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Sources imprimées

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1928

xxx. Liste des livres approuvés pour les écoles catholiques de la province de Québec par le comité catholique du conseil de l'instruction publique jusqu'au 1er septembre 1928 et extraits de la loi et des règlements scolaires concernant les livres autorisées. S.l., s.n., [1928]. 24 p.

“Liste des livres approuvés pour les écoles catholiques de la province de Québec par le Comité catholique du Conseil de l’Instruction Comité catholique du Conseil de l’Instruction publique JUSQU’AU 1er SEPTEMBRE 1928 et EXTRAITS  DE LA LOI  ET DES RÈGLEMENTS  SCOLAIRES  CONCERNANT LES LIVRES AUTORISÉS

EXTRAITS DE LA LOI DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE

Art. 16. — Le surintendant peut retenir la subvention de toute municipalité ou institution d’éducation qui ne lui a pas transmis les rapports prescrits par cette loi, QUI A ADOPTE OU PERMIS L’USAGE DES LIVRES DE CLASSE NON AUTORISES.

Art. 30. — Chacun des deux comités doit approuver les livres de classe, cartes, globes, modèles ou objets quelconques utiles à l’enseignement pour l’usage des écoles de sa croyance religieuse, et, quand il le juge à propos, il peut retirer l’approbation qu’il a donnée.

Art. 221, § 4. — II est du devoir des commissaires et des syndics d’écoles d’exiger que, dans les écoles sous leur contrôle, on ne se serve que de livres autorisés qui doivent être les mêmes pour toutes les écoles de la municipalité.

S’ils requièrent les services d’une congrégation catholique enseignante, il est loisible aux commissaires ou aux syndics d’écoles de faire un contrat avec elle relativement aux livres dont on se servira dans les écoles confiées à cette congrégation ; pourvu, toutefois, que ces livres fassent partie de la série approuvée par le comité catholique du Conseil de l’Instruction publique. Le curé ou le prêtre desservant de l’église catholique romaine a le droit de faire le choix des livres ayant rapport à la religion et à la morale pour l’usage des élèves de sa croyance religieuse. [p. 3]

EXTRAITS DES RÈGLEMENTS DU COMITÉ CATHOLIQUE

Art. 14. — Les commissaires ou les syndics d’écoles ne feront usage, pour toutes les écoles de leurs municipalités, que de la même série des livres classiques autorisés. Ils en feront une liste qui sera déposée dans chacune des écoles sous leur contrôle.

Art. 243. — Toute personne qui désire soumettre un ouvrage à l’approbation du comité catholique du Conseil de l’Instruction publique doit, un mois au moins avant les sessions du comité, en envoyer un exemplaire imprimé ou clavigraphié à chacun des membres de ce comité avant que ceux-ci en autorisent l’impression. Il devra aussi en envoyer six exemplaires semblables au département de l’Instruction publique, en donnant en même temps le prix de chaque exemplaire et celui de la douzaine, ainsi que la mention du cours auquel ce livre est destiné.

Art. 244. — Lorsque l’examen d’un ouvrage soumis à l’approbation du comité est renvoyé à quelque personne dont il a fallu s’assurer le concours, à raison de ses connaissances spéciales, le surintendant doit exiger de la personne qui demande l’approbation une somme suffisante pour la rémunérer.

Art. 245. — L’éditeur de tout livre autorisé doit en déposer un exemplaire de chaque édition au département de l’Instruction publique et obtenir du surintendant un certificat attestant qu’il est approuvé ; et, chaque fois qu’il en publiera une nouvelle édition, il devra obtenir du surintendant un nouveau certificat attestant que telle édition est approuvée.

Art. 246. — Le comité peut, quand il le juge convenable, retirer son approbation à un ouvrage qu’il aura autorisé.

A l’avenir, tout ouvrage qui recevra l’approbation du comité catholique du Conseil de l’Instruction publique devra porter, avec la mention de cette approbation, la date à laquelle elle a été accordée et indiquer le cours auquel il est destiné. Le défaut de se conformer à cette injonction fera perdre à l’auteur de tel ouvrage l’approbation obtenue.

Art. 247. — Tout ouvrage approuvé doit porter le nom de l’éditeur et le prix de chaque exemplaire sur la couverture ou sur la page du titre ; il ne peut y être inséré aucune annonce sans le consentement du surintendant de l’Instruction publique.

Art. 248. — II faut l’approbation du comité catholique pour pouvoir modifier le texte, la typographie, la reliure, le papier, etc., d’un livre approuvé. Telle approbation ne pourra être accordée que sur présentation au comité catholique d’un sommaire indiquant les changements apportés.

Art. 249. — Les ouvrages recommandés pour l’usage des instituteurs ne doivent pas servir aux élèves comme livres de classe.

Art. 250. — Tout livre classique devra être imprimé en caractères suffisamment gros et interlignés, et toute gravure devra être faite avec soin et sur papier de très bonne qualité.

Toute carte géographique dont on demande l’approbation doit être préalablement soumise à la commission de géographie de Québec, pour examen et rapport au comité catholique.” [p. 4]

1928
Delage, Cyrille-F. Rapport du surintendant de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1927-28. Québec, Ls.-A. Proulx, 1928. xxiv, 487 p.

Rapport de l'inspecteur J.-Z. Dubeau (Ste-Anne-de-la-Pocatière).

"Livres de classe.

Plusieurs contribuables se plaignent, avec raison, que leurs enfants sont surchargés de livres, qu'ils sont obligés de renouveler presque tous les ans. La raison est bien claire. C'est qu'un élève de 3e année apporte à l'école des livres contenant les matières de 3e, 4e, 5e et 6e années. Lorsque cet élève est rendu en 4e année, ses livres sont souvent à renouveler.

J'ai déjà suggéré un livre unique pour chaque année du cours. Est-ce qu'il serait plus difficile de faire un livre contenant toutes les matières de 3e année, que de faire une grammaire contenant les parties à apprendre en 3e, en 4e, en 5e et en 6e années?

Si nous avions ce livre, les dépenses seraient réduites et les parents pourraient plus facilement suivre l'instruction de leurs enfants.

En disant «un livre unique», je ne veux pas dire qu'il ne devrait y avoir qu'un seul ouvrage du même genre, car ce serait arrêter la concurrence entre les auteurs et par conséquent arrêter le progrès." (p. 62).

1928
La Palme, Auguste. Un pèlerinage à l'école de rang. S.l., Librairie d'Action canadienne-française, 1928. 229 p.

"Le manuel étant l'intermédiaire inévitable entre la maîtresse et ses élèves, avons-nous le catéchisme qui réponde aux postulats de cet enseignement?

Le Petit catéchisme du Québec est peut-être un monument de théologie, mais il n'est pas sûrement pas un monument de pédagogie. On en réclame, unanimement croyons-nous, une nouvelle rédaction. Une commission de pédagogues théologiens résoudrait peut-être cet important problème. Une formule socratique serait pour la maîtresse suggestive de la meilleure méthode et des explications qu'elle doit donner. Un petit lexique des expressions techniques, théologiques, assurerait un meilleur éclairage du texte. Quelques applications pratiques à la fin des chapitres feraient la liaison entre la

[p. 168]

théologie et la vie chrétienne vécue. Des cantiques appropriés accompagneraient utilement chaque leçon de catéchisme. Du premier cours au quatrième, une exposition de tableaux correspondant au chapitre à l'étude en concrétiserait l'objet, offrirait aux enfants une emprise plus facile. C'est connu , mais ça n'est pas encore pratiqué. Au surplus, pourquoi bannir de ce manuel l'image qui «illustre» tous les autres textes et leur ajoute une puissance d'attraction avec les séductions de la beauté?

Serait-il difficile, sans prétendre à la formule définitive, d'améliorer notre catéchisme actuel? Le Catéchisme de Butler est la preuve qu'il serait au contraire relativement facile de rédiger un catéchisme à la portée de nos enfants, clair, précis, de réponses immédiates. Dans Butler, le langage est simple et exclusif du mot abstrait. L'auteur prend soin d'éviter les définitions didactiques, et surtout d'en faire son point de départ. Au contraire il procède constamment du connu à l'inconnu. Il en résulte un manuel d'un abord facile aux maîtresses comme aux enfants, qui sollicite la collaboration des deux. Les parents eux-mêmes moins rebutés devraient y trouver une invite à leur fonction de répétiteurs."

[p. 169]
1928.09

xxx. "Manuel de la parole", L'enseignement primaire, 50, 1(septembre 1928):53.

"Manuel de la parole par Adjutor Rivard, professeur à l'Université Laval.

Cette deuxième édition du Manuel de la Parole, qui paraîtra prochainement, est plus qu'une édition revue et augmentée; c'est, en réalité, un ouvrage nouveau.

Deux livres du même auteur, L'art de dire, paru en 1898 et maintenant épuisée [sic], et le Manuel, publié en 1901, ont été réunis, fondus ensemble, et forment un traité complet spécialement adapté à l'enseignement. Le Manuel de la Parole était un traité de diction correcte, L'Art de dire une étude de diction expressive. On retrouvera dans cette nouvelle édition tout ce qui a fait le succès de l'un et de l'autre ouvrage, en particulier, les indications utiles pour la correction du langage chez les Canadiens français, des exercices d'articulation, etc.; et les chapitres tirés de l'Art de dire, ajoutent au Manuel les règles essentielles de la lecture expressive et de la mimique oratoire.

Un fort volume in-12, relié toile: $1.25; franco: $1.35. En vente à la Librairie Garneau limitée, 47, rue Buade, Québec."

1928.09
xxx. "Vient de paraître", L'enseignement primaire, 50, 1(septembre 1928):52.

"Précis de philosophie par un professeur, préparant aux examens de capacité. Cet ouvrage composé par un maître en la matière, est clair. La toilette typographique de ce petit manuel de 200 pages en facilitera beaucoup l'étude, et enlèvera une grande partie de l'aridité que cette science offre aux commençants. L'auteur s'est proposé de faciliter plus tard aux étudiants, l'étude du traité de philosophie de Farge et Borbedette [sic; lire Farges-Barbedette].

Prix d'un volume: $0.50 franco.

S'adresser à: Procure des Frères de l'Instruction Chrétienne, Laprairie, P.Q."

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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