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Sources manuscrites
ARCHIDIOCÈSE DE QUÉBEC

1862: Mésentente entre catholiques et protestants quant à l'approbation des manuels
1862.02.06. Mgr Joseph Larocque, évêque de St-Hyacinthe, à Mgr Charles-François Baillargeon, coadjuteur de l'archevêque de Québec.

"Comme représentant des Évêques, dans le Conseil d'Instruction publique, j'ai besoin de votre avis. Mr Taschereau pourra vous mettre au fait de la difficulté qui a surgi, au sujet de l'approbation des livres. Comme vous pouvez le voir, en jettant [sic] un coup-d'oeil sur la loi de l'Education (Statuts refondus), le Conseil d'Instr. publique actuel a seul le pouvoir d'approuver les livres d'Ecole & d'en rendre l'usage obligatoire. Tout livre having reference to religion fait exception.

Les membres protestants du Conseil, après avoir consenti à ce que les livres propres aux catholiques, fussent approuvés sur la recommendation [sic] du comité catholique, et vice versa, veulent maintenant s'en tenir à la lettre de la loi. Il s'en suit l'impossibilité d'introduire dans les écoles d'autres livres que ceux qui ne contiennent qu'un christianisme général, et, encore, en bonne logique, ceux-là même ne peuvent y être introduits, puisque les impies, les Juifs, les Mormons, &c, pourraient se plaindre de ce que le Conseil d'Instr. publique approuve des livres having reference to religion.

Que faire? Comme représentant des Evêques, dois-je faire en sorte que les membres catholiques, dans le Conseil, approuvent les livres qui conviennent aux écoles catholiques, quoiqu'en puissent dire les protestants, et même certains membres catholiques, qui croient que la loi s'y oppose?

Si l'on trouve bon que les catholiques n'agissent pas malgré les protestants, dois-je demander que la loi soit modifiée; que le Conseil soit divisé, ou bien, qu'on donne aux ministres de la religion le pouvoir d'introduire dans les écoles des livres religieux, tels que le Livre des Frères des écoles chrétiennes, et autres du même genre?

Un mot d'avis, que vous pourriez confier à Mr Taschereau, qui montera, sans doute, à Montréal lundi prochain, m'accommodera beaucoup."

AAQ, 30 CP, diocèse de Saint-Hyacinthe, vol. I: 92.

1880: Plaintes d'un libraire contre le commerce de librairie par les communautés

Un libraire de Québec, affirmant parler au nom de ses confrères, se plaint auprès de l'archevêque, Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, du commerce de librairie auquel s'adonnent des communautés et même un prêtre résidant à l'évêché.

Dans ce dernier cas, il s'agit de l'abbé Jean-Baptiste-Zacharie Bolduc, procureur de l'archevêché, qui approvisionne les prêtres séculiers: "Si ce genre d'affaires ne fut guère goûté des libraires de la ville, il rendit de très grands services au clergé du diocèse; et si l'on trouve aujourd'hui tant et de si bons livres dans les bibliothèques des presbytères, c'est en grande partie à Mgr Bolduc qu'est dû cet heureux résultat." (Henri Têtu, Histoire du palais épiscopal de Québec, 1896, p. 209).

Les lettres expédiées par le libraire restent introuvables.

1880.10.11. Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, à MM. L. Drouin et frères, libraires, à Québec.

"Messieurs, Dans votre lettre du 9 courant, "au nom de la majorité des libraires de Québec", vous formulez certaines plaintes contre quelques établissements religieux de cette ville parce qu'on y vend des livres et autres objets nécessaires aux enfants qui en suivent les classes.

Avant d'aller plus loin j'ai besoin d'avoir par devers moi la preuve écrite que vous avez procuration pour parler au nom de la majorité des libraires de Québec.

Il n'y a dans votre plainte que des assertions vagues, sur lesquelles il n'y a pas moyen d'instituer une enquête. Il faut citer en détails les faits que vous avez l'intention de prouver afin que les intéressés puissent être mis en demeure de se défendre."

AAQ, 210A, Registre des lettres, vol. 33, p. 124, n° 248.

1880.10.27. Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, à MM. L. Drouin et frères, libraires, à Québec.

"Messieurs, Diverses affaires pressantes m'ont empêché de répondre plus tôt à vote lettre du 20 courant.

Je pourrais faire objection à la preuve que vous offrez que vous êtes les procureurs de la majorité des libraires de Québec dans votre plainte; mais je n'en dirai rien.

Vous avouez que certaines communautés ont besoin d'exercer certaines industries pour subsister, et vous demandez indirectement qu'elles vous laissent le champ libre et en exercent d'autres que la vôtre. Mais à leur tour ceux qui vivent de ces dernières industries viendront réclamer comme vous et je n'ai pas besoin de vous dire quelle serait la conséquence finale de toutes ces plaintes si elles étaient exaucées.

Vous vous plaignez de ce que ces communautés vendent des livres et fournitures d'écoles même à leurs élèves externes. Vous admettez qu'elles en peuvent vendre à leurs pensionnaires.

Ces livres et fournitures d'écoles ne viennent pas d'ailleurs que chez des libraires, je suppose, et alors pourquoi vous plaignez-vous? Ces communautés vous délivrent d'un détail fort ennuyeux et qui n'est pas toujours fructueux, parce qu'il arrive qu'une partie de ces ventes n'est pas payée fidèlement par les acheteurs.

Certains livres de classe ne se trouvent pas chez les libraires même à prix d'argent. Quant aux livres et aux fournitures que vous avez en mains [sic], les parents et les élèves sont toujours libres de les prendre où ils veulent, chez vous et ailleurs, et s'ils trouvent plus commode de les acheter dans l'Institution même, je ne vois point quel droit vous auriez de la forcer à courir la ville pour se les procurer.

Vous trouvez peut-être que la librairie ne vous enrichit pas au gré de vos désirs, mais ce n'est pas une raison pour que les élèves et leurs parents soient forcés à aller acheter chez vous ou chez quelqu'autre libraire."

AAQ, 210A, Registre des lettres, vol. 33, p. 144-135, n° 267.

1880.11.18. Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, à MM. L. Drouin et frères, libraires, à Québec.

"Messieurs, Dans votre lettre du 12 courant vous vous plaignez à moi de ce que le Rév. Mr. Bolduc fait un commerce de libraire par lequel il réalise des profits considérables, et se sert pour cela, comme vous dites, de l'Archevêché, sans frais de loyer ni te taxe municipale.

A quoi je réponds 1° Vous affirmez ce que vous ne connaissez point, quand vous dites qu'il fait des profits considérables, la vérité est qu'il se trouve quelque [sic] fois en dessous;

2° Quand même votre assertion serait vraie, quel droit auriez-vous de l'empêcher?

3° Mr Bolduc a ses appartements dans l'Archevêché comme tout autre prêtre à mon emploi et je ne vois pas qu'il vous soit loisible d'intervenir pour lui défendre ce qui est permis à tout le monde, car la loi n'exige pas, que je sache, une licence pour la librairie;

4° L'Archevêché, comme toute autre maison de la ville, est sujet à toutes les taxes municipales;

5° Si la corporation juge à propos d'imposer une taxe spéciale sur l'appartement occupé par M. Bolduc, ce monsieur ne fera aucune difficulté de la payer."

AAQ, 210A, Registre des lettres, vol. 33, p. 159-160, n° 298.

1892: Commentaires sur les manuels
1892.11.05. L.-R. Masson, membre du Conseil de l'instruction publique, à Mgr Antoine Racine, évêque de Sherbrooke.

"J'expédie à Votre Grandeur par la poste d'aujourd'hui l'un des livres d'école qui m'ont été envoyées dernièrement par les Clercs Viateurs, et qui sont imprimés au Mile-End. Ces bons pères sont évidemment très fiers de leurs livres qui sont illustrés; cependant, je vous avoue qu'ils m'ont fait l'effet d'un factum. Je n'ai pas voulu le leur dire, je préfère vous le dire à vous-même en votre qualité de président du comité des livres. Le papier, l'impression et l'apparence sont à mon idée médiocres; les gravures sont péniblement antiques, mal faites et [mot illisible] à nos enfants une bien triste [manque un mot] de ce qui existe réellement aujourd'hui, et il faudra leur demander de se reporter à des années et des années en arrière pour trouver un «agrès» et [mot illisible] comme celui de la page 54 et un village comme celui de la page 98, &c.

Je vous envoie aussi le livre dans lequel on apprend à lire à mon fils, enfant de sept ans; vous pourrez juger si l'enfant y trouve de l'attrait! Quelle différence avec les livres anglais de Sadlier et les livres anglais d'Ontario que nous avons refusés à cause de mauvaise traduction, je vous les expédie avec prière de me les remettre.

Me permettez vous Monseigneur de vous suggérer de demander au surintendant de faire préparer une collection complète de tous les livres autorisés par le Comité catholique et de les soumettre tous au comité à une session qui devrait être prochaine afin d'avoir un rapport prêt pour le mois de mai. Le comité pourrait diviser ces livres par ordre de matières: les syllabaires ensemble, les livres de lecture, par classes, ensemble; histoires, géographies, &c, &c. Les comparer et faire un triage impitoyable de ces livres, dont quelques uns me dit-on n'ont plus de valeur, et sont publiés uniquement par spéculation et sans égard aux instituts ou élèves. On dira que ces plaintes sont exagérées, le comité en jugera; on plaidera la nécessité du bon marché, considérations importantes, mais non la plus importante car nos enfants canadiens-français doivent pouvoir se payer d'aussi bons livres que nos enfants irlandais; d'ailleurs, si on n'approuvait que des livres bien faits, on verrait disparaître une foule de livres mal faits qui coûtent encore plus qu'ils ne valent et qui feront une compétition désastreuse aux livres bien faits que l'on voudrait introduire".

AAQ, 33 CP, diocèse des Sherbrooke, vol. I, 72.

1893: Commentaires sur les livres approuvés

Liste des livres approuvés pour les écoles catholiques par le comité catholique du conseil de l'instruction publique jusqu'au 17 mai 1893, annotée par Mgr Louis-Nazaire Bégin, coadjuteur de l'archevêque de Québec.

Le principal reproche que fait l'évêque: beaucoup de manuels sont imprimés sur du mauvais papier.

"Les livres des frères du Sacré-Coeur imprimés à Arthabaska sont tous défectueux quant au papier et à l'impression."

AAQ, 60, CP 3.

1894: Uniformité des manuels

1894.04.28. Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, archevêque de Québec, à Mgr Louis-Nazaire Bégin, coadjuteur de l'archevêque de Québec.

"A propos du conseil de l'Inst. publique, ne comptez pas sur moi; évidemment je ne serai pas de retour, puisque je ne pourrais m'embarquer au Hâvre avant le 19 ou le 26 mai. La question de l'unité de série de livres dans les écoles viendra peut-être devant le Conseil encore cette fois: cette unité, en vigueur dans Ontario [sic], n'a jamais pu être implantée en France et le sera peut-être bien difficilement chez nous. Les instituteurs réunis aux prof. de l'Ecole Normale ont étudié la question et ont déclaré ce projet, sinon irréalisable, du moins nuisible dans la pratique, en ce sens que cela enlève toute compétition et même toute tentative d'améliorer le système d'enseignement. Peut-être y aurait-il un moyen terme à prendre: ce serait d'accorder une prime, telle que convenue, à ceux qui feront les meilleurs livres, tout en approuvant, en sus, deux, trois, ou quatre autres livres (pour chaque matière), qui sont réellement recommandables. Ces derniers n'auraient pas droit à une prime, mais seulement pourraient être employés. La grande objection que l'on fait au système actuel, c'est la nouvelle dépense occasionnée pour chaque enfant, toutes les fois qu'il change d'école: ce qui arrive très souvent dans les villes parce que les pauvres locataires déménagent à chaque instant. En changeant d'écoles, l'enfant a presque toujours besoin d'une série complète de nouveaux livres: chaque institut de Frères ou de Soeurs a sa série de livres et n'en tolère pas d'autres. Les parents s'insurgent contre ces frais inutiles, et ils ont raison. Dans les campagnes, il n'y a pas le même inconvénient; les maîtresses se servent des livres déjà en usage dans la municipalité. La question est compliquée et d'une solution difficile. MM. Masson et Langelier sont tout à fait pour changement au système actuel; nous allons peut-être tomber d'un excès dans un autre."

AAQ, 20 A, Évêques de Québec, IX: 4.

1898: Manuels au Manitoba
1898.03.4. Mgr Adélard Langevin, archevêque de Saint-Boniface, à Mgr Louis-Nazaire Bégin, coadjuteur de l'archevêque de Québec.

L'évêque de Saint-Boniface se plaint qu'on veuille imposer, dans les écoles pour franco-catholiques, des manuels protestants ou neutres, dont les "Manitoba readers".

AAQ, 50, CN, Question scolaire du Manitoba, III: 260.

1898.03.07. Mgr Adélard Langevin, archevêque de Saint-Boniface, à Mgr Louis-Nazaire Bégin, coadjuteur de l'archevêque de Québec.

L'évêque de Saint-Boniface refuse les manuels neutres.

AAQ, 50, CN, Question scolaire du Manitoba, III: 263.

1898.03.09 Mgr Adélard Langevin, archevêque de Saint-Boniface, à Mgr Paul Bruchési, archevêque de Montréal.

"Vous trouverez ci-incluses, et une copie des propositions que vous a données M. Laurier, et une copie de ce que nous serions prêts à accepter en ce moment.

J'attendais avec impatience le document que sir W. Laurier devait m'envoyer d'Ottawa, d'après nos conventions, lorsque M. Rochon, l'inspecteur, vient me dire que tout est changé! Le Premier Ministre ne trouve plus opportun de m'envoyer des propositions écrites, et M. Rochon dit qu'il s'appuie, en cela, sur l'avis que Votre Grandeur aurait émis à ce sujet!!!!

Voilà qui me surprend beaucoup!

Il est important que nous fassions passer des règlements nouveau [sic] (regulations) à l'Advisory Board et au département de l'Instruction Publique à Winnipeg; autrement, nous nous exposons à de graves désagréments. Nous agirons contre la loi dans bien des cas, et on pourra à tout instant nous faire notre procès.

Sans doute qu'il y a des inconvénients à leur faire accepter des résolutions écrites. Plusieurs points seront discutés et cela peut empêcher toute entente. Mais il y a aussi de très graves inconvénients à n'avoir rien d'écrit et nos amis les Protestants, ne demandent pas mieux.

Si M. Laurier ne peut pas nous obtenir ce que nous consentirions à accepter dans le document ci-joint, il est, en vérité, bien faible et bien impuissant, et s'il réalise cette impuissance, que penser de sa sincérité, lorsqu'il promet si facilement de tout nous donner, pourvu que nous n'exigions pas une loi?

Vous vous rappelez, Monseigneur, que le Premier Ministre trouvait toutes nos demandes parfaitement raisonnables lors de notre première entrevue, à Montréal; mais depuis, il a fléchi, hélas! devant le Dr. Bryce qui lui a opposé son son [sic] propre Règlement, et maintenant, je me demande ce que signifie ce refus de donner quoique ce soit par écrit!

Je n'accepterai jamais des livres neutres et cela pour trois raisons: d'abord, ce serait reculer et céder devant le fanatisme protestant. En soi, la chose n'est pas défendue, et je comprends qu'on ait accepté des livres neutres en Angleterre, en échange des livres anti-catholiques qui seuls étaient reconnus alors, parce que c'était une victoire pour les catholiques; mais nous, qui avons des livres catholiques dans nos 83 écoles et qui les avons en vertu de la Constitution, telle qu'interprêtée [sic] par le Conseil Privé Anglais, nous subirions un véritable échec en mettant de côté nos livres catholiques. Ce serait en quelque sorte trahir les intérêts catholiques.

En second lieu, nous ne pouvons pas accepter des livres neutres, parce que nous affaiblirions par là la position des vénérables Evêques d'Ontario.

Mgr. Walsh, Archevèque [sic] de Toronto, m'a raconté lui-même en 1896, à Niagara Falls, que le Ministre de l'Instruction Publique, l'Hon. Ross, était allé trouver les évêques d'Ontario, réunis à Toronto, en 1891. On était à la veille d'une élection provinciale et la campagne menée par Mérédith, chef des Conservateurs, contre les Libéraux au pouvoir, au cri de «A bas les Ecoles séparées» faisait trembler les gouvernants de Toronto. «Messeigneurs, dit M. Ross, si vous ne faites pas une concession en acceptant les livres des écoles publiques, nous sommes exposés à tomber, et alors vous savez ce qui vous attend lorsque Mérédith sera arrivé au pouvoir." Les dignes prélats réunis furent unanimes à répondre qu'ils ne pouvaient pas faire cette concession. Il s'agissait des livres de lecture, d'histoire et de géographie. C'est alors que feu Mgr. Cleary, de vaillante mémoire, dit à M. Ross: "Quand même le Pape me demanderait d'accepter vos livres, je ne m'y soumettrais point. Je résignerais plutôt ma position d'Archevêque de Kingston.» Mgr Cleary m'a écrit exactement la même chose dans une lettre où il m'engageait à réclamer tous nos droits.

Enfin, nous ne pouvons renoncer à nos livres catholiques pour prendre des livres neutres, parce que nous agirions contrairement à la direction donnée par l'Encyclique «Affari Vos». Le souverain Pontife dit qu'il faut dans l'école des livres catholiques; or, nous les avons, nous les garderons.

Nos opposants n'ont que de faibles prétextes à nous opposer. Ils parlent du monopole des livres anglais, à cause d'un contrat donné à un imprimeur de Toronto. Mais il n'était pas question de nos écoles, quand le contrat a été signé; et puis, nous entendons garder nos écoles volontaires catholiques. Il n'y a pas eu de contrat pour les livres français. Enfin, cette raison de monopole ne tient pas contre une question de principe, de conscience.

Je croirais donc manquer à mon devoir comme évêque en acceptant des livres neutres pour la lecture, l'histoire et la géographie."

AAQ, 50, CN, Question scolaire du Manitoba, III: 263.

1898.09.07. Mgr Adélard Langevin, archevêque de Saint-Boniface, à anonyme.

"Les livres de lecture de Montpetit, le Devoir du Chrétien, l'Histoire Sainte et l'Histoire du Canada ainsi que la Grammaire Française des Frères devront être conservés dans nos écoles; mais on aura soin d'adopter autant que possible la grammaire anglaise de West et l'arithmétique de Kirkland & Scott, qui est éditée en Anglais et en Français. Partout où l'on se sert des livres de Sadlier pour la lecture et l'Histoire ainsi que du compendium de Kerney et de l'Histoire du Canada par le même auteur, on devra les conserver; mais il serait difficile de ne pas tolérer ailleurs, pour les enfants de langue française les livres que M. l'Inspecteur Catholique recommanderait simplement pour l'étude de l'anglais, là où l'on garde tous nos livres catholiques français."

AAQ, 50, CN, Question scolaire du Manitoba, IV: 265.

Page modifiée le : 16-05-2016
 

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