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Sources imprimées

* * *

1879

xxx. High school for girls, Metcalfe street, Montreal. Under the direction of the protestant board of school commissioners. Session 1879-1880. Montréal, Babcock, Higgins & co., 1879. 12 p. ICMH A02237.

"LIMIT TABLE, JUNIOR DEPARTMENT - FIRST YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS, &C.PROFICIENCY.
Reading.Royal 4th Reader, Constable's 5th Reader.
Writing.Payson D. & S.'s National System, Nos. 3 and 12.
Spelling.Morell's Manual of SpellingDictation from Readers, and to page 47 of Spelling Book, with 70 per cent. of words correct.
Grammar. Morrison'sParts 1 and 2.
Composition Hughes' Composition Book, No. 1.Anecdotes from Recollection.
French. Fasquelle's Introductory French Course.Lessons 8 to 20.
Arithmetic. MacVicar's Primary Arithmetic and Example Frame. To Page 102.
Scripture History. Old and New Testament Scriptures. To Death of Joshua.
Lessons on Conduct. None. Oral.
Geography. Collins' Junior Atlas.Dominion of Canada.
Singing.
Instrumental Music.
Drawing.
General Exercise.

[p. 7]

LIMIT TABLE, JUNIOR DEPARTMENT - SECOND YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS, &C.PROFICIENCY.
Reading. Royal 5th Reader, Constable's 6th Reader.
Writing. Payson, Dunton and Scribner's National System of Penmanship, Nos 4. and 5.
Spelling. Morell's Manual. National Spelling Blanks, No. 1. Dictation from Reader and Manual, except from pages 74 to 86. 80 per cent of words to be correct.
Grammar. Morrison'sPart 3.
CompositionHughes' Composition Book, No. 1.Letters. Poetry paraphrased.
French Grammar.Fasquelle's Introductory French course. Lessons, 21 to 40.
French Reading and Translation.Duval's Lectures Choisies.
Latin. Bryce's 1st Latin Book.To end of regular verbs.
Arithmetic. MacVicar's Primary Arithmetic and Example Frame. Finish.
Geography. Collins' Junior Atlas.Western Hemisphere.
Scripture History. Old and New Testament Scriptures.To birth of Christ.
Lessons on Conduct. Oral.
Singing.
Instrumental Music.
Drawing.
General Exercices.

[p. 8]

"LIMIT TABLE, JUNIOR DEPARTMENT - THIRD YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS, &C.PROFICIENCY.
Reading. Royal 6th Reader, Canadian History.
Writing. Payson, Dunton and Scribner's National System of Penmanship, Nos. 9 and 10.
Spelling. Canadian Spelling Book, National Spelling Blanks, Nos. 2 and 3. Dictation from Readers and Spelling Book. 90 per cent correct.
Grammar. Morrison's English Grammar.Finish Text Book.
Composition Swinton's School Composition.Hughes' Composition Book, No.2. To page 36.
Latin. Bryce's 1st Latin Book.Finish Text Book.
French Conversation Fasquelle's Introductory French Course Finish Text Book.
Grammar. Fasquelle's Introductory French Course. Finish Text Book.
Reading and Translation. Lectures Françaises, arey. Extracts.
Arithmetic. MacVicar's Arithemtic & Example Frame.
Geography. Collins' Junior Atlas. Eastern Hemisphere.
Canadian History. Jeffers' History of Canada.
Scripture History. Old and New Testament Scriptures. Life of Christ. Acts of the Apostles.
Domestic Economy. Oral Lessons.
Singing.
Instrumental Music.
Drawing.
General Exercises.

[p. 9].

SYLLABUS - SENIOR DEPARTMENT - FIRST YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS, &C.
Ordinary
English Grammar. Morell.
Composition. Swinton's School Composition
Hughes' Composition Exercise Book, No. 3.
English Literature.Selections from Longfellow, Tennyson, Irving.
French.Cours de Première année, Lectures Françaises.
English History.Epochs of English History.
Geography. Science Primer Physical Geography.
Writing.
Accounts.
Elocution. Andrew's New Dramatic Reader.
Vocal Music.
Honour
Latin.Bryce's Latin Grammar.
Caesar's Commentaries. Bellum Britan.
German.
Mathematics.Hamblin Smith's Geometry.
Todhunter's Algebra.
Chemistry.
Optional
Instrumental Music.
Drawing.

[p. 10]

SENIOR DEPARTMENT - SECOND YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS, &C.
Ordinary
CompositionAbbott's How to Write Clearly.
Hughes' Compositon Exercise Book, No. 3.
English LiteratureTrench's Study of Words. Selections from Scott, Goldsmith, & Addison's Coverley Papers.
French. Larousse Cours de 2de Année.
Racine, Esther.
Elocution. Andrews' New Dramatic Reader.
Vocal Music.
Geography.
Honour
Latin. Bryce's Latin Grammar.
Virgil Eclogues, 1, 4, 6. 7, 9.
German.
Mathematics.Algebra, Colenso.
Hamblin Smith's Geometry.
Botany. Gray's How Plants Grow.
History.Primers of Greece and Rome.
Optional
Instrumental Music.
Drawing.

[p. 11]


SENIOR DEPARTMENT - THIRD YEAR
SUBJECTSTEXT BOOKS.
Ordinary
Composition.Hughes' Composition Exercise Book, No. 3.
English Literature. Brook's Primer. Milton's Paradise Lost, Books 1 and 2.
French.Larousse Cours de 2de Année.
Molière, Bourgeois Gentilhomme, Misanthrope, Les Femmes Savantes.
Elocution. Shakespeare's Hamlet.
Vocal Music.
Honour
Latin.Bryce's Latin Grammar.
Bryce's Imitative Exercises.
Cicero in Catilinam, Oratt. III and IV.
Ovid Fasti Vss. 1-300.
German.
Mathematics. Review Arithmetic, Algebra, and Geometry.
Use of Logarithms.
Haughton's Trigonometry, Cap. 1, 2, 3.
Human Physiology. Health in the House.
History. Primers of Greece and Rome.
Collier's Great Events.
Optional
Instrumental Music.
Drawing."
[p. 12]

1879
xxx. Librairie de Beauchemin & Valois - 256 et 258 rue St Paul, Montréal - Extrait du catalogue. Montréal, s.n., 1879. viii, 104 p.
1879
Ouimet, Gédéon. Rapport du surintendant de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1877-78. Québec, François Langlois, 1879. xvi, 218 p.

"Dépôt de Livres.

L'oeuvre du Dépôt de Livres [...] peu d'importance." (p. xii- xiii). Texte reproduit intégralement dans le Journal de l'instruction publique, vol. 23, no 6(juin 1879):84.

Procès-verbal de la séance du 15 mai 1878 du comité catholique:

"Mgr. de Rimouski propose:

«Qu'un sous-comité permanent, composé de Mgr. l'Archevêque de Québec, de Mgr. de Sherbrooke, de l'hon. M. Chauveau, de l'hon. M. Ryan et du moteur [sic], soit nommé pour faire l'examen des livres soumis à l'approbation du Comité catholique, et préparer sur ces livres un rapport motivé; et que M. le Surintendant soit chargé de convoquer le dit sous- comité.» Adopté." (p. 197).

"VII. Le Surintendant fait rapport qu'à sa dernière séance le Conseil des arts et manufactures ne paraissait pas favorable aux recommandations de ce Comité relatives à la méthode d'enseignement du dessin dans les écoles des Frères; mais que depuis cette séance le Conseil a été reconstitué, et que le Surintendant ne connaît pas l'opinion des nouveaux membres du Conseil.

VIII. Mgr. de Montréal est adjoint à l'abbé Verreau pour surveiller la publication des Excelsior Readers de Sadlier." (p. 209-210).

Séance de jeudi le 15 mai 1879:

"XVII. Proposé par Mgr. de Rimouski:

«Que, dans l'approbation des livres, cartes et globes, ce Comité entend: - 1° . que, aux termes de la loi, tous les livres, cartes et globes approuvés puissent être employés dans toutes les écoles et maisons d'éducation; - 2° . que cependant, dans chaque telle école ou maison d'éducation, on n'emploie qu'un seul et même livre dans chaque branche d'enseignement pour chaque classe d'élèves.» Adopté.

XVIII. Lecture de la lettre suivante:

A l'Honorable Conseil de l'Instruction Publique de la Province de Québec.

Le soussigné prend la liberté de faire remarquer qu'il a été chargé d'examiner plusieurs ouvrages qui ont rapport ou à la lecture ou à l'écriture;

Que ce travail, surtout l'examen des livres, lui a pris beaucoup de temps et a exigé des recherches;

Que ni le Conseil ni les propriétaires des ouvrages ne paraissent avoir décidé que ce travail mérite une indemnité;

Qu'il ne voit pas l'utilité de faire un travail qui ne profite ni à lui-même, ni à l'institution qu'il dirige;

Que, tout en exprimant le désir qu'il a d'être utile au Conseil, il pense que celui-ci devrait exiger que les personnes qui ont des ouvrages à faire examiner devraient être tenues à payer une certaine somme applicable aux bibliothèques des écoles normales.

A. H. Verreau, Ptre.
Montréal, 13 mai, 1879.

Le Comité ne croit pas devoir prendre action sur cette demande, considérant que c'est là une matière à régler entre les éditeurs et celui qui fait cet examen." (p. 211).

1879
Ouimet, Gédéon. Rapport du surintendant de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1878-79. Québec, Charles-François Langlois, 1879.xiii, 322 p.

"Cependant, nos progrès ont été ralentis par deux causes spéciales, que les inspecteurs sont à peu près unanimes à me signaler: d'abord, la rumeur, répandue dans toute la province, que le système d'inspection des écoles allait être aboli; ensuite, l'intention attribuée au gouvernement de supprimer le «Dépôt de livres.»" (p. vii).

"Quant au «Dépôt de livres,» c'est une oeuvre encore plus ou moins discutée et qui rencontre une opposition persistante de la part des libraires; pourtant elle a eu ses bons résultats, même aux yeux des personnes les moins bien disposées. N'eût- elle eu pour effet que de créer l'enseignement du dessin dans les écoles primaires, de répandre celui de l'agriculture et de généraliser l'usage des cartes géographiques, qu'il faudrait déjà reconnaître que c'est une bonne oeuvre, dont les effets bienfaisants sur notre organisation scolaire compensent amplement les sacrifices d'argent qu'elle a coûtés au public. Mais le «Dépôt de livres» a contribué puissamment à établir l'uniformité des livres classiques, à faire baisser le prix de ces livres, à pourvoir un plus grand nombre d'élèves des manuels nécessaires, à faire connaître les meilleurs modèles de sièges et de pupitres et les meilleures qualités de fournitures d'école en général. Or, il est évident qu'annoncer la fin de cette institution équivalait à paralyser complètement un mouvement auquel j'ai donné une forte impulsion, et qui si l'on peut en supposer un plus profitable, n'en produit pas moins beaucoup de bien.

Je répète ici que je ne discute ni les actes ni les intentions de la législature: ce n'est pas mon devoir; mais ce que je considère comme mon devoir, en ma qualité de premier fonctionnaire de l'instruction publique, c'est de mettre l'autorité en garde contre les changements trop brusques dans une organisation dont le mérite est attestée [sic] par une longue expérience, et contre tous systèmes nouveaux formulés a priori et sans consulter ceux que leurs devoirs officiels mettent au courant des besoins de nos populations." (p. viii).

"Le dépôt de livres.

Durant sa dernière session, l'Assemblée a voté un projet de loi abolissant le Dépôt de livres, et cette institution n'a été maintenue que par le rejet in toto du bill par le Conseil Législatif. Je serais vraiment peiné si la même opposition se manifestait à l'avenir contre une oeuvre que je considère comme la plus utile de toutes celles qui composent l'ensemble de notre organisation scolaire, et je crois de mon devoir de demander au gouvernement et à la législature, non seulement de conserver le Dépôt, mais encore d'étendre son influence.

Maintenir l'oeuvre est chose facile, puisque je réclame simplement pour le Dépôt le droit de vivre. Le Dépôt n'a rien reçu du gouvernement, il n'a pas coûté un sou [sic] à la province depuis 1877. Au point de vue de l'économie des deniers publics, on ne saurait donc songer à le supprimer. Une liquidation forcée pourrait, au contraire, compromettre une partie du capital représenté par les marchandises que j'ai en magasin.

Si le Dépôt se maintient seul comme une maison de commerce ordinaire, pourquoi voudrait-on le supprimer? Serait-ce pour céder aux instances des libraires qui voient dans cette oeuvre une concurrence injuste à leur détriment?

Comment le Dépôt fait-il concurrence à la librairie? D'une façon bien simple: j'achète des libraires eux-mêmes ou des auteurs, et je les revends. Si je les achète des libraires, ils me font une remise qui me permet de les revendre au prix de leur propre catalogue: il n'y a pas là de concurrence. Mais si je les achète des auteurs directement, je les revends au prix qu'il me plaît de fixer, calcul fait des frais d'administration du Dépôt, etc. Je me réserve ordinairement un profit de 12 à 15 p. 100. C'est ici qu'il y a concurrence, car les libraires sont habitués à de tout autres profits.

Mais cette concurrence est-elle légitime? Oui, assurément; car il est légitime pour l'Etat, comme pour les individus, de chercher les moyens de donner au peuple l'éducation à bon marché.

Je m'explique. Les marchands n'ont qu'un but: gagner de l'argent. Le gouvernement doit aussi n'en avoir qu'un: rendre service au peuple. Or, le plus grand service qu'on puisse rendre au peuple, c'est de l'instruire le mieux et le plus vite possible. Si donc les marchands de livres d'école gênent le gouvernement dans cette mission, que les marchands de livres d'école disparaissent.

Voilà la vérité dite carrément et sans espoir de plaire à certains intéressés. Mais ne nous laissons pas effrayer par les mots. Etudions la chose en elle-même. Voyons les faits. Voyons, par exemple, ce qui se passe dans la province voisine. Le gouvernement de l'Ontario, non seulement accapare la propriété des livres d'école, mais en règlemente la rédaction, la publication et la reliure, et fixe même les prix de vente. L'époque à laquelle a lieu la réunion des chambres de Québec me permet de rouvrir ici mon rapport pour traduire la lettre suivante:

«Département de l'Education (Ontario).

Toronto, 14 janvier 1880.

MM. W. J. Gage & Co., Jas. Campbell & Son, Copp, Clark & Co., Canada Publishing Company.

Messieurs,

J'ai été informé par M. Warwick et M. McPhail qu'une coalition d'éditeurs existe, formée par W. J. Gage & Co., Jas. Campbell & Son, Copp, Clark & Co, et The Canada Publishing Company, dans le but exprès d'élever indûment le prix des livres d'école, et de réaliser des profits déraisonnables sur leurs publications. De fait, les procédés dont vous usez à l'égard de M. Warwick et de M. McPhail pourraient être aussi bien tournés, au premier jour, contre ce Département.

En 1877, lorsque j'ai étudié la difficile question des livres autorisés dans les écoles publiques, je suis arrivé à la conclusion que ce Département devait avoir le contrôle de tous les livres classiques sur ces points essentiels, savoir: leurs lacunes, leurs mérites, leur exécution matérielle, leur prix raisonnable. On a fixé alors, provisoirement, un maximum des prix de détail de chaque livre autorisé, en se réservant le privilège de rectifier ces prix, si les circonstances l'exigeaient.

J'ai étudié cette question de la révision des prix depuis quelque temps, et, en face de cette coalition, je me propose de fixer immédiatement un nouveau maximum des prix de détail de tous les livres de classe, quel que soit leur propriétaire, et dans le cas où l'éditeur aurait acquis le droit d'auteur, l'adoption de ces prix serait la condition sans laquelle ses livres ne pourraient continuer à être autorisés à l'avenir. Si un éditeur quelconque refuse d'adopter le prix maximum ainsi revisé, lequel, dans ma pensée, ne devra être déraisonnable ni pour le public ni pour l'éditeur, il sera de mon devoir de recommander au Lieutenant-Gouverneur en Conseil de révoquer cette autorisation Je ne me propose pas de permettre à un éditeur de profiter du simple fait de son droit d'auteur pour se coaliser avec d'autres et faire ainsi des profits extravagants aux dépens du public.

La formation de cette coalition, dont quelques-uns de ceux mêmes qui en font aujourd'hui partie contestaient la probabilité, va me déterminer de plus à prendre des mesure efficaces pour empêcher qu'on ne tente désormais pareille combinaison.

Les écoles publiques ont droit, non seulement à de bons livres, mais encore à des livres à bon marché, et je découvre le moyen d'atteindre ce double objet, avec ou sans votre concours, dans les mesures que je dois prendre pour arrêter les tentatives actuelles.

(Signé)

Adams Crooks,

Ministre de l'éducation.»" (p. xi-xiii).

Réunion du comité protestant le 28 mai 1879:

"Sur motion de The Lord Bishop of Quebec:

«Qu'il soit enjoint au sous-comité, ci-dessus nommé, de faire rapport sur l'opportunité d'établir une série de livres d'enseignement, dans toutes les écoles modèles et les académies, et de recommander, s'il le juge à propos et de convenance, une série de livres d'enseignement, à titre de suggestion pour le Comité.»" (p. 310).

Réunion du comité protestant le 28 novembre 1879:

"Plusieurs séries de livres d'école de chez Adam Miller & Cie., éditeurs, à Toronto, ainsi qu'une proposition faite par cette maison de fournir aux instituteurs de cette province le «Journal of Education» publié par elle, sont référées au sous- comité d'inspection." (p. 320).

1879.01
xxx. Circulaire adressée aux inspecteurs.

"[...].

VI. Un point sur lequel vous devez insister absolument, c'est l'uniformité des livres classiques. Il faut que dans chaque école les élèves se servent tous du même manuel; sans cela l'enseignement devient à peu près impossible. Que les intéressés s'entendent pour acheter, par exemple, telle grammaire, telle arithmétique, telle géographie, et que l'on ne voie plus la même matière étudiée dans deux ou trois auteurs différents." Journal de l'instruction publique, 23, 1-2(janv.-fév. 1879):2.

1879.06
xxx. "Extrait du rapport du surintendant Ouimet au secrétaire de la province.

Dépôt de livres

L'oeuvre du Dépôt de Livres se développe graduellement. Plus de 330 municipalisés, jusqu'à ce jour, ont cru devoir s'adresser au Dépôt pour l'achat des fournitures classiques. Ce résultat ne laisse guère à désirer.

La principale publication du Dépôt, durant l'année qui vient de finir, a été celle des cartes géographiques élémentaires (en français et en anglais), dont il a été déjà vendu plus de 2000. Ces cartes ont été préparées sous la surveillance spéciale de mon département, et elles sont particulièrement adaptées aux besoins de nos écoles. Elles sont, je pourrais dire, rudimentaires, très simples, parfaitement lisibles, c'est-à-dire, bien plus à la portée de l'intelligence des enfants que les cartes remplies de détails superflus qu'on importait d'Europe auparavant, sans compter qu'elles coûtent bien moins cher que celles-ci. Nous les vendons 50 cents en feuille, et $1.50 montées et vernies. A ces prix, toutes les écoles peuvent s'en procurer facilement.

De plus, le Dépôt, depuis sa création, a vendu cinquante cartes de la Province de Québec, de Taché; cent soixante-et-dix cartes du dépôt de livres d'Ontario, et cinquante globes terrestres.

Ces ventes doivent représenter un progrès sensible dans l'étude de la géographie, étude dont la nécessité se fait de plus en plus sentir de nos jours et qui a été trop négligée dans notre pays.

Je dois dire aussi que, dans l'organisation de notre exposition scolaire à Paris, dont je parlerai plus loin, le Dépôt de livres m'a fourni des moyens d'action que je n'aurais pu trouver ailleurs.

Jusqu'à ce jour la législature a voté au Dépôt $17, 500, somme certainement insuffisante pour lui donner tous les développements dont il est susceptible, mais suffisante, je crois, pour assurer son existence. Dans la province d'Ontario, on vote chaque année à une institution du même genre, qui dure depuis 28 ans, une somme qui permet de vendre à moitié prix aux municipalités scolaires les fournitures, les livres classiques et les livres de prix. Les sommes ainsi votées, en sus du capital permanent, ont été de $34,949 en 1871, et ont atteint en 1876 le chiffre de $59,986, et cela, en sus des salaires des employés, i. e. $5,015 et des frais généraux, i. e. $3,202, ce qui porte à $68,293 le crédit voté au "People's Depository" pour l'année 1877. Or les autorités scolaires de la province d'Ontario attribuent en grande partie à cette institution les progrès de l'instruction primaire dont elles ont le contrôle.

Dans notre province, le Dépôt de livres a produit des résultats réellement surprenants. Ils sont constatés dans les rapports des inspecteurs, qui remarquent d'une façon toute spéciale que les écoles sont bien mieux pourvues de livres depuis la création du Dépôt.

Il se peut que le gouvernement de la province ne soit pas en mesure de consacrer à cette oeuvre autant d'argent que le fait la législature d'Ontario. Dans le cas où le gouvernement de Québec ne nous accorderait plus aucune subvention, le Dépôt de livres se trouverait dans la position d'une librairie ordinaire possédant un capital de $17, 500, et le fait seul de cette suppression de crédit ferait, je suppose, tomber la principale objection des libraires du pays, qui prétendent que le Dépôt est favorisé à leur détriment par la législature. En effet, dans cette hypothèse, il n'y aurait qu'un libraire de plus dans cette province.

Et pour juger de la concurrence que ce nouveau libraire ferait aux trente à quarante déjà existants, il suffit de savoir que nos ventes ont été d'environ $25,000 depuis la création du Dépôt. Cette somme enlevée au commerce général de la librairie, dans l'espace de deux ans, n'a pu ruiner personne. D'autre part, il y a dans la province 967 municipalités, et notre clientèle n'en comprend guère plus de 300, dont plusieurs pour des achats de peu d'importance." (p. 84).

[...].

"Compte rendu des délibérations du comité catholique du conseil de l'instruction publique.

Séances des 12, 13, 14 et 15 nov. 1879.

Mercredi, le 12.

[...].

VII. - Le sous-comité d'examen des livres d'école fait le rapport suivant:

11 novembre 1879.

Le sous-comité d'examen des livres soumis à l'approbation du conseil de l'instruction publique a l'honneur de faire le rapport suivant:

Présents: Mgr. l'Arch. de Québec, président, l'honorable P.-J.-O. Chauveau, Mgr Langevin, év. de Rimouski, Mgr. A. Racine, év. de Sherbrooke.

Child's catechism of sacred history. Remis à plus tard quand on verra la suite.

Histoire de France, imprimée chez Rolland. Simple reproduction d'un ouvrage fait en France pour la France, pas supérieur aux histoires déjà approuvées.

Tenue des livres, par les SS. de la congrégation N.D. de Montréal. Approuvé.

Histoire sainte, imprimée chez Rolland. Approuvée avec recommandation de remplacer les gravures dans une autre édition par quelque chose de mieux.

Enseignement du dessin linéaire par les SS. de la cong. N. D. de Montréal. Approbation suspendue jusqu'à l'examen fait ou à faire par le conseil des arts et manufactures.

Blancs pour les examens de grammaire, 4 cahiers. Approuvé.

(Signé) E. A. Arch. de Québec.

Ce rapport est adopté, sauf en ce qui concerne «l'histoire sainte,» imprimée chez Rolland, Montréal, à laquelle ce Comité ne croit pas devoir accorder son approbation.

VIII. - Proposé par l'hon. M. Chauveau, secondé par Mgr. de Rimouski:

«Que lorsque l'examen de quelque ouvrage soumis à l'approbation du Comité sera renvoyé à quelque personne dont il sera désirable de s'assurer le concours à raison de ses connaissances spéciales, le Surintendant exige des auteurs, éditeurs ou autres personnes qui demandent l'approbation, telle somme qu'il croira convenable pour la rémunération de la personne chargée d'examiner l'ouvrage.» - Adopté." (p. 86). Journal de l'instruction publique, 23, 6(juin 1879):84, 86.

Page modifiée le : 17-05-2016
 

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