
1- A New History of Canada, 1534-1867, to serve as a general reader in Secondary or Superior institutions. A. C. et P.
2- A School History of Canada, prepared for the Elementary and Model Schools. E. M. C. et P.
3- The Child's History of Canada, fort the Elementary Schools. E. C. et P.

Géographie.

Lovell's General Geography, par J. G. Hodgins, LL. B., etc., Montréal, 1861. E. M. A. Modern School Geography and Atlas, par James Campbell. E. M.

Arithmétique et tenue des livres.

Arithmetic of the Irish National Series, publiée par J. Lovell. E.
Walkingham's Arithmetic. E.

Elementary Arithmetic in Decimal Currency; designed for the use of Canadian Schools, by John Herbert Sangster, second Edition, carefefully revised, 1861, published by John Lovell. E.
A Comprehensive Systyem of Book-Keeping, by Single and Double Entry, by Thomas R. Johnson, Accountant, Montreal, 1864. E. M.
Treatise on Practical Mathematics, published by the same. A.
2- Juneau's Compendium of Mental Arithmetic. E. M.
Commercial Arithmetic, by the Brothers of the Christian Schools. E. M.
3- Richardson's Arithmetic, with metric tables. E. M. [7]

Agriculture, histoire naturelle et pédagogie.

First Lessons in Scientific Agriculture, for Schools, &c. By J. W. Dawson, LL. D., &c., Montreal, 1868. M. A.
Answers to the Programme on Teaching and Agriculture, by Rev. Langevin, second Edition.
Dawson's Hand Book [sic] of Zoology. M. A.

1875.01
xxx. "Méthode de M. de Zaba pour étudier l'histoire", Journal de l'instruction publique, 19, 1(janv. 1875):14-15.

"L'étude de l'histoire est une des plus importantes occupations de l'esprit humain et en même temps une [sic] des travaux les plus difficiles pour celui qui veut y apporter toute l'attention et le soin qu'exigent la grandeur et la variété du sujet.

On a essayé, jusqu'à ce jour, un grand nombre de systèmes destinés à faciliter cette étude et à venir au secours de la mémoire surchargée. Ces divers systèmes, en général, n'ont pas produit les résultats qu'on en attendait; il restait une lacune immense. Nous croyons que la méthode de M. de Zaba vient de la combler.

Cette méthode est simple, et l'on peut facilement la comprendre et la mettre en pratique. Elle s'applique également à l'histoire générale et aux histoires particulières, et offre le guide le plus sûr que nous connaissions jusqu'à présent pour la mémoire du maître et celle de l'élève.

Nous allons, sans plus de remarques, indiquer les principaux traits de ce nouveau système.

1º Il consiste en une carte ou tableau de huit pieds carrés, ou plus, pour les bibliothèques et les écoles; pour l'usage particulier, il suffit d'un carton de douze pouces carrés que l'on peut facilement plier et mettre dans la poche. Sur ce tableau sont tracés vingt carrés indiquant vingt siècles de l'ère chrétienne et vingt autres carrés indiquant vingt siècles avant Jésus-Christ. Chaque carré d'un siècle contient cent divisions représentant une année chacune. Après un peu de pratique, l'oeil se porte de suite facilement à un carré voulu, tandis que l'esprit se pénètre des événements qui se sont passés pendant l'année que ce carré représente; ces événements sont répartis sur les neuf subdivisions du carré annuel. La planche que nous publions offre l'image d'un carré séculaire avec les subdivisions dont nous venons de parler.

2º La classe et l'espèce des événements historiques sont indiquées par quelques marques peu compliquées et faciles à distinguer l'une de l'autre; et à chaque classe ou espèce on assigne un des neuf compartiments, le même dans chaque carré annuel. Ainsi, le premier compartiment annuel dans chaque carré centenaire est réservé aux titres guerre, bataille, guerre civile;

Le second aux acquisitions par conquête, traité ou mariage;

Le troisième aux calamités telles que peste, conflagrations, persécutions, tremblements de terre, etc.;

La [sic] quatrième aux personnages distingués, leur naissance, leur mort, etc.;

Le cinquième aux avènements et successions des souverains et des princes;

Le sixième aux découvertes géographiques, scientifiques, artistiques, etc;

Le septième aux titres législation, diète, parlement, conseil, congrès, etc;.

Le huitième aux titres révolution, insurrection, conspiration, émeute, etc.; Le neuvième aux titres paix, traité de paix, ligue, etc.

Les symboles employés pour désigner le caractère spécial des événements, par exemple, si une guerre est étrangère ou intérieure, si une découverte est dans le domaine des arts, etc., sont au nombre de trois ou quatre; mais le compartiment même dans lequel est placé un fait indique déjà son caractère général tandis que le carré plus grand donne l'année ou le siècle. [14]

3º Il y a enfin la couleur des marques qui indique le pays ou la nationalité à laquelle le symbole fait allusion. Ainsi, le noir se rapporte à l'histoire romaine, le bleu à l'histoire biblique, avant la venue du Christ. Pour l'ère chrétienne, le noir représente l'empire romain; le bleu, l'église; le rouge, l'Angleterre; le jaune, la France, le vert, l'Amérique. Les indications spéciales sont facilement obtenues par des combinaisons fort simples. Ainsi, une marque rouge et circulaire indiquera une colonie anglaise tandis qu'une marque de la même couleur mais carrée, représentera l'Angleterre." (Le texte est complété par une gravure représentant l'apparence de cet outil pédagogique).

1875.05

"Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique", 19, 5(mai 1875):74-75.

"Le Calculateur universel, par B. Lippens. Ce Calculateur consiste en un tableau de multiplication s'étendant depuis 2 x 11 jusqu'à 99 x 99. Quoique le tableau n'aille pas au delà de deux chiffres, on peut néanmoins, avec son aide, faire un grand nombre de multiplications, même lorsque l'un des facteurs ou les deux facteurs ont trois chiffres et plus; le procédé en est indiqué dans les explications que l'auteur met en tête du tableau; du reste il se conçoit facilement. La division peut aussi se faire au moyen de la même table, en multipliant par 0.05, 0.08, 0.22 &c.

L'usage de ce tableau rendra le même service que les tables d'intérêt et d'escompte, c'est-à-dire, qu'il fera gagner beaucoup de temps en simplifiant l'opération et en assurant l'exactitude du résultat sans qu'on soit obligé de repasser le calcul déjà fait." (p. 75).

1875.06
xxx. "Bulletin Bibliographique", Journal de l'instruction publique, 19, 6(juin 1875):94.

"Le premier livre des enfants, ou Méthode rationnelle de lecture, par J.-B. Cloutier, de l'école normale Laval. 72 pages in-18; Québec, A. Côté et Cie.

Nous avons parcouru ce petit ouvrage que M. Cloutier a eu l'obligeance de nous adresser. Le but de l'auteur est d'aplanir les difficultés que rencontre l'enfant dans l'étude des premiers principes de la lecture. Ces difficultés sont principalement:

1º L'ennui que l'enfant éprouve d'être cloué sur un banc, pendant de longues heures, après la courte leçon qu'il reçoit chaque jour à l'école.

2º La longue série de syllabes qu'il doit parcourir avant d'arriver à réunir deux ou plusieurs sons ensemble, pour en former un mot intelligible;

3º L'anomalie qu'il y a dans la langue française entre certaines combinaisons de lettres et le son réel qu'elles doivent avoir.

Nous avons toujours été en faveur de tout ce qui tend à simplifier l'enseignement et à rendre à l'enfant le travail plus facile et moins ennuyeux. Aussi applaudissons-nous de tout coeur à l'effort que M. Cloutier vient de tenter dans ce sens. Il a fait lui-même l'essai de sa méthode et s'en déclare très-satisfait.

Nous pourrons en parler avec plus de compétence quand nous aurons eu occasion, par nous-même, d'apprécier ses résultats."

1875.07
"Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 19, 7(juillet 1875):110.

"Premier livre de lecture et Lectures courantes, faisant suite au premier livre de lecture, par les Frères des écoles chrétiennes (Le 1er in-18 et le 2d in-12).

Nous avons lu avec attention ces deux petits volumes. Le premier est un abécédaire fait avec beaucoup de soin et contenant plusieurs améliorations importantes. Nous n'avons aucun doute qu'il sera accueilli comme il le mérite. Nous attendrons, toutefois, pour nous prononcer, l'essai qu'on en aura fait. Car, tout modeste que paraisse un A B C, c'est un des livres les plus importants et les plus difficiles à faire.

"Nous nous sentons plus à l'aise pour apprécier les Lectures courantes. C'est un recueil extrêmement bien choisi et bien gradué. Il est fait sur le plan de la Série anglaise. Nous l'avons lu avec intérêt, et nous avons vu avec plaisir qu'il est rédigé à un point de vue canadien. C'est un peu ce qui manquait jusqu'à ce jour dans nos livres le lectures, lesquels sont presque toujours de reproductions des ouvrages européens. Les Lectures courantes traitent un grand nombre de sujets, historiques et scientifiques, dans des termes parfaitement appropriés à la classe des lecteurs auxquelles [sic] elles s'adressent. Elles sont d'ailleurs parfaitement calculées pour servir aux exercices de lecture à haute voix.

Nous ne doutons pas que cet ouvrage ne soit reçu partout avec la plus grande faveur."

1875.09
xxx. "Bulletin bibliographique", Le journal de l'instruction publique, 19, 8-9(août-septembre 1875):136-137.

"Géographie illustrée, à l'usage des écoles chrétiennes de la puissance du Canada, par les frères des écoles chrétiennes; cahier gr. in 4º, 100 pages; Montréal rue Cotté; prix $1.50.

Nous saluons avec un plaisir véritable l'apparition de cette nouvelle géographie que nous désirions depuis longtemps pour nos maisons d'éducation.

Le cahier que nous avons devant les yeux et que nous avons parcouru en entier, est rédigé avec beaucoup de méthode et de clarté. Il contient près de cinquante grandes gravures insérées dans le texte et 35 cartes coloriées, admirablement exécutées. Typographie soignée, papier très fort, cartonnage solide et élégant, rien ne semble avoir été épargné pour faire de ce cahier une oeuvre irréprochable. Nous n'avons pas besoin de faire ressortir toute l'importance qu'a un livre de ce genre pour l'étude de la géographie. De nos jours où les leçons d'intuition (object lessons) sont, avec droit, en si grande faveur, on comprend l'avantage que donne aux élèves le fait d'avoir sous les yeux un ouvrage où le texte offre, en regard, une carte des lieux dont ils ont à apprendre la description, et des gravures qui leur signale [sic] les faits principaux sur lesquels leur mémoire doit s'exercer. Ce cahier n'est pas, à proprement parler, une nouveauté; nous nous souvenons d'avoir étudié notre géographie, il y a quelque vingt-cinq ans, dans un atlas de ce genre; mis c'était dans une école anglaise, et les écoles de notre langue, n'avaient jamais eu jusqu'à cette année, le même avantage. Et puisque nous sommes sur ce sujet, nous devons faire cette remarque pénible que dans les institutions anglaises la plupart des livres de classe sont infiniment supérieurs aux nôtres sous tous rapports. Depuis quelques années, cependant, plusieurs personnes dévouées, parmi lesquels viennent, en première ligne les frères des écoles chrétiennes et des professeurs de nos écoles normales , ont consacré leur temps à perfectionner nos livres de classe et à les rendre aussi pratiques que ceux des écoles anglaises.

Pour ce qui est du cahier qui nous occupe, nous devons dire qu'il laisse bien en arrière tout ce que nous avons eu jusqu'à ce jour, dans ce genre, au Canada. Les cartes sont extrêmement nettes et complètes; elles ont deux échelles, l'une pour les milles et l'autre pour les kilomètres. Les gravures, exécutées à Montréal, sont fort réussies. Enfin ce cahier, à part ses mérites intrinsèques, a tout ce qu'il faut pour attirer l'attention et charmer l'oeil des enfants. C'est une qualité qui a plus d'importance que'on ne le croie généralement.

Cours de lecture à haute voix, ou Leçons pratique [sic] de lecture française et de prononciation, préparées spécialement pour les écoles canadiennes, par l'abbé P. Lagacé, principal de l'école normale Laval, à l'usage des écoles normales et des pensionnats. 1 vol. in-12, 360 pages. Aussi, Abrégé du même ouvrage, à l'usage des écoles modèles et élémentaires. 1 vol. in-12, 144 pages; Québec, A. Côté et cie, imprimeurs, 1875.

Cet ouvrage n'est pas un livre de lecture ordinaire, c'est-à-dire un recueil de morceaux gradués pour exercer l'élève sur la lecture. Il va plus loin, il est destiné à enseigner la prononciation française et la lecture à haute voix. Sous ce rapport, il nous paraît unique dans son genre et appelé à combler un vide qui a existé jusqu'ici dans cette branche d'enseignement.

M. Lagacé trouve dans la lecture à haute voix trois éléments principaux, les sons, la prononciation et l'expression: ce sont donc trois degrés à parcourir pour arriver à bien lire, et c'est cette division que l'auteur a adoptée pour son ouvrage. Tous les morceaux sont choisis et gradués à ce point de vue. Dans ce pays, - et c'est un défaut que beaucoup d'autres pays partagent avec nous, - on attache trop peu d'importance à l'art de lire à haute voix et, par suite, à l'art de parler en public. Car celui qui lit mal à haute voix, parle mal, généralement; les exceptions sont assez rares. Or combien de talents réels sont [136] restés constamment enfermés dans un cercle de médiocrité parce qu'il leur manquait précisément ce complément de toute éducation, la prononciation, et parce que les excellentes choses qu'ils avaient à dire étaient en quelque sorte dépréciées par la manière dure et incorrecte avec laquelle elles étaient présentées.

Ici surtout, ce défaut est encore augmenté par les habitudes locales, et par le mélange des deux langues que nous rencontrons partout. Le livre de M. Lagacé combat ce défaut et donne les règles pour s'en corriger.

En un mot, cet ouvrage est fait exclusivement pour notre pays et à notre point de vue, bien que la méthode d'après laquelle il est conçu puisse s'appliquer à tous les pays où se parle notre langue.

Avec cette méthode, dont l'auteur a fait lui-même l'expérience, «l'élève se défait promptement de ses défauts de prononciation, et après un temps relativement court, il peut lire à haute voix ou parler en public très-avantageusement: son articulation est nette et forte, sa prononciation irréprochable, et son expression tout-à-fait naturelle.»

Nous avons beaucoup de plaisir à recommander ce livre que nous croyons appelé à rendre un service immense à notre pays en lui enseignant à parler sa langue dans toute sa pureté."

1875.09
"Carte de la Nouvelle-France pour servir à l'étude de l'histoire du Canada, Par M.P.M. Genest", Journal de l'instruction publique, 19, 8-9(août-septembre 1875):135.

"Nous avons sous les yeux un exemplaire de cette nouvelle carte que M. Genest vient de publier.

C'est un travail considérable, plein de recherches et d'heureuses solutions, très-précieux surtout pour nos maisons d'éducation. Nous sommes maintenant forcés d'étudier l'histoire de notre pays, - cette période surtout qui s'étend depuis la découverte jusqu'à la conquête, - sur les cartes modernes, où presque tous les noms sont changés, et où le théâtre précis des grands faits historiques est à peine indiqué, lorsqu'il n'est pas complètement passé sous silence. On comprend la difficulté qu'il y a à suivre les différentes phases de notre histoire, qui se sont accomplies sur un aussi vaste territoire, lorsqu'en [sic] n'a que sa propre imagination pour établir l'exacte topographie. Le beau travail de M. Genest vient trancher du coup cette difficulté. Sa carte de la Nouvelle-France, préparée avec un soin minutieux, est dressée uniquement au point de vue historique. Elle rétablit tous les anciens noms disparus ou en partie effacés des cartes de nos jours. Elle présente, par ses nombreux détails topographiques et chronologiques, un panorama complet de la colonie depuis ses commencements jusqu'à notre époque, et nous met sous les yeux toutes les phases par lesquels [sic] son développement s'est accompli.

Il suffit de jeter un coup d'oeil sur cette carte pour se rendre compte de la somme énorme de travail et de recherches qu'a dû nécessiter son exécution. Elle contient les noms de toutes les tribus sauvages qui occupaient les territoires de la Nouvelle-France et de la Nouvelle Angleterre [sic]; l'itinéraire du premier voyage de Cartier; les principales découvertes de Champlain, du père Druillettes et d'autres missionnaires; l'expédition de Duluth chez les Sioux; la route suivie par Marquette et Jolliet à la recherche du Mississipi. Sur une carte supplémentaire représentant la Louisiane, on trouve l'itinéraire des expéditions de Soto, et celui du voyage de l'intrépide Cavelier de la Salle, avec indication de l'endroit précis où il fut assassiné.

La carte de la Nouvelle-France donne en outre, avec une précision qui ne peut être que le fruit de recherches excessivement laborieuses, l'emplacement des forts avec le nom du fondateur et l'époque de la fondation, l'indication des endroits historiques, la position de anciens établissements, les lieux des principaux naufrages.

L'emplacement de plusieurs des anciens forts avait fait jusqu'ici le sujet de plusieurs contestations intéressantes, il est vrai, mais peu fertiles en résultats certains. Le travail de M. Genest a, croyons-nous, résolu cette question d'une manière irréfutable; il a, dans tous les cas, jeté une vive lumière sur certains endroits et certains faits restés jusqu'ici dans l'ombre.

Cette carte qui a un peu plus de 5 pieds sur 4, se complète enfin par les anciens plans de Québec et de Montréal et par une vue sur la vieille cité de Champlain prise en 1668.

Nous espérons que M. Genest trouvera, dans le public, une juste appréciation de son mérite, et qu'il recevra, de la part de ceux surtout qui ont en main l'éducation de la jeunesse, tout l'encouragement auquel ses travaux intelligents lui donnent un droit incontestable.

La carte de la Nouvelle-France se vend, en feuille $3.00; montée, $4.50."

1875.10
xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 19, 10(octobre 1875):160.

"Industrial drawing for beginners; free hand; 168 pages in 12, orné de 250 gravures. Boston, J. R. Osgood et cie, 1874.

Nous recommandons avec plaisir ce petit cours de dessin qui peut rendre de grands services à ceux qui se destinent aux arts et aux professions où le dessin linéaire est nécessaire. Cette branche est malheureusement trop négligée dans nos maisons d'éducation, et nous voudrions la voir un peu plus en honneur. L'ouvrage que nous avons sous les yeux serait uu [sic] excellent guide pour le professeur comme pour l'élève."

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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