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Sources imprimées

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1896

xxx. Catalogue avec quelques notes des livres, brochures, journaux, etc sortis de l'imprimerie générale A. Coté et Cie depuis sa fondation, le 1er décembre, 1842. S.l., s.n., [1896?]. 28 p. ISBN 0-6650-0161-4.

"1843- Essai de Grammaire française, suivant les principes de l'abbé Girard, par A. Berthelot, avocat. (p. 1)

1847 - Petit Traité de Grammaire Anglaise, à l'usage des Ecoles primaires; par M. Charles Gosselin. In-18 de 68 pages.

[...]

Id. - Essai d'Analyses Grammaticales, suivant les principes de l'abbé Girard, par A. Berthelot. 66 pages, in-12.

[...]

1848 [...] - Traité élémentaire de Calcul différentiel et de Calcul intégral, par M. l'abbé Jean Langevin. 87 pages in-8. (p. 2).

1849 - Le livre des Enfants, 108 pages in-18.

[...]

Id. - La Grammaire française, par L'Homond, 71 pages in-12. (p. 3).

1852 - Le Petit Catéchisme de Québec, publié avec l'approbation et par l'ordre du premier Concile Provincial (le seul autorisé).

[...]

Id. - Traité élémentaire d'Agriculture, à l'usage des habitants franco-canadiens, approuvé par la Société d'Agriculture du Bas-Canada et par le Surintendant de l'Instruction Publique; par Frs-M. Ossaye. 152 pages in-18, avec vignettes. (p. 4)

1857 [...]

- Id. Abrégé de Géographie, par M. l'abbé Holmes.

- Id. Traité d'Arithmétique, par M. Le Bouthillier. In-12, de 179 pages.

[...]

1858 - Abrégé de l'Histoire du Canada, par F.-X. Garneau; 197 pages in-12.

Depuis longtemps on désirait, pour nos écoles, un Abrégé de l'Histoire du Canada, plus propre à satisfaire au besoin, quand l'Abrégé de l'Histoire des Etats-Unis, par M. Gilmary Shea, d'Albany, parvint aux bureaux du Journal de Québec, et suggéra à son Editeur l'idée de publier un Abrégé d'Histoire canadienne, suivant le plan de l'auteur américain. Le prix de cent louis fut offert pour une oeuvre faite dans ces conditions, et sujette à l'approbation.

M. F.-X. Garneau voulut bien accepter la tâche, d'autant plus facile pour lui qu'il venait de terminer la 2e édition de son grand ouvrage; et l'Abrégé parut en 1857. Le livre eut un grand succès, car dans le cours des 15 années qui suivirent, il s'en écoula plus de 38,000 exemplaires. Après, plusieurs précis d'histoire du Canada se disputèrent la clientèle, mais l'Abrégé de Garneau se maintint toujours en faveur. (p. 6).

1861 [...]

Id. - Cours d'Histoire du Canada, par l'abbé Ferland; ouvrage en 2 vols. in-8, le 1re de 522 pages.

[...]

1865 [...]

Id. - Cours d'Histoire du Canada, par l'abbé Ferland; 2e vol. de 161 pages.

1866 [...]

Id. - Psautier de David. Vol. de 216 pages in-18. (p. 8).

1866 - Butler's Catechism. 108 pages in-18.

Id. - Exercices français, par Cockempot. 80 pages in-12.

Id. - Traité élémentaire d'Arithmétique, par F.-X. Toussaint. 150 pages.

1867 [...]

Id. - Le Petit Catéchisme de Québec, publié par l'ordre du Premier Concile provincial. Nouvelle Edition, revue et corrigée, et seule approuvée par Mgr de Tloa. 90 pages, in-18. (p. 9).

1874 [...]

Id. - Histoire du Canada, à l'usage des maisons d'Education; par l'abbé Laverdière. Vol. de 236 pages in-8.

[...]

Id. - Etude du latin; guerre des Helvétiens. 28 pages in-18.

Id. - Caii Julii Caesaris conmmentarii de Bello Helvetio; nouvelle méthode pour apprendre le latin en peu de temps. 60 pages in-18.

Id. - Epitome de L'Homond: Histoire des Patriarches; nouvelle méthode pour apprendre le latin en peu de temps; par P. LeRoy. 90 pages in-18.

Id. - Etude du latin: Thèmes, Règles et Vie d'Agésilas, etc., par P. LeRoy. 85 pages in-12.

Id. - De la Versification; extraits de poètes latins; par P. LeRoy. 97 pages in-18. (p. 11).

1877 [...]

Id. - Cours de Lecture à haute voix, à l'usage des Ecoles normales et des pensionnats; par l'abbé Lagacé. Vol. de 359 pages in-12.

Id. - Cours de Lecture à haute voix, à l'usage des Ecoles modèles et élémentaires; par le même. 144 pages in-12.

Id. - Le Petit Catéchisme de Québec, publié par l'ordre du Premier Concile de Québec, en date du 25 août 1868, avec l'approbation de Mgr Baillairgeon.
Approbation renouvelée en 1877, par Mgr Taschereau.

1878 [...]

Id. Canadian Arithmetic in Decimal Currency, with Metrial [sic] Tables for the use of Schools. By J. H. Richardson. Approved by the Council of Public Instruction, in October, 1870. 154 pages in -12. (p. 14).

1888 [...]

Id. - Le Catéchisme des Provinces ecclesiastiques [sic] de Québec, Montréal, Ottawa; approuvé le 20 avril 1888, par les Archevêques de ces provinces [p. 18] et publié sous leurs ordres. Permis pour tirer 500,000 exemplaires.

1890 [...]

Id. - La Lettre, ou Leçons de Style épistolaire, à l'usage des écoles primaires, par Mlle A. Germain, ancienne élève de l'école Normale-Laval. 84 pages in-12. (p. 20).

1895 [...]

Id. - Chronologie de l'Histoire du Canada, par l'abbé L.-N. Bégin, S.T.D., principal de l'École Normale-Laval, membre de la Société Royale du Canada. 2e édition. 45 p. in-8. (p. 22)."

1896
xxx. Manuel de droit civique par C.-J. Magnan - lettres d'approbation et opinion de la presse. Québec, C. Darveau, 1896. 44 p. ISBN 0-665-10559-2.

[Reproduction de témoignages favorables au manuel de Magnan: Manuel de droit civique: notre constitution et nos institutions, Québec, C. Darveau, 1895, 414 p.]

1896
xxx. Programme des études de l'institution des sourds-muets - méthode orale pure. Montréal, Mile-end, rue Saint-Dominique, 1896. 23 p.

[La répartition indique certains manuels utilisés dans cette école des Clercs de Saint-Viateur, mais pas uniquement ceux édités par la communauté.]

1896
xxx. Programme des études de l'institution des sourds-muets pour le département de dactylographie. Montréal, Mile-end, rue Saint-Dominique, s.n., 1896. 20 p.

[La répartition indique certains manuels utilisés dans cette école des Clercs de Saint-Viateur, mais pas uniquement ceux édités par la communauté.]

1896
Boucher de la Bruère, Pierre. Rapport du surintendant de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1895-96. Québec, Charles-François Langlois, 1896. xxvii, 318 p.

"Manuel d'agriculture.
A sa séance de mai dernier, le comité catholique a donné son approbation à un nouveau manuel d'agriculture destiné aux écoles primaires. Ce manuel est illustré, bien imprimé, et a été préparé avec beaucoup de soin. Il aura, avec d'autres, sa place marquée à l'école, et afin d'inculquer aux enfants les notions préliminaires de l'agriculture, et de développer chez eux le goût pour le travail des champs, j'ai adressé aux inspecteurs, de même qu'aux commissaires d'écoles, des circulaires pour leur demander de favoriser autant que possible l'enseignement agricole." (p. ix).

Procès-verbaux du comité catholique.
Séance du 11 septembre 1895.
"Le sous-comité recommande de n'approuver, à l'avenir, pour chaque matière, que les livres supérieurs à ceux déjà approuvés sur le même sujet. Et, quand un livre a été approuvé par le comité catholique, les autres déjà approuvés pour les mêmes matières ne conserveront le bénéfice de cette approbation que jusqu'à la limite du terme fixé par la loi pour la revision des livres, de manière, toutefois, qu'aucun livre ne soit exclu de l'enseignement avant une année, à compter de la date de la revision de la liste. Avis conforme sera donné à l'auteur ou au propriétaire du livre ainsi rejeté." (p. 290).

Séance du 12 septembre 1895:
"L'honorable M. Gédéon Ouimet, secondé par M. H.-R. Gray, propose:
Que le Dr Leprohon fasse partie du sous-comité chargé de l'examen des livres de classe et que le quorum de ce comité soit de quatre membres.
Adopté." (p. 293).

Comité protestant.
Séance du 27 septembre 1895:
"Le sous-comité chargé de l'examen des livres de classe soumet le rapport suivant:-
Le sous-comité a l'honneur de faire rapport:
1. Qu'une entrevue a eu lieu avec M. W.-J. Gage, en juin dernier, relativement aux changements qu'on a jugé à propos de faire aux livres de lecture canadiens, et que M. Gage, au nom de l'«Educational Book Company,» a depuis confirmé, par lettre, la promesse faite au comité protestant.

2. Que le sous-comité a formulé ses suggestions et les a envoyées à l'«Educational Book Company»; il a demandé en même temps qu'une réponse, indiquant le prix des livres revisés, soit envoyée au comité protestant avant la réunion de septembre.

3. Qu'un certain nombre de livres de lecture ont été irrégulièrement soumis au comité pour approbation, mais que le comité ne désire recommander aucun livre de lecture avant que les changements que l'on apporte aux livres de lecture canadiens soient terminées [sic].

4. Que le sous-comité a reçu le livre intitulé: «Calkin's Introductory Geography,» publié dans la province de Québec, mais qu'il ne le trouve pas tout à fait satisfaisant, attendu que certains détails n'ont pas été pris en considération par les éditeurs, et que le prix n'est pas celui convenu.

5. Que le comité a examiné avec soin «Practical System of Vertical Writing», de Gage, mais qu'il ne peut en recommander l'approbation, parce que cette série de cahiers d'écriture est, sur certains points essentiels, certainement inférieure aux séries déjà autorisées.
[...].

Il est proposé par le professeur Kneeland, appuyé par le révérend Elson-I. Rexford, que ce rapport soit adopté.

Il est proposé en amendement par le révérend Dr Shaw, appuyé par le révérend M. Love, que le rapport soit adopté, à l'exception du paragraphe qui concerne la série de cahiers d'écriture verticale de Gage, et que cette méthode d'écriture soit autorisée en se conformant aux règlements en vigueur. Adopté.

Pendant la discussion sur la motion et l'amendement qui précèdent, M. Drysdale obtient la permission de comparaître devant le comité, pour solliciter instamment l'adoption de la méthode d'écriture verticale de Gage, et il est donné lecture de lettres de MM. Grafton & Sons, et de la «Robert Miller Company». sur ce sujet." (p. 302-303).

Séance du 29 novembre 1895:
"Lecture d'une lettre de l'«Educational Book Company» demandant qu'un comité spécial soit institué pour terminer les arrangements relatifs à la revision des livres de lecture de Gage.

Le secrétaire est prié d'accuser réception de cette lettre et d'informer l'«Educational Book Company» que le comité ne peut transiger avec elle, en ce qui concerne les livres de lecture, que par l'intermédiaire de son sous-comité régulier des livres de classe.

Proposé par M. N.-T. Turell, appuyé par le doyen de Québec: Attendu que les premiers cahiers du système d'écriture verticale de Gage sont défectueux, il est donné instruction au secrétaire d'informer l'«Educational Book Company» que ces premiers cahiers doivent être revisés et convenablement gradués; et que la recommandation du comité se soit pas soumise à l'approbation du lieutenant-gouverneur en Conseil avant que cette revision ait été faite. Adopté.

Proposé par le doyen de Québec, appuyé par M. Samuel Finley:
1° Que le comité des livres de classe est par les présentes requis de veiller, avec toute la célérité possible, à la publication très prochaine des livres de lecture «Quebec readers», selon l'offre de l'«Educational Book Company», et,

2° Que le sous-comité s'assure que l'épellation des livres de lecture revisés soit conforme à l'usage anglais, et que la ponctuation soit faite conformément aux instructions de ce comité." (p. 308).

Séance du 28 février 1896:
"Rapport du sous-comité des livres de classe.
Le sous-comité désire faire rapport qu'en réponse aux communications faites à l'«Educational Book Company», il a été informé que l'inspecteur Hughes, de Toronto, a été chargé de reviser les livres de lecture canadiens, et qu'attention sera portée aux points spéciaux indiqués par le comité relativement à l'épellation et à la ponctuation. Jusqu'ici le sous-comité n'a pu rencontrer de représentant de la maison, mais il verra M. Hughes sous peu.

[...].
Proposé par l'évêque de Québec, appuyé par le Dr Peterson: Que ce comité apprend avec regret que le comité des livres de classe n'a pas encore pu conclure d'arrangements avec l'«Educational Book Company» pour la publication d'une série de livres de lecture de Québec, et que le comité des livres de classe reçoive instruction d'obtenir immédiatement de l'"Educational Book Company" la publication d'une série de livres de lecture pour la province avant la réouverture des écoles, en septembre prochain, et à défaut de ce faire, qu'il recommandera une autre série de livres de lecture." (p. 311).

1896.06.01

Cloutier, Jean-Baptiste. "Le rôle du livre à l'école", L'enseignement primaire, 17, 19(1er juin 1896):297-298.

"Le rôle du livre à l'école; tel est le sujet soumis à notre discussion.

La question ainsi posée est susceptible de plusieurs interprétations, car on peut la considérer à divers points de vue.

Au point de vue moral, le livre exerce une grande influence sur la formation de l'enfant, auquel il fait connaître ses devoirs de chrétien et de citoyen.

Il sert aussi à orner son intelligence de notions utiles tout en élargissant le cercle de ses connaissances.

Cependant, je pense que ceux qui ont proposé le sujet, n'ont pas eu pour but de provoquer la discussion sur ces deux points, mais de faire définir le rôle du livre de texte à mettre entre les mains des enfants, et c'est sur cette dernière partie que je vous soumettrai mon humble opinion.

Dans une longue série d'articles que j'ai publiés dans l'Enseignement primaire il y a deux ans, sur le choix des livres, j'ai traité en détail de l'enseignement de chaque branche du programme officiel; j'ai fait précéder ce travail des principales règles pédagogiques qui doivent guider l'instituteur lorsqu'il s'agit d'adopter un ouvrage classique quelconque. A plusieurs reprises, j'ai parlé du rôle du livre dans l'école.

Mais comme la question nous est soumise aujourd'hui d'une manière plus directe, on me permettra de répéter ici deux des axiomes pédagogiques que j'ai cités alors, et qui sont propres à servir de base à la discussion qui va suivre.

Il faut que le professeur professe.

Il faut faire comprendre et ensuite apprendre.

Si le premier axiome est bien compris par le maître et strictement appliqué, le second en découlera tout naturellement, et la question du rôle du livre sera par là même réglée; car si le professeur professe, il saura faire comprendre les notions qu'il veut inculquer à ses élèves avant de les leur faire apprendre.

C'est d'ailleurs la marche indiquée par les meilleurs pédagogistes [sic] modernes.

Tout homme qui a quelque peu étudié la question de l'enseignement, admettra sans hésiter qu'il s'est opéré, depuis quelques années, une véritable révolution dans l'art d'instruire la jeunesse.

Autrefois, lorsque l'école était cotée d'après la plus ou moins grande facilité avec laquelle les élèves récitaient leurs leçons par coeur

[p. 297]

aux examens, le livre jouait le principal rôle dans l'école, et l'on adoptait de préférence celui qui se prêtait le mieux à une récitation servile et machinale: les élèves doués d'une mémoire heureuse étaient toujours ceux qui remportaient les plus grands succès, tandis que ceux chez qui cette faculté faisait défaut étaient relégués au dernier rang.

Que d'élèves intelligents n'a-t-on pas vus manquer leur éducation parce qu'ils ne pouvaient réussir, même avec la meilleure volonté du monde, à apprendre des livres par coeur et à les réciter comme des perroquets. Que de retenues, de coups de férule, de punitions injustes cette regrettable manière d'enseigner n'a-t-elle pas occasionné!

Bien que ce système défectueux et suranné existe encore dans un certain nombre de nos écoles, surtout dans celles tenues par de jeunes instituteurs sans expérience, il tend cependant à disparaître graduellement, grâce au zèle, à l'activité des inspecteurs, et aussi à la lecture de nos journaux d'éducation, pour faire place à un enseignement plus intelligent, plus rationnel et plus moderne.

Du moment que tout le monde aura bien compris que ce ne sont pas des phrases qu'il faut apprendre à réciter, mais de choses à s'assimiler, et que ces choses doivent être d'abord comprises avant que d'être apprises, ce sera un très grand point de gagné dans le domaine pédagogique.

Lors de l'inauguration de l'école normale Jacques-Cartier, en 1857, il y eut une longue discussion au sujet du choix d'une grammaire pour cette institution.

Un instituteur, qui n'avait pas encore pris part aux débats se lève et dit:

«Messieurs, malgré tout ce qu'on a dit pour ou contre les différentes grammaires qui ont été proposées, moi, je vous dirai que: la bonne grammaire, c'est le bon maître.»

Ce brave maître, par sa seule observation, et sans avoir jamais vu la chose écrite nulle part, avait découvert par intuition l'axiome que j'ai cité plus haut, savoir:

Il faut que le professeur professe.

Si toutefois le livre jouait le principal rôle dans l'école, il n'en est pas ainsi aujourd'hui, car dans nos bonnes écoles, qui sont heureusement très nombreuses, il n'occupe plus que le second rang. En effet, la plupart de celles-ci sont dirigées par des élèves formés aux écoles normales où la pédagogie est enseignée avec le plus grand soin.

Dans ces institutions, l'enseignement intuitif préside à l'étude de chaque branche, et l'élève-maître est obligé, dans les leçons qu'il donne lui-même à l'école modèle annexe, de mettre en pratique les méthodes qu'on lui a enseignées.

Voilà à peu près comment on procède. S'agit-il d'une leçon de grammaire, par exemple le nom. Le maître sait que pour procéder logiquement, il doit commencer par donner à ses élèves la notion de cette partie du discours.

A cet effet, il leur montre plusieurs des objets qui les entourent, en les leur faisant nommer et écrire sur le tableau noir.

Par des explications familières, claires et précises, il leur fait comprendre que les mots dont ils se sont servis pour désigner les différents objets qu'il leur a montrés, sont des noms.

Il formule ensuite la définition suivante, qu'il écrit sur le tableau.

«Le nom est un mot qui sert à désigner une personne, un animal ou une chose.»

Après cet exercice plusieurs fois répété, l'enfant a perçu la notion du nom, il l'a comprise par les explications que le maître lui en a données, mais il ne saurait encore en formuler la définition, par suite du peu d'étendue de son vocabulaire, c'est pourquoi, il devra recourir à son livre de texte pour apprendre à bien dire la chose qu'il sait déjà.

Le même procédé est applicable à toutes les autres branches du programme officiel, c'est-à-dire à l'histoire, à la géographie, à l'arithmétique, etc.

Voilà, Messieurs, quel est, selon moi, le rôle du livre à l'école, savoir:

Fournir à l'enfant le moyen d'apprendre à formuler convenablement les notions qu'il a apprise [sic] de la bouche du maître."

[p. 298]

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