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Sources imprimées

* * *

1902

xxx. Memoranda and instructions respecting course of study and examination tests in the protestant public schools of Montreal for the use of teeachers - Session 1902-1903. Montréal, s.n., 1902. 112 p.

C'est un programme pour les 6 premières années de scolarisation; comprend quelques renvois à des manuels.
1902
xxx. Projet de conférence pédagogique préparé pour les inspecteurs d'écoles sous la direction du surintendant de l'instruction publique - année 1902-03 - l'enseignement intuitif. Québec, s.n., 1902. 17 p. ISBN 0-665-75727-1.

"L'enseignement intuitif

Après l'invention de l'imprimerie, on s'est [sic] singulièrement exagéré le rôle du livre; on a confondu le livre avec le savoir, les mots avec les idées.

Pour l'instruction on n'a pas employé autre chose que le livre, de sorte que l'on a bourré la tête de l'enfant de mots qui ne respondaient [sic] pas, dans son intelligence, à des idées nettes et précises. Il faut au contraire aller des choses aux mots et c'est une des phases de l'intuition." (p. 1).

1902
Rapport du surintendant de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1901-1902. Imprimé par ordre de la législature. Québec, Charles Pageau, 1903. xxii, 433 p.

Rapport de l'inspecteur J.-M. Côté (Gaspésie): "Un traité d'arithmétique rédigé d'après la méthode suivi [sic] dans l'"Enseignement Primaire" rendrait d'immenses services." (p. 24).

Rapport de l'inspecteur J.-O. Goulet (ville de Québec): "La «Pédagogie théorique et pratique" distribuée gratuitement dans toutes les écoles de la province, est appelée à faire un bien immense, vu que plusieurs institutrices n'ont pas eu l'avantage de suivre un cours de pédagogie dans une école normale et qu'elles n'avaient aucune notion de pédagogie.

La «Nouvelle géographie» de M. J.-N. Miller est en usage dans plusieurs écoles. Ce livre fait honneur à l'auteur, qui a su donner à l'enseignement un ouvrage remarquable au point de vue pédagogique, ouvrage appelé à répandre d'une manière intéressante les connaissances géographiques. Le gouvernement devrait prendre sous sérieuse considération que les institutrices (pour la plupart) n'ont pas les ressources pécuniaires pour se procurer cette géographie, et la distribuer gratuitement dans toutes les écoles de la province." (p. 45).

Comité catholique.
Procès-verbal de la réunion du 11 septembre 1901.

"[...] le manuel de comptabilité pratique, par M. R. Goltman, n'est pas supérieur aux livres que le comité catholique du Conseil de l'Instruction publique a déjà approuvés sur cette matière, et, se conformant aux règlements qu'il a adoptés à ce sujet, il croit ne pas devoir l'approuver." (p. 390).

Le tableau synoptique de l'histoire du Canada des Ursulines est approuvé (p. 390).

Le juge J.-E. Robidoux remplace P. S. Murphy au sous-comité des livres. (p. 391).

Robidoux constate qu'il n'existe aucun manuel pour l'enseignement du dessin dans les écoles; il propose de distribuer la méthode nationale de Templé; l'évêque de Montréal propose plutôt d'attendre le rapport de la commission d'enquête sur l'enseignement du dessin avant de distribuer la méthode "déjà ancienne" de Templé; son amendement défait la motion Robidoux. (p. 391-392).

Séance du 14 mai 1902.
On recommande l'Abécé de Nérée Tremblay. (p. 395).

La Méthode de tenue des livres pour la classe agricole de O.-E. Dallaire est intéressante, mais ce n'est pas un manuel.

Comité protestant.
Session du 29 novembre 1901.

Approbation du "Prang's New Graded Drawink books" d'après l'édition américaine. (p. 410).

Le secrétaire devra se procurer un exemplaire de "First steps in Greek" de Ritchie et publié par Longmans pour examen. (p. 410).

On examinera un exemplaire du dictionnaire de Chambers "avec forte reliure". (p. 410).

Session du 22 février 1902.
On recommande l'achat de 805 exemplaires de Ogilvie and Annandale's student english dictionary", édition de 1901 de Grafton, à 1.50$ l'unité.

Ritchie's First steps in Greek approuvé. (p. 415).

Session du 30 mai 1902.
"Le rapport du sous-comité chargé de l'achat de dictionnaires, etc., est soumis et adopté. Il recommande: 1. l'achat d'environ 1 000 séries des Royal Readers à 25 centins la série, qui devront être distribuées dans toutes les écoles rurales élémentaires protestantes de la province; 2. l'achat d'environ 250 séries des "Britannia Readers" à quatre chelins et demi la série, livrées et transport payé, à Québec, pour les écoles qui ont déjà des dictionnaires. Le sous-comité, de concert avec le secrétaire du comité, est autorisé à dépenser la balance qui restera, après tous comptes payés, et de faire des arrangements pour la distribution des dictionnaires et des livres de lecture.

[...] le comité suggère que le projet de donner des livres de lecture supplémentaires [419] aux écoles élémentaires fera un grand pas, si les commissaires d'écoles des différentes municipalités veulent bien augmenter le nombre des livres de lecture fournis par le comité protestant, afin de permettre que ces livres soient employés comme livres de classe; que le comité recommande cet achat par les commissaires, et qu'il mette ceux-ci en mesure d'acheter ces livres à prix réduits." (p. 419-420).

1902
Rouleau, Thomas-Grégoire. Catéchisme de la loi et des règlements scolaires - Dernière édition conforme à la nouvelle loi de l'instruction publique. Québec, Dussault & Proulx, 1902. 65 p. ISBN 0-665-78640-9.

"26. Quels sont les principaux pouvoirs du surintendant?

[...]

Il a le droit de retenir la subvention de toute municipalité qui permet l'usage de livres non approuvés par le Conseil de l'Instruction publique. (p. 7-8).

[...]

33. Quelles sont les attributions de chacun des comités du conseil de l'instruction publique? (p. 9).

[...]

Ils ont droit d'approuver les livres de classe, cartes, globes, modèles objets quelconques utiles à l'enseignement pour l'usage des écoles de leur croyance religieuse et retirer l'approbation qu'ils ont donnée. (p. 10).

61. Quels sont les principaux droits des commissaires ou syndics, relativement à la régie des écoles?

Les commissaires ou les syndics doivent:

[...]

2° Voir à ce que le cours d'études adopté par les comités du conseil de l'instruction publique, soit suivi dans les Écoles, et exiger qu'on ne se serve que des livres approuvés; [...]. (p. 18-19).

[...]

106. Quels effets scolaires doivent avoir les élèves?

Les élèves doivent être munis de tout ce qui est nécessaire pour suivre les cours. (p. 34).

[...]

128. Quels sont les devoirs de l'instituteur d'après l'article 145 des règlements du comité catholique du Conseil l'Instruction publique?

[...]

8° De ne permettre que l'usage des livres approuvés" (p. 41).

1902.02
[Boucher de la Bruère, Pierre]. "Rapport du surintendant de l'instruction publique", L'enseignement primaire, 23, 6(fév. 1902):339.

"Livres

Quant au choix des livres classiques, le système en vigueur est très libéral. Les instituteurs et les institutrices de chaque canton, réunis en conférence sous la présidence de l'inspecteur primaire, dressent une liste des livres qu'ils jugent mériter d'être adoptés dans les écoles primaires officielles. Cette liste est soumise à une commission présidée par l'inspecteur d'académie, et, après revision [sic], le catalogue des livres est soumis à l'approbation du recteur de l'académie.

«C'est au personnel enseignant lui-même, dit la circulaire ministérielle du 7 octobre 1880, que l'on confie l'examen et le choix des livres que la libre concurrence des éditeurs met au jour incessamment, le laissant libre de modifier, d'augmenter, de reviser [sic] le catalogue selon les progrès de la librairie scolaire.»

«Toute latitude est laissée, dit un rapport officiel, aux membres des conférences quant au nombre d'ouvrages similaires à admettre pour chaque matière d'enseignement. L'administration a simplement appelé leur attention sur le double inconvénient qu'il y aurait, d'une part, à n'admettre qu'un seul ouvrage de chaque catégorie, d'autre part à en admettre un nombre indéfini.»

1902.05
xxx. "Mon premier livre", L'enseignement primaire, 23, 9(mai 1902):554-557.

"Ce manuel, approuvé par le Conseil de l'Instruction publique et offert par le gouvernement aux commissions scolaires et aux écoles indépendantes, a été le sujet de fréquentes discussions, devant l'Assemblée législative, durant la dernière session parlementaire.

L'honorable chef de l'Opposition ayant demandé au gouvernement la production de tous les documents se rapportant à la publication de Mon Premier Livre, de nombreuses lettres d'appréciation sont ainsi parvenues au public. Il nous sera bien permis de reproduire ici quelques extraits de ces lettres:

La distribution des matières par mois et par semaines poussera les institutrices à faire exécuter le programme d'études avec plus de régularité et leur fera comprendre qu'elles ne doivent pas immobiliser leurs élèves, mais les faire avancer graduellement. L.-N. Arch. de Québec.

J'ai eu l'occasion de prendre connaissance du livre intitulé Mon Premier Livre, édité par les soins de notre gouvernement provincial, et je me suis réjoui en constatant que cet ouvrage peut être d'une grande utilité pour nos classes de Sourdes-Muettes. E.-X. Trépanier, Chan.-hon., Aumônier.

Les enfants seront encouragés en voyant que dès les premières pages ils apprennent à lire des mots et même des petites phrases qu'ils comprennent, tandis qu'avec les anciennes méthodes ils étaient condamnés pendant des semaines et des mois à apprendre des sons qui ne disaient rien à leur intelligence. Frère Hiduard, Directeur, Ecole de Réforme, Montréal.

Depuis longtemps nous désirons [sic] ce livre, surtout les maîtresses. D'avance nous vous remercions. Soeur Joseph-Henri, Supérieure, Providence, Côteau-du-Lac.

Ce magnifique livre nous paraît déjà très satisfaisant. F.-Noël Boulais, curé, secrétaire-trésorier, Frelighsburg.

Les 80 et quelques copies que vous m'avez envoyées sont toutes distribuées et nos institutrices en sont enchantées. D. Leguerrier, Sec.-trés., des Comm., Pontiac.

Un examen attentif nous a convaincues que ce livre serait d'une très grande utilité dans nos écoles de sourdes-muettes, et nous nous en réjouissons beaucoup, car nous trouvons rarement des livres qui conviennent à cette classe d'élèves. Soeur Philippe de Jésus, Sup., Montréal.

Après avoir examiné Mon Premier Livre et en avoir fait faire la distribution aux élèves, les syndics d'école vous prient de bien vouloir leur en faire expédier 70 copies nouvelles. Mes enfants semblent bien aimer Mon Premier Livre. Jos. Lavigne, Sec.-trés., Lachute.

[p. 554]

Etant chargée de m'occuper des classes de notre orphelinat, je crois que ce serait contribuer à l'avancement des enfants, que de leur procurer Mon Premier Livre que vous offrez si généreusement à toutes les écoles. Soeur Bourgeois, Montréal.

La Révérende Mère Hudon, Directrice de l'Externat de Sainte-Sophie, attachée au couvent du Sacré-Coeur, ayant pris connaissance de la première et de la deuxième partie de Mon Premier Livre, trouve cette méthode de beaucoup supérieure à plusieurs autres. J.-N. Nadon, Sault-au-Récollet.

Les deux caisses de livres sont arrivées; les maîtresses se réjouissent d'avance du bien que vont en retirer nos chères élèves, bien qu'elles devront à votre bienfaisante charité. Soeur Philippe de Jésus, Sup., Montréal.

J'ai reçu Mon Premier Livre que vous m'avez envoyé, je l'ai parcouru et trouvé bien intéressant; je vous en remercie beaucoup et je puis vous assurer que je vais apporter toute l'attention possible pour le faire apprécier par les jeunes élèves. Anna Dufour, Institutrice, St.-Philippe de Néri.

Votre bon coeur jouirait vraiment, s'il vous était donné de voir la joie de nos orphelins et de nos orphelines qui ont maintenant à leur usage des livres tout neufs et si intéressants. Soeur Carpentier, Supér.-Gén., St-Hyacinthe.

Je désirerais beaucoup voir ce manuel à l'usage de nos élèves. Soeur de l'Immaculée Conception, Nicolet.

Ayant examiné Mon Premier Livre, première et deuxième partie, de MM. C.-J. Magnan et J. Ahern, et l'ayant trouvé conforme à mon goût, je viens vous prier de me faire parvenir trois douzaines d'exemplaires, première et deuxième partie de cet intéressant ouvrage. Frère Landry, Sup. Collège Mont St.-Bernard, Sorel.

Mon Premier Livre mérite toutes les louanges qu'on lui a données. Soeur Marie Godefroy, Man.

Je me félicite d'avoir suivi l'inspiration que j'ai eue de vous faire cette demande et je ne sais vraiment comment vous dire toute ma reconnaissance pour ce gracieux envoi. C'est une richesse pour nous, et nos enfants y puiseront non seulement les principes d'une instruction solide, mais encore des sentiments de profonde gratitude pour celui qui en est l'auteur. Soeur Bourgeois, Hôpital Général, Montréal.

Je regrette de n'avoir pas demandé assez de vos livres, nous n'en connaissions pas la valeur, quoique croyant qu'ils seraient très utiles. Cyprien Morissette, Sec.-trés., Ste-Agathe.

[p. 555]

La municipalité scolaire de Stoke, ayant donné son entière approbation à Mon Premier Livre, accepterait avec reconnaissance quelques exemplaires de ce remarquable ouvrage. Dr F.-J. Bédard, Sec.-trés.

Les deux parties de Mon Premier Livre nous sont parvenues et nous avons eu le temps de les parcourir, de les apprécier, et même de les faire goûter et désirer par nos anciennes élèves institutrices, au nombre de douze cette année. Soeur Ste-Arsène, Supérieure, Montebello.

Comme nos institutrices ont examiné les exemplaires de Mon Premier Livre, que vous avez bien voulu m'adresser ces jours derniers, et qu'elles en sont enchantées, je me suis renseigné auprès d'elles pour savoir le nombre d'élèves qui peuvent profiter de ce livre. Antonio Tremblay, Sec.-trés., Ste-Anne de Beaupré.

J'ai examiné le livre intitulé Mon Premier Livre, dont le gouvernement a gratifié toutes les écoles de notre province, et je l'ai trouvé si avantageux pour les jeunes enfants que j'ai résolu de le mettre entre les mains des élèves de notre institution. Soeur Sainte Blandine, Pointe du Lac.

Je me déclare parfaitement en faveur du manuel Mon Premier Livre, après l'avoir attentivement examiné. Rév. E. Côté, Curé, Beauce.

Si nous n'avons pas fait cette demande plus tôt, c'est que, ne connaissant pas l'importance de ce livre, nos commissaires n'étaient pas tous d'avis. Ce n'est qu'après les séances pédagogiques, données par M. E. Pagé, inspecteur d'écoles, à nos institutrices que celles-ci ayant appris les avantages qu'offre Mon Premier Livre, ont insisté auprès des commissaires et ont obtenu la permission de vous le demander pour la municipalité de Saint-Apollinaire Station. J.-B. Noël, Sec.-trés.

Nous joindrons nos efforts à ceux des éducateurs qui veulent faire profiter les enfants de leur expérience, en faisant usage de ce nouveau livre, et nous espérons que les résultats seront aussi satisfaisants que le mérite un tel travail. Soeur Marie de la Nativité, Sup., Buckihgham.

Après les éloges flatteurs, mais si bien mérités, que vous ont adressés des gens distingués, ma faible voix se sent impuissante à redire l'inappréciable mérite de ce livre. Marie-Luce Boivin, Inst., St-Urbain.

Monsieur le curé de la paroisse ainsi que les institutrices de la municipalité de Sainte-Blandine, se montrent désireux d'avoir dans les écoles de cette municipalité le manuel intitulé Mon Premier Livre. André Gagné, Sec.-trés., Ste-Blandine.

Ayant constaté avec plaisir que ce livre renferme tout ce qui est nécessaire au développement de l'intelligence chez l'enfant, je suis dans la nécessité de vous demander encore deux douzaines de chaque partie. Marie Doucet, Inst., Berthier.

[p. 556]

J'ai l'honneur de vous informer qu'après examen, M. le curé a approuvé Mon Premier Livre, et il a trouvé que le nombre de manuels reçus n'est pas suffisant. Philippe Arsenault, Sec.-trés. St-Alexis de Matapédia.

Dans ma première lettre, je n'avais demandé que cent exemplaires de Mon Premier Livre, parce que les religieuses enseignant ici n'étaient pas décidées d'adopter cette méthode. Maintenant qu'elles en connaissent l'utilité, elles désireraient en avoir. L. Laliberté, Sec.-trés., Thetford Mines.

Les institutrices de notre municipalité ayant examiné Mon Premier Livre, l'ont trouvé si instructif qu'elles en ont demandé d'autres exemplaires. Ernest Provencher, Sec.-trés., Ste-Anne du Sault.

Après l'examen du manuel Mon Premier Livre, et d'après la haute recommandation de la maîtresse générale de nos classes, je viens vous prier de nous adresser trois douzaines d'exemplaires du dit ouvrage, première partie, et quatre douzaines de la deuxième partie. Soeur Marie du Bon Secours, Sup., Couvent de Sainte-Foye [sic].

Mon Premier Livre, spécialement désigné aux écoles placées sous votre contrôle, me semble fait d'après les méthodes pédagogiques les plus recommandées. Soeur M.-Octavie, Hochelaga.

Après avoir lu et examiné les livres de classe que vous avez daigné nous fournir, les demoiselles institutrices de notre municipalité ont cru que presque tous les enfants qui fréquentent les écoles devraient se servir de ce livre que vous avez bien voulu nous envoyer. Joseph Venne, Sec.-tré., St-Paul.

C'est avec plaisir que je ferai profiter de Mon Premier Livre quinze élèves de deuxième année. Quinze aussi de première année pourront utiliser ce livre si intéressant et si instructif pour le jeune âge et en même temps un guide sûr pour les maîtresses. Soeur Marie-Cécile, Couvent de St.-Jovite.

Mon Premier Livre est très bien gradué et le choix ainsi que la distribution de la matière dénotent chez les auteurs une compétence peu commune. La somme des connaissances qu'un enfant ordinaire apporte avec lui à l'école y est utilisée et développée graduellement, et toujours subsidiairement au but essentiel de l'école: l'éducation. Ce travail fait le plus grand honneur à MM. Magnan et Ahern. Les instituteurs et les institutrices brevetés ailleurs qu'à l'Ecole normale Laval, trouveront dans ce manuel une application très juste de nos méthodes d'enseignement. Th.-G. Rouleau, Ptre, Principal de l'Ecole normale Laval.

La valeur de Mon Premier Livre, quant à la marche progressive de l'enseignement primaire, est très bonne ... Soeur St. Raphaël, Monastère des Ursulines, Roberval.

D'après ce que nous pouvons humblement en juger, ce livre sera un puissant auxiliaire pour le corps enseignant. Encore une fois merci. Soeur Ste-Madeleine, Couvent du P.S., Saint-Damien."

[p. 557]
1902.05
xxx. "Mon premier livre", L'enseignement primaire, 23, 9(mai 1902):582.

"Les deux parties de cet ouvrage ne sont à vendre nulle part. Durant l'année, il nous est venu un grand nombre de demandes d'achat de Mon Premier Livre. Qu'on veuille donc se souvenir que cet ouvrage est la propriété du gouvernement. Les deux parties de ce manuel sont envoyées gratuitement aux municipalités scolaires, aux communautés religieuses d'hommes et de femmes, etc., qui en font la demande à l'honorable Surintendant de l'Instruction publique."

1902.05
Boucher de la Bruère, Pierre. "Distribution gratuite de Mon Premier Livre", L'enseignement primaire, 23, 9(mai 1902):580.

"La circulaire suivante sera incessamment adressée aux Secrétaires-trésoriers des municipalités scolaires:

Département de l'instruction publique.

Québec, 25 avril 1902.

Monsieur,

A la demande de l'honorable Secrétaire de la Province, j'ai l'honneur de vous informer que, comme l'année dernière, le gouvernement distribuera gratuitement Mon Premier Livre aux municipalités scolaires ainsi qu'aux couvents et écoles indépendantes qui m'en feront la demande d'ici au quinze août prochain.

Vous voudrez bien mentionner le nombre de volumes de la première partie et le nombre de volumes de la seconde partie dont vous aurez besoin pour vos classes, et indiquer le nom de la station de chemin de fer ou du quai où vous désirez que la caisse de livres soit adressée.

C'est l'intention du gouvernement de donner des exemplaires neufs de Mon Premier Livre aux nouveaux élèves et de laisser entre les mains des premiers possesseurs ceux qui ont servi l'an passé.

Lorsque vous m'enverrez votre demande, veuillez avoir la complaisance de répondre aux questions suivantes:

1- Mon Premier Livre a-t-il été en usage dans toutes les écoles de votre municipalité? 2- Quelle [sic] est le nombre d'exemplaires de Mon Premier Livre (1ère et 2ème partie) distribués dans vos écoles en état de servir aux élèves durant la prochaine année scolaire?

J'ai l'honneur d'être, Monsieur, Votre obéissant serviteur, Boucher de la Bruère, Surintendant.

1902.05
Magnan, Hormisdas. "Quelques livres approuvés par le Bureau Central", L'enseignement primaire, 23, 9(mai 1902):583.

"Organisation politique et administrative du Canada par C.-J. Magnan, prix, 25 cts l'exempl. - par la poste, 27 cts.

Tenue des livres, par J. Ahern, en Anglais et en français, prix 30 cts l'exempl. - par la poste 33 cts.

Tableau de prononciation latine, approuvé par Mgr l'Archevêque de Québec, prix, 10 cts l'exemplaire, - par la poste 11 cts.

Nouvelle Géographie, par J.-N. Miller, prix, 75 cts l'exempl., par la poste 82 cts. Cet ouvrage offre le plus grand intérêt à l'élève; c'est le plus beau modèle du genre que nous connaissons.

Manuel des Bienséances, par l'abbé Th.-G. Rouleau, Ptre; prix, 25 cts l'exempl., - par la poste, 28 cts.

Recueil d'Histoire de France, d'Angleterre, du Canada, des Etats-Unis, par les Soeurs de la Providence, prix ; 60 cts l'exempl. - par la poste 65 cts.

Style épistolaire, par l'auteur des Paillettes d'or; prix, 40 cts l'exemplaire, - par la poste, 43 cts.

Traité de pédagogie théorique et pratique, par l'abbé Th. G. Rouleau, ptre, etc., prix, 50 cts l'exemplaire, - par la poste 53 cts.

Lois Scolaires par l'abbé Th.-G. Rouleau, Ptre.; prix: 10 cts l'exemplaire. - par la poste 11 cts.

Questions et Réponses: Ancien Bureau: série complète des années 1894 à 1897 inclusivement; comprend 10 fascicules, prix $1.20; chaque fascicule, 15 cts.

Questions et Réponses: - Bureau Central: série complète des années 1898, 1899, 1900, 1901, prix $1.00, par la poste $1.05.

A l'avenir, nous n'expédierons aucun livre à crédit. Les frais de poste indiqués dans la liste des prix ci-dessus peuvent être envoyés en timbres postes [sic]; mais le montant de l'achat doit être envoyé par chèque ou bons de poste.

Nous prions ceux qui nous doivent de vouloir bien nous payer le plus tôt possible.

Les demandes de livres doivent être adressées à Hormisdas Magnan, Boîte postale 162, Québec."

1902.06
xxx. "Comité catholique du Conseil de l'instruction publique - Session du mois de mai 1902", L'enseignement primaire, 23, 10(juin 1902):619-622.

"Mgr l'archevêque de Montréal, appuyé par l'honorable M. Chapais, propose et il est résolu:

«Que ce Comité ayant constaté que la revue L'Enseignement Primaire a publié dans sa livraison du présent mois de mai, une liste de livres représentés à tort comme approuvés par le bureau d'examinateurs central catholique, croit opportun de remarquer que ce comité a seul, par la loi, le droit d'approuver les livres de classe et que nuls de ceux destinés à l'enseignement ne doivent être employés ou distribués aux instituteurs ou aux écoles catholiques sans l'approbation de ce Comité»." (p. 622). [voir plus haut 1902.05].

1902.06
xxx. "Livres indiqués, non approuvés", L'enseignement primaire, 23, 10(juin 1902):622.

"La résolution ci-dessus [voir plus haut 1902.06], adoptée par le Comité catholique, signifie que ce comité tient à rappeler que lui seul a le droit d'approuver les livres: ce qui est très exact. M. Hormisdas Magnan, dans l'annonce qu'il a publiée dans L'Enseignement primaire, aurait dû employer le mot indiqué au lieu d'approuvé. Notre collaborateur était de bonne foi: il croyait pouvoir appliquer le terme approuvé aux ouvrages indiqués aux candidats par le Bureau Central des examinateurs catholiques. Le Comité veut qu'il soit bien compris que seul il peut approuver les livres: c'est un droit que personne ne peut lui contester.

Voilà la signification de la résolution à laquelle nous faisons allusion. Nous tenons cette explication d'un des membres les importants du Comité catholique.

Nous tenons aussi à déclarer que dans la liste de livres publiée par M. H. Magnan, les ouvrages suivants seuls ont été antérieurement indiqués par le Bureau central:

«Manuel des Bienséances, par l'abbé Th.-G. Rouleau; Recueil sur diverses matières, par les Soeurs de la Providence; Style épistolaire, par l'auteur des Paillettes d'or; Pédagogie pratique et théorique, par MM. Rouleau, Magnan et Ahern; Organisation politique et administrative du Canada, par C.-J. Magnan; La Tenue des livres de M. J. Ahern. en anglais et en français.»

Le registre des délibérations du Bureau contient cette liste. C'est par une erreur bien involontaire que d'autres noms d'ouvrage ont été mêlés à cette liste."

1902.08.20
Langlais, J.A. [Mémoire soumis par J.-A. Langlais & fils aux membres du Conseil de l'instruction publique. L'extrait qui suit a été retranscrit à partir de l'exemplaire conservé aux Archives nationales du Québec, Fonds Correspondance du département de l'instruction publique, E13/765 1A23-1402A, dossier 1066/1902.]

"Québec, 20 Août 1902.

A Monsieur le Président,
A Nos Seigneurs Archevêques et Evêques,
Et à Messieurs les membres du Conseil de l'Instruction Public [sic] de la Province de Québec.

Le printemps dernier, nous avions l'honneur de soumettre à votre honorable conseil, des attestations signées par tous les banquiers de Québec, et tous les marchands en gros aussi de Québec, Lévis, Valleyfield, etc., de plusieurs banquiers, marchands, de Montréal, à ces attestations sont jointes plusieurs appréciations de nos principales maisons d'éducation, donnant leur opinion sur les deux systèmes d'écriture enseignée dans nos écoles, comme vous pouvez le constater par l'examen des pièces ci-jointes dont plusieurs vous ont été soumises déjà. Tous se sont prononcé contre le système d'écriture verticale comme étant impraticable dans les bureaux d'affaires, parcequ'il a été constaté que cette écriture ne peut se faire aussi rapide que celle appelée Calligraphie Canadienne éditée par nous, et qui a contribué à former les meilleurs calligraphes que nous ayons dans notre Province; comme vous pouvez le voir, sur la couverture de notre série est reproduit le fac-simile d'une médaille que nous avons obtenue à la grande exposition universelle de Chicago, en 1893, sur trente-quatre concurrents dans tous les genres d'écritures, de calligraphie et à laquelle on nous a décerné le prix d'excellence.

De plus, nous croyons devoir soumettre à votre considération, que le Bureau d'Education (Board of Education) de Toronto, par une résolution passée le 12 Août courant, condamne l'usage de l'écriture verticale dans toutes les écoles d'Ontario, après en avoir fait l'essai pendant trois ou quatre ans, et recommande l'écriture penchée à droite.

Une copie certifiée par le bureau des écoles de Toronto sera soumise à votre séance du dix Septembre prochain, ainsi que plusieurs lettres d'hommes d'affaires, se prononçant contre l'usage de l'écriture verticale, démontrant que cette écriture fait rétrograder les enfants qui sont actuellement forcés de l'apprendre par l'ordre de certains inspecteurs qui la rendent obligatoire dans leurs écoles; Or! n'est-il pas pénible de constater que ceux qui auront appris l'écriture verticale, se verront refuser un emploi lucratif qui leur donnerait le moyen de gagner leur vie, simplement parce qu'ils ont appris l'écriture verticale, au lieu de la vraie calligraphie qu'ils auraient pu apprendre si facilement en s'appliquant à imiter les modèles de notre série.

Nous venons donc prier votre honorable Conseil de vouloir bien faire mettre de côté dans toutes les écoles de notre Province, le système d'écriture verticale afin que nos enfants ne soient pas inférieurs à ceux de notre Province soeur, Ontario.

Ce faisant, vous rendrez un service éminent aux enfants qui fréquentent les écoles, et à leurs parents.

Vos très humbles serviteurs,
J. A. LANGLAIS & FILS."

[Suivent une lettre d'appui signée par des banquiers et des hommes d'affaires de Montréal et de Québec, des extraits de quelques lettres adressées à Langlais et des extraits de rapports publiés en Ontario allant dans le sens de Langlais].

1902.10

xxx. "Bibliographie", L'enseignement primaire, 24, 2(oct. 1902):126.

[...]

"Recueil sur diverses matières. Cinquième édition. - Montréal, C.-O. Beauchemin et fils, imprimeurs. Sous le titre de Recueil sur diverses matières, les soeurs de la Povidence ont réuni les matières suivantes en vue de la préparation aux examens que fait subir chaque année le Bureau Central:

Histoire du Canada, Histoire de France, Histoire d'Angleterre, petit Traité de littérature, petit Traité de l'art épistolaire. Cet ouvrage a été préparé avec soin; il a déjà rendu de grands services, et tel que corrigé et augmenté, il en rendra encore de plus grands."

1902.11

xxx. "Bibliographie", L'enseignement primaire, 24, 3(nov. 1902):190.

"Cours français de lectures graduées, degré inférieur et degré moyen, illustrés, par l'abbé J. Roch Magnan, curé de Kuskegon, Michigan.

Deux beaux volumes que vient de publier la Maison Beauchemin & Fils, Montréal.

Nous félicitons avec bonheur notre cousin et ami pour les deux beaux livres qu'il offre particulièrement aux écoles canadiennes-françaises des Etats-Unis. Les livres de M. l'abbé Magnan pourront rendre de grands services dans les écoles françaises du Canada. Les morceaux qui composent chacun des cours ont été choisis avec un rare bon goût et la gradation en est parfaite. Les deux cours sont illustrés avec soin. Sur la couverture de chacun des deux volumes, nous avons remarqué, non sans satisfaction, une reproduction du dessin qui orne le frontispice de L'Enseignement primaire. L'artiste a légèrement modifié la gravure de notre revue: au lieu d'une maman qui donne des conseils à ses enfants au départ pour l'école, c'est une religieuse qui parle aux élèves. Sur L'Enseignement Primaire, l'école est à côté de l'église, et la femme qui s'adresse à de jeunes enfants n'est pas une institutrice, mais une mère de famille.

Nous réitérons nos félicitations à M. l'abbé Roch Magnan, qui est un patriote doublé d'un apôtre. Ses livres sont propres à faire aimer la religion et la langue française, deux forces indispensables aux Canadiens-français."

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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