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Sources imprimées

* * *

1981

xxx. L’École québécoise - Le plan d’action, 2 ans après - Mise en oeuvre - Colloque, 28-29 mai 1981. S.l., s.n., n.d. 120 p. Isbn: 2-5500-4668-4

"Présentation.

Le Gouvernement du Québec publiait au printemps de 1979 un document important pour l’avenir de l’éducation au Québec: L’école québécoise: énoncé de politique et plan d’action.

[...]

[3]

Pour faire le point de la façon la plus objective possible et pour recueillir les réactions et les attentes du monde scolaire face au plan d’action, deux ans après sa publication, la Direction générale des réseaux a organisé une séance de réflexion. Cette séance réunissait des délégués du Ministère, des présidents de commissions professionnelles et des directeurs d’écoles. En tout, 70 personnes en quête de vérité et désireuses d’assurer la mise en oeuvre du plan d’action.

[...]

[4]

Ce document contient, le plus fidèlement possible, les rapports de chaque groupe de travail. Ces rapports témoignent en général que le plan d’action n’est pas compromis, que des décisions sont prises pour assurer la mise en oeuvre de 106 des 107 mesures. La seule mesure qui est restée lettre morte traite des mécanismes de coordination à mettre en place pour assurer la cohérence des mesures éducatives qui s’appliquent aux enfants d’âge préscolaire.

[5]

[...]

Chapitre 9 - Le matériel d’enseignement.

Moyens d’action

1- Le ministère prendra les mesures nécessaires pour qu’au moins un manuel de base dans chaque matière des programmes du primaire et du secondaire soit disponible pour les élèves.

Décisions prises

a) Du côté des C.S.: régimes pédagogiques, article 129 pour le primaire, article 4 pour le secondaire.

b) Du côté des éditeurs, pour favoriser la publication des manuels: voir les moyens 2, 3, 4, 5, 8 et 10

Réactions aux décisions prises

La majorité des enseignants souhaitent en effet, un outil commun pour les élèves. On peut compter que cela entraînera une diminution des coûts de photocopie et d’impression dans les C.S.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Il faudrait que les C.S. et les éditeurs soient mieux assurés qu’il y aura des ressources pour les acquisitions nécessaires, dont les coûts ont déjà été estimés.

Il est nécessaire de préciser ce qu’il faut entendre par manuel scolaire: ce n’est pas nécessairement 200 feuilles entre deux couverts rigides. Ce peut être cela, des fiches, des ensembles de documents aux médiums variés, etc.

En certains cas, considérant un ensemble d’éléments il se pourrait qu’il n’y ait pas de manuel scolaire pour une discipline. En exemple, on cite l’éducation physique au primaire ainsi que les sciences humaines.

* * *

Moyens d’action

2. Le ministère préparera et publiera des devis pour la rédaction de manuels scolaires, énonçant ainsi, à l’intention de leurs auteurs éventuels et des maisons d’édition, des critères suffisamment explicites.

Décisions prises

Opération en cours à la D.M.D. pour les différents programmes: 7 devis livrés aux éditeurs, 10 autres d’ici septembre 1981.

Réactions aux décisions prises

On est content d’apprendre que chaque devis donne lieu à une consultation du milieu par des mécanismes analogues au cas des programmes.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

On espère que le calendrier d’implantation des programmes sera révisé si on prévoit l’absence de manuels appropriés à la date envisagée pour l’application obligatoire d’un programme donné.

[88]

* * *

Moyens d’action

3. Le ministère précisera les critères auxquels devront répondre les manuels scolaires et s’assurera notamment que les enseignants participent à leur préparation.

Décisions prises

Les devis précisent les critères correspondant aux programmes. Les grilles pour l’approbation en fonction de ces critères sont aussi transmises aux éditeurs. La D.M.D. a aussi fait connaître des critères pour l’élimination des stéréotypes. Des travaux sont en cours pour faire connaître d’autres critères généraux, par exemple sur la lisibilité et les qualités matérielles des manuels. La D.M.D. impose la participation d’enseignants dans les projets qu’elle subventionne. A l’étude: des moyens pour faciliter le recrutement de tels auteurs par les maisons d’édition dans les autres cas, au besoin.

Réactions aux décisions prises

Certains matériels devront toujours être produits localement ou régionalement.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Faire en sorte que les travaux sur les critères généraux et sur les instruments de soutien à la sélection des manuels par les C.D. puissent servir à guider la production locale.

* * *

Moyens d’action

4. Le ministère prendra des mesures particulières afin d’aider les maisons d’édition qui prépareront:

- des instruments didactiques à l’intention de clientèles restreintes;

- des manuels qui répondent à des priorités ou s’adressent à des secteurs moins bien pourvus.

Décisions prises

La D.M.D. a en marche une quinzaine de contrats ou de subventions à des éditeurs de manuel scolaires, pour une valeur d’environ $250,000. En préparation: le programme pour une deuxième tranche similaire. Un rapport sur les besoins de l’ensemble de l’enseignement secondaire professionnel a été récemment déposé par le D.M.D. aux autorités du secteur primaire et secondaire.

La S.G.M.E. pilote un comité ministériel chargé d’élborer un plan d’action de l’édition scolaire:
- pour mieux répondre aux besoins en harmonisant les actions des différents secteurs;

- pour servir les objectifs culturels du gouvernement en rapport avec la loi 51.

Réactions aux décisions prises

Un participant évoque l’idée d’une société parapublique qui serait chargée de toute l’édition-distribution des manuels scolaires.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Etudier un mode de collaboration entre le ministère et les commissions scolaires pour repérer les productions locales, pour soutenir leur réalisation par la publication des critères utilisés au ministère et pour établir un certains cas une coproduction.

[89]

* * *

Moyens d’action

5. Le ministère maintiendra la législation actuelle concer[nant] l’approbation des manuels et du matériel d’enseignement.

Décisions prises

Le processus d’approbation fait maintenant l’objet d’un service informatisé des dossiers à la D.M.D., d’où élimination des retards et des pertes.

Réactions aux décisions prises

(Un autre atelier: on souhaite de la rigueur dans l’approbation des manuels pour les nouveaux programmes).

* * *

Moyens d’action

6. Le ministère intensifiera la préparation d’instruments pour les écoles et les professeurs:

- guide d’utilisation de la bibliothèque scolaire;

- guides d’organisation des centres de ressources documentaires.

Décisions prises

La S.G.M.E. prévoit un «Guide d’acquisition de la documentation» pour 1981-82. D’autres suivront sur la sélection, sur l’organisation de la collection, sur la disposition physique de la bibliothèque, sur l’utilisation de la documentation.

On rappelle que la C.B. publie Choix et Choix-jeunesse.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Le milieu souhaite des bibliographies par programme.

[90]

* * *

Moyens d’action

7. Le ministère, tout en poursuivant des actions de développement du matériel audio-visuel à large diffusion, entend privilégier les matériels d’apprentissage et d’enseignement qui seront utilisés de façon autonome par les enseignants.

Décisions prises

Dans sa responsabilité de déterminer les besoins en m.d. a.-v. en fonction des programmes, la D.M.D. donne fermement suite à l’orientation privilégiée. Elle fait connaître les caractéristiques attendues de ces matériels au S.G.M.E, qui voit à leur réalisation.

Les orientations du secteur primaire et secondaire face à la production audio-visuelle ont été formulées à la D.M.D. et seront transmises sous peu au comité de coordination ministériel dans ce domaine.

Le S.G.M.E. se préoccupe d’entreprendre l’évaluation de ses productions audio-visuelles par son secteur Evaluation et Etudes.

Il mène aussi diverses opérations touchant les A.P.O.

Réactions aux décisions prises

Le milieu souscrit entièrement à cette orientation vers les média légers, souples, de façon privilégiée.

Le milieu déplore que certaines séries de films en préparation soient davantage culturelles et destinées aux ondes, plutôt que d’être collées aux programmes et conçues pour utilisation en classe.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Pour ce qui est des média lourds, du câble, de la technologie éducative, le milieu souhaite que le MEQ précise et fasse connaître des orientations. Les conseillers en moyens d’enseignement aimeraient être associés à ces travaux.

* * *

Moyens d’action

8. Le ministère compte renforcer la coordination entre les services de production de matériels d’enseignement et les services de programmes. Les actions seront axées tout particulièrement sur des matières pour lesquelles peu d’instruments sont disponibles.

Décisions prises

Création en septembre 1978 d’une Direction du matériel didactique à la D.G.D.P., qui assure les liens entre la Direction des programmes et les divers producteurs: éditeurs, S.G.M.E.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre (En plénière: ne pas oublier le préscolaire)

[91]

* * *

Moyens d’action

9. Le ministère estime qu’il doit faire le point sur l’état des bibliothèques et élaborer des politiques plus explicites que celles qui ont cours présentement.

Décisions prises

Le S.G.M.E. publie annuellement un «Relevé des bibliothèques d’enseignement».

Il présentera d’ici deux mois de propositions de politiques au sous-ministre du secteur interréseaux.

Réactions aux décisions prises

L’accessibilité à la documentation devient de plus en plus problématique avec les coupures de budget et de personnel.

Attentes face aux décisions qui restent à prendre

Le milieu souhaite, à partir de ces travaux, des instruments de comparaison pour chaque C.S. et d’analyse plus fine des besoins de chacune.

* * *

Moyens d’action

10. Le ministère constate que [ sic; enlever ce mot] les problèmes que pose l’utilisation de manuels en langue anglaise pour les élèves francophones. Afin de corriger cette situation, il entend encourager l’édition ou la traduction de manuels en français.

Décisions prises Ce problème est pris en compte dans les décisions au moyen d’action 6, à la D.M.D."

[92]

1981
xxx. L’École québécoise - Le plan d’action, 2 ans après - Analyse prospective - Colloque, 28-29 mai 1981. S.l., s.n., 1981. 139 p. Isbn: 2-5500-4660-2

"Présentation

Le gouvernement du Québec publiait au printemps de 1979 un document important pour l’avenir de l’éducation au Québec: L’école québécoise: énoncé de politique et plan d’action.

[...]

[5]

Pour faire le point de la façon la plus objective possible et pour recueillir les réactions et les attentes du monde scolaire face au plan d’action, deux après sa publication, la Direction générale des réseaux a organisé une séance de réflexion. Cette séance réunissait des délégués du Ministère, des présidents de commissions professionnelles et des directeurs d’écoles. En tout, 70 personnes en quête de vérité et désireuses d’assurer la mise en oeuvre du plan d’action.

La séance s’est déroulée en trois temps. Dans un premier temps, les délégués du Ministère se sont mis d’accord dur les décisions prises par le Ministère en regard de chacune des 107 mesures du plan d’action. Ces décisions sont colligées dans un document qui complète celui-ci et qui s’intitule: «Mise en oeuvre du plan d’action, deux ans après sa publication». Le même document contient également l’essentiel des conclusions auxquelles en sont arrivés douze groupes de travail de cinq ou six personnes invitées à la séance de réflexion. Chaque groupe était composé d’un cadre de la DGDP, d’un professionnel de la DGR, du Directeur des services éducatifs d’une direction régionale, d’un président d’une commission professionnelle nationale et d’un directeur d’école déjà engagé dans la mise en oeuvre du plan d’action dans son école.

[6]

Le deuxième temps de la séance de réflexion a effectivement été consacré à l’analyse des décisions prises par le Ministère et à la cueillette des réactions et des attentes du milieu scolaire pour assurer la mise en oeuvre de chacune des 107 mesures. Durant le troisième temps, messieurs André Rousseau, sous-ministre adjoint, Pierre Parent, directeur général à la Direction générale de l’administration, Jacques Laberge, directeur général au Service général des moyens d’enseignement et Paul Vachon, directeur de l’évaluation pédagogique à la Direction générale du développement pédagogique, qui représentait Roger Thériault, directeur général, retenu ailleurs, ont écouté les rapporteurs de chacun des groupes, ont répondu aux principales interrogations soulevées et ont recueilli des informations susceptibles d’influencer la prochaine revue des programmes du Ministère.

Ce document contient, le plus fidèlement possible, les rapports de chaque groupe de travail.

[...]

[7]

[...]

Le matériel d’enseignement (Chapitre 9)

Participants:

Monsieur Raymondd Levert, d.r. Trois-Rivières
Monsieur Claude Beaudry, S.G.M.E.
Monsieur Jean-Pierre Fournier, ADATE
Monsieur Marcel Jullien, Polyv. Val-Mauricie
Monsieur Michel Decelles, D.G.D.P.
Monsieur Jean Sarrazin, D.G.R.

Synthèse faite par:
Jean Sarrazin
Michel Decelles

[89]

Le matériel d’enseignement

Les participants à la table ronde sur le matériel d’enseignement (chapitre 9) ont analysé ce chapitre au moyen de la grille préparée à cet effet. Chacun s’est amené à ce colloque avec beaucoup d’intérêt et une préparation adéquate. Ainsi, le partage des éléments résultant de la réflexion sur les dix (10) moyens d’action et l’échange de points de vue concernant ces éléments se font faits avec précision et célérité.

De façon générale, nous constatons que les moyens d’action portant sur le matériel d’enseignement ont reçu l’attention qu’ils méritaient et que diverses mesures avaient été accomplies ou entreprises afin d’y donner suite.

C’est ainsi que le premier moyen du plan d’action: «Le Ministère prendra les mesures nécessaires pour qu’au moins un manuel de base pour chaque matière des programmes du primaire et du secondaire soit disponible pour les élèves» compte comme mesure à l’endroit des commissions scolaires, l’article 19 du Régime pédagogique pour le primaire et l’article 4 du Régime pédagogique au secondaire et, à l’endroit des éditeurs pour favoriser la publication des manuels, il compte sur les mesures correspondant aux moyens d’action 2, 3, 4, 5, 8 et 10 du chapitre 9 de l’École québécoise

Du côté des enseignants, la majorité souhaite, en effet, un outil commun pour les élèves. On peut compter que cela entraînera une diminution des coûts de photocopie et d’impression dans les commissions scolaires.

[91]

Une réaction a permis quelques échanges: la crainte que, imposant un manuel scolaire, la [sic] ministère de l’Education engendre un désavoeu [sic]à l’endroit de moyens d’enseignement qui sont utilisés dans les écoles comme la bibliothèque, le centre audio-visuel, etc.

Cette réaction a permis d’abord un éclaircissement de ce qu’on entend par manuel scolaire: par [sic; lire pas] nécessairement 200 ou 300 feuilles entre deux couverts rigides. Ce peut être cela, mais aussi des documents dont le médium peut varier: des fiches, de l’audio-visuel ou des ensembles divers.

D’ailleurs, il faut noter qu’en certains cas, considérant un ensemble d’éléments, il se pourrait qu’il n’y ait pas de manuel scolaire pour une discipline. En exemple, on cite l’éducation physique au primaire ainsi que les sciences humaines au même niveau.

Cette réaction a permis surtout de lire correctement certaines parties du chapitre sur le matériel d’enseignement et de signifier que si le ministère de l’Education assurait à chaque élève un manuel de base pour chaque matière des programmes, il ne se départissait pas pour autant de sa pratique de favoriser l’accès à une documentation variée: livres de lecture, de références et de documentation, diapositives, films, audiovisions, etc. et à des moyens techniques pour que l’élève réalise ses apprentissages. A la parution de l’Ecole québécoise, le lecteur en est venu croit-on, à une interprétation injuste qu’il est souhaitable de corriger.

[92]

En conclusion aux échanges sur ce premier moyen d’action, il faudrait que les commissions scolaires ainsi que les éditeurs de manuels scolaires soient mieux assurés qu’il y aura des ressources pour les acquisitions nécessaires, dont les coûts ont déjà été estimés.

Sur les questions relatives à la production des manuels couvert [sic] par les moyens d’action numéros 2, 3, 4, 5, 8 et 10, les membres de la table ronde sur le matériel d’enseignement estime [sic] importante la consultation qui se fait auprès du milieu (moyen no 2). Ils apprécient grandement l’esprit qui anime la préparation des devis pour la production de manuels scolaires. Présentement, sept (7) devis ont été livrés aux éditeurs et dix (10) autres le seront d’ici septembre 1981.

Les devis précisent les critères correspondant aux programmes (moyen no 3). Les grilles pour l’approbation en fonction de ces critères sont aussi transmises aux éditeurs. La Direction du matériel didactique a aussi fait connaître des critères pour l’élimination des stéréotypes. Des travaux sont en cours pour faire connaître d’autres critères généraux, par exemple, sur le [sic] lisibilité et les qualités matérielles des manuels.

L’on signale que certains matériels devront toujours être produits localement ou régionalement. A cet effet, il est essentiel de faire en sorte que les travaux sur les critères généraux et sur les instruments de soutien à la sélection des manuels par les commissions scolaires puissent servir à guides [sic] la production locale.

[93]

Certains projets font l’objet de subvention par la Direction du matériel didactique (moyen 4). En ces cas, la DM.D. impose la participation d’enseignants. Elle a en marche une quinzaine de contrats ou de subventions à des éditeurs de manuels scolaires, pour une valeur d’environ 250 000,00$ Il y a en préparation, le programme pour une deuxième tranche similaire sur la question de l’utilisation de manuels en langue anglaise pour les élèves francophones (moyen no 10). La direction du matériel didactique dans le but de corriger cette situation, encourage l’édition ou la traduction de manuels en français. Quelques projets sont en marche.

On comprend aussi un rapport sur les besoins de l’ensemble de l’enseignement secondaire professionnel, récemment déposé par le D.M.D. aux autorités du secteur préscolaire, primaire et secondaire et un comité ministériel chargé d’élaborer un plan d’action de l’édition scolaire, pour mieux répondre aux besoins en harmonisant des actions des différents secteurs, pour suivre les objectifs culturels du gouvernement en rapport avec la loi 51.

Le groupe de travail recommande d’étudier un mode de collaboration entre le ministère et les commissions scolaires pour repérer les productions locales, pour soutenir leur réalisation par la publication des critères utilisés au ministère et pour établir en certains cas une co-production.

[94]

Concernant l’approbation des manuels et du matériel d’enseignement (moyen no 5), le processus fait l’objet d’un service informatisé des dossiers, d’où élimination des retards et des pertes. Un souhait a été exprimé: de la rigueur dans l’approbation des manuels pour les nouveaux programmes.

Sur un autre plan, nous constatons que la création en septembre 1978 d’une Direction matériel didactique à la D.G.P. a mis en place le mécanisme propre à renforcer la coordination entre les services de production de matériels d’enseignement et les service [sic] d’élaboration de programmes (moyen no 8). Ainsi, les liens sont assurés entre la Direction des programmes, le Service général des moyens d’enseignement et les éditeurs.

Les moyens d’action 6, 7 et 9 du chapitre de L’ECOLE QUEBECOISE, que ce rapport, jusqu’à maintenant, n’a pas traités, considèrent les questions qui assurent aux élèves et aux enseignants, la documentation et les moyens techniques correspondent [sic] aux exigences fixées par les objectifs des programmes scolaires.

La crainte exprimée au début de ce rapport sur l’importance accordée au manuel scolaire en regard du peu d’importance apparemment accordée aux autres matériels d’enseignement mérite d’être rappelée pas tant pour appuyer sur ce point que pour rappeler que le fait d’assurer l’élève d’un manuel de base pour chaque matière n’élimine pas un ensemble de matériels documentaires et sur des techniques différentes.

[95]

D’ailleurs l’Ecole québécoise dit:

«Le ministère intensifiera la préparation d’instruments pour les écoles et les professeurs; - guides d’utilisation de la bibliothèque scolaire; - guides d’organisation des centres de ressources documentaires» (chapitre 9, moyen no 6).

Le ministère estime qu’il doit faire le point sur l’état des bibliothèques et élaborer des politiques plus explicites que celles qui ont cours présentement» (chapitre 9, moyen no 9).

En regard de ces deux moyens d’action, le ministère produit les publications Choix et Choix-Jeunesse (Centrale des bibliothèques) et il compte trois (3) guides d’aménagement des bibliothèques d’enseignement et de centre de moyens techniques. Il prévoit dans la planification du Service général des moyens d’enseignement, la réalisation d’un «Guide d’acquisition de la documentation» pour 1981-82. D’autres suivront au S.G.M.E. sur la sélection, sur l’élagage, sur l’organisation de la collection et sur l’utilisation de la documentation. Le «Relevé des bibliothèques d’enseignement» permet de faire le point sur l’ensemble des services documentaires.

Enfin d’ici deux mois, une proposition de politiques de développement des bibliothèques sera présentée au sous-ministre du secteur interréseaux.

[96]

Pour sa part, la Direction du matériel didactique a déjà produit en son domaine des instruments de soutien pour la sélection du matériel didactique de base dans les commissions scolaires et les écoles en relation avec la loi 71.

La première réaction se rapportant à ces deux moyens d’action touchent [sic] justement la préparation de la politique de développement des bibliothèques annoncée par l’ex-ministre de l’Éducation, monsieur Morin et reprise à son programme par le ministre actuel, monsieur Laurin. L’avènement de cette politique est grandement souhaitée par les membres de la table ronde ainsi que par le milieu.

En second lieu, l’accessibilité à la documentation produite par le ministère et les producteurs privés à des fins d’enseignement et d’apprentissage, devient de plus en plus problématique avec les coupures de budget et la diminution du personnel d’animation et la hausse des coûts d’achats de documents. On craint que l’accessibilité ne soit réelle étant donné le vieillissement de la collection, les besoins nouveaux en rapport avec les nouveaux programmes et l’absence de personnel qualifié affecté aux tâches de conseil et d’animation auprès des élèves et des enseignants.

Cette question d’accessibilité est liée à la politique de développement des bibliothèques. Cependant sa solution n’est pas uniquement conséquente de cette politique et demande actuellement une attention particulière.

[97]

Dans l’optique d’assurer aux élèves et aux enseignants la documentation et les moyens techniques nécessaires, le ministère traite spécifiquement d’audiovisuel dans le moyen no 7 du chapitre 9: «Le ministère, tout en poursuivant ses actions de développement du matériel audio-visuel à large diffusion, entend privilégier les matériels d’apprentissage et d’enseignement qui seront utilisés de façon autonome par les enseignants».

Dans sa responsabilité de déterminer les besoins en matériel didactique audio-visuel en fonction des programmes, la Direction du matériel didactique donne fermement suite à l’orientation privilégiée. Elle fait connaître les caractéristiques attendues de ces matériels au Service général des moyens d’enseignement, qui voit à leur réalisation.

Les orientations du secteur préscolaire, primaire et secondaire face à la production audiovisuelle ont été formulées à la Direction du matériel didactique et seront transmises sous peu au comité de coordination ministériel dans ce domaine.

Le Service général des moyens d’enseignement se préoccupe d’entreprendre l’évaluation de ses productions audiovisuelles par sa division évaluation et Étude.

Il mène aussi diverses opérations touchant les applications pédagogiques des ordinateurs.

[98]

Les membres de la table de travail sur le matériel d’enseignement ainsi que le milieu souscrivent entièrement à cette orientation vers les médias légers, souples, de façon privilégiée.

Ils déplorent par contre que certaines séries de films en préparation soient davantage culturelles et destinées aux ondes, plutôt que d’être collées aux programmes et conçues pour utilisation en classe.

En ce qui a trait aux médias lourds du câble, de la technologie appliquée à l’éducation, ils souhaitent que le ministère de l’Éducation précise et fasse connaître des orientations.

Les conseillers en moyens d’enseignement dans les commissions scolaires demandent à être associés à ces travaux.

Les participants de la table sur le matériel d’enseignement apprécie [sic] grandement ce genre de colloque et de mesures éducatives. Nous souhaitons qu’au moins annuellement une telle activité soit reprise."

[99]

1981

xxx. Matériel didactique agréé par le ministère de l’éducation pour les écoles primaires et secondaires de langue française. Québec, Ministère de l’éducation, 1981.

[...]

“Le M.E.Q. vous présente, pour l’année 1981 - 1982 un supplément refondu aux listes 1979 de matériel didactique agréé pour les écoles primaires et secondaires du Québec.

En premier lieu, nous tenons à vous rappeler que la Loi de l’Instruction publique stipule qu’«il est du devoir des commissaires et des syndics d’écoles: ...5 — d’exiger que, dans les écoles sous leur contrôle, on ne se serve que des manuels et du matériel didactique autorisés;...» (S.R.Q., 1964, art. 189)

Avant de faire l’acquisition d’un nouveau matériel didactique, nous vous invitons à tenir compte des remarques suivantes:

1- Les titres de matériel didactique inscritsdans les listes 1979-1980 et dans le supplément 1981-1982 ont été approuvés en fonction des programmes d’enseignement    actuellement en vigueur. Aucun manuel ou matériel didactique n’a été approuvé jusqu’à maintenant en fonction du nouveau programme de français au primaire et, à plus forte raison, en fonction de tous les programmes actuellement
en élaboration au primaire et au secondaire.

2 - Le Ministère ne peut assurer les organismes d’enseignement que les titres apparaissant dans les listes actuelles et le supplément 1980-1981   seront jugés  conformes à ces nouveaux programmes.

3 - Le Ministère continuera à publier la liste du matériel didactique approuvé en fonction des anciens programmes tant et aussi longtemps que les nouveaux programmes ne seront pas d’application obligatoire.

4 - Pour l’année scolaire 1981-1982, le Ministère  reconduit   les  approbations  arrivant  à échéance en 1979 et 1980.
5 - Dès que du matériel didactique sera jugé conforme aux nouveaux programmes, le Ministère le fera connaître par l’entremise de ses publications habituelles, mais en mentionnant expressément cette particularité.” (p. 3).

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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