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Sources imprimées

* * *

1898

[Chapais, Thomas]. Discours sur la loi de l'instruction publique prononcé par l'honorable M. Chapais devant le Conseil législatif, le 10 janvier 1898. Québec, L.-J. Demers, 1898. 15 p. ISBN 0-665-02867-9.

[Chapais s'oppose au projet de créer un ministère de l'instruction publique: c'est une mesure laïcisante. Il développe une argumentation en faveur du maintien du Conseil de l'instruction publique.]

"D'après l'article 1912 de la loi actuelle, il appartient au Conseil «de choisir et de faire publier les livres, cartes et globes dont, à l'exclusion de tous autres, les académies, les écoles modèles et les écoles élémentaires sous le contrôle des commissaires ou des syndics d'écoles doivent faire usage». D'après l'article 43 du présent bill, le Conseil doit, non plus «choisir» les livres, mais seulement les approuver. Et en vertu de l'article 33, paragraphe 5, c'est le ministre qui «choisit» parmi les livres ainsi approuvés ceux dont on devra faire usage dans les écoles. C'est-à-dire que le ministre est maître de dicter à lui tout seul l'emploi de tel livre plutôt que celui de tel autre. Il peut créer à lui tout seul un monopole en faveur de tel ou tel auteur ou tel libraire. Il peut écarter, à lui tout seul, tous les livres approuvés par le conseil moins un, auquel il conférera, s'il le veut, au détriment des autres, l'investiture ministérielle. N'est-ce pas là mutiler une des attributions importantes du Conseil?» (p. 5).

"Quant aux livres de classe, le Conseil a constamment travaillé à les améliorer, à les rendre de plus en plus conformes aux lois de la science pédagogique, à en diminuer le trop grand nombre, et il y a réussi dans une large mesure. Il est incontestable que nos livres scolaires sont mieux faits, mieux édités, mieux imprimés, et sont à meilleur marché qu'il y a vingt ans." (p. 7).

1898
Marchand, Félix-Gabriel. Discours de l'honorable M. Marchand premier ministre de la province de Québec sur la loi de l'instruction publique (Prononcé à la législature le 18 décembre 1897). Québec, Cie d'imprimerie de Québec, 1898. 16 p. ISBN 0-665-24574-2.

"Le revenu du dit fonds sera employé, sous la direction du Lieutenant-Gouverneur en Conseil, par le Surintendant de l'instruction publique, à développer l'instruction élémentaire dans les municipalités pauvres, à aider les écoles dont sont appelés à bénéficier les classes ouvrières dans les cités et les villes, et à améliorer la condition des instituteurs des écoles élémentaires et des écoles modèles, à fournir gratuitement des livres de classes [...]." (p. 4).

[Rappelle une de ses promesses électorales]: "[...] diminuer la dépense que l'instruction des enfants impose aux familles, par l'uniformité des livres [...]". (p. 5).

"Quant à l'uniformité des livres, voici ce que je disais:

Le devoir impérieux qui nous est imposé, comme législateurs, est donc de pourvoir ef ficacement au relèvement de l'enseignement primaire en lui fournissant les ressources requises, et en le plaçant, par la modicité des sacrifices individuels, à la portée des moins fortunés. C'est dire que les subventions législatives affectées aux écoles communes doivent être augmentées autant que le permettra notre condition financière, et que, d'un autre côté, les dépenses essentielles imposées aux familles pour l'instruction de leurs enfants, doivent être réduites au plus bas chiffre.
Ces lignes prouvent que, toujours, je subordonnais les libéralités du gouvernement en faveur de l'éducation, aux limites des ressources de notre condition financière. D'un autre côté, je déclarais formellement que ma politique, au pouvoir comme dans l'opposition, serait de venir au secours des familles en réduisant, par l'uniformité des livres, les sacrifices qu'elles s'imposent pour faire instruire leurs enfants." (p. 8).

"L'UNIFORMITÉ DES LIVRES
Nous voulons graduellement établir l'uniformité des livres dans nos écoles. L'article 43, de la section 4, de l'article 203 du projet de loi sont [sic] un acheminement vers ce résultat si désirable.

L'article 43 dit:
Chacun des deux comité doit approuver la liste des livres de classe, cartes, globes, modèles, ou objets quelconques utiles à l'enseignement pour l'usage des écoles de sa croyance religieuse.

La section 4, de l'article 203, donne aux commissaires et aux syndics le droit:
D'exiger que, dans les écoles sous leur contrôle, on ne se serve que de livres autorisés, et de déterminer, pour chaque matière de l'enseignement, parmi les livres autorisés, un ouvrage ou une série d'ouvrages qui doit être le même ou la même pour toute la municipalité, et qui seul peut être employés [sic] dans ces écoles." (p. 13-14).

1898.01
xxx. "Bibliographie", L'enseignement primaire, 19, 8(janvier 1898):223.

"Manuel des Bienséances. - A l'usage des candidats aux Brevets d'école primaire, par l'abbé Th.-G. Rouleau, Principal de l'Ecole normale Laval. - Un très joli volume in-16, impression et reliure de luxe. L'ouvrage porte l'imprimatur de S. G. Mgr l'archevêque de Cyrène. Prix: 25 centins. S'adresser à M. Wilfrid Bussières, Ecole normale, Québec.

Voilà un livre bien tourné et dont le besoin se faisait vivement sentir depuis longtemps. Chacune des pages du Manuel des Bienséances respire le bon goût le plus exquis. Ecrit dans un style facile et agréable, divisé en courts chapitres surmontés respectivement d'un titre suggestif, l'ouvrage de M. l'abbé Rouleau offre une lecture très attrayante et éminemment instructive. Les jeunes y trouveront, sous une forme vraiment gentille, un grand nombre de règles d'usage dont l'observance est requise dans la bonne compagnie, et les anciens reliront avec profit les mille et une lois du bon goût dont l'applications'impose chaque jour à tout homme bien élevé. Nos sincères félicitations à M. le Principal."

1898.05
xxx. "Ce qu'on pense de l'écriture droite dans les écoles anglaises de Montréal", L'enseignement primaire, 19, 12 (mai 1898):supplément.

"Ecole Victoria, 42, Rue St-Luc.
Montréal, le 28 décembre 1897.

Cher professeur Ahern,

Vous me demandez ce que nous pensons, à Montréal, de l'Ecriture Droite; en réponse, je dois vous dire que nous enseignons ce genre d'écriture dans nos écoles anglaises depuis cinq ans et qu'elle donne le [sic] plus grande satisfaction; les résultats que nous obtenons étant bien au-dessus de ce que nous espérions.

Les progrès en uniformité et en lisibilité sont très remarquables; l'élève apprend cette écriture plus vite que l'écriture penchée et le maître l'enseigne plus facilement.

Lorsque nous avons commencé cette réforme, il y en a avait parmi nous qui n'avaient aucune confiance dans le succès de notre expérience, mais aujourd'hui tout cela est changé, et j'oserais vire [sic] que parmi nous on ne trouverait pas un seul professeur, et pas plus d'un principal qui voudrait retourner à l'ancienne écriture.

Votre tout dévoué,
S.H. Parsons,
Principal." (p. 1).

1898.06
xxx. "Correspondance", L'enseignement primaire, 19, 13(juin 1898):595-597.

"Gerbe de paroles aimables adressées à l'auteur du «Manuel des bienséances», M. l'abbé Th.-G. Rouleau.

S. G. Mgr Bégin, archevêque de Québec: Mille remerciement pour votre «Manuel des Bienséances» qui me paraît excellent à tous égards. [596]

S. G. Mgr Moreau, évêque de St. Hyacinthe: Fait des voeux ardents pour que cet excellent travail ait une large et abondante circulation.

S. G. Mgr Laroque, évêque de Sherbrooke: Offre ses remerciements à Monsieur le Principal pour le gracieux envoi de son intéressant et utile Manuel des Bienséances.

S. G. Mgr Blais, évêque de Rimouski: Votre livre remplira une lacune en faveur de ceux à qui il est destiné, et leur rendre de précieux services. Je suis donc heureux de vous en féliciter.

S. G. Mgr Lorrain, vicaire apostolique de Pontiac: Votre Manuel des Bienséances me paraît être un excellent livre. Sa forme est nouvelle et attractive; la matière qui y est traitée est des plus importantes, et propre à rendre un service immense à la société. Je souhaite que votre ouvrage soit lu, et surtout que les principes qui y sont exposés soient mis en pratique.

S. G. Mgr Emard, évêque de Valleyfield: Merci pour votre très joli livre sur les convenances. Je le fais annoncer dans la Revue Ecclésiastique.

L'honorable C.-A.-Pelletier, président du sénat: C'est un traité très utile et même nécessaire pour un bon nombre. Je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt.

L'honorable Boucher de la Bruère surintendant de l'instruction publique: Je suis certain que cet ouvrage rendra service non seulement aux candidats aux brevets d'école primaire, mais à bien d'autres personnes.

L'honorable P.-Ev. Leblanc, M. P. P.: C'est un livre bien fait à tous les points de vue et j'aimerais à le voir entre les mains de tous les écoliers de la province.

Révérende mère supérieure de Villa-Maria: Nous croyons que ce traité des Bienséances destiné à rendre des services réels à la grande cause de l'éducation, et nous voulons sans retard le faire connaître à nos élèves.

Révérende mère supérieure des soeurs de la charité, Québec: Volume très utile et des plus intéressants ... je m'efforcerai de la faire connaître à nos chères enfants.

(à suivre)." (p. 597).

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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