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Sources imprimées

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1874

xxx. Le Stéréométricon Baillargé. [Feuille publicitaire non datée mais postérieure à 1873 compte tenu de la référence à la "Société de vulgarisation pour l'enseignement du peuple en France].

"Le stéréométricon Baillairgé.

Membre titulaire de la société de vulgarisation pour l'enseignement du peuple en France, etc., etc.

Treize médailles d'honneur et dix-sept diplômes de France, Russie, Italie, Belgique, du Canada, du Japon, etc. (Breveté au Canada, aux Etats-Unis et en Europe).

Le tableau est un cadre de 5 pieds sur 3 pieds de largeur et quelques pouces d'épaisseur, avec panneau ou couvercle vitré et articulé, fermant à clef, de manière à exclure la poussière, tout en exhibant et donnant accès à quelque 200 modèle (en bois franc, polis, vernis ou huilés à demande) de toutes les formes élémentaires géométriques et autres que l'on puisse concevoir. Chaque modèle est simplement attaché au tableau par une tige en fil de fer qui permet à l'élève et au professeur de l'en détacher et replacer à volonté.

L'usage du tableau, avec le traité qui l'accompagne, réduit toute la science ou l'art du toisé, du travail d'une année à celui d'une journée, et simplifie à tel point l'étude et l'enseignement de la géométrie dans l'espace (géométrie des solides, des corps ou des volumes) la nomenclature des formes géométriques et autres, le développement des surfaces, la projection géométrique et la perspective, les surfaces planes et convexes, la géométrie et la trigonométrie sphériques, et le toisé des surfaces et des volumes, que l'on peut maintenant enseigner les différentes branches ci-dessus énumérées dans les écoles même élémentaires et dans les couvents, où il eut été oiseux d'y songer auparavant.

Chaque tableau est accompagné, au besoin, d'un traité qui explique le mode de mesurage par la «formule prismoïdale» et qui décrit le solide, sa nature, sa forme, ses bases opposées et la nature de sa section centrale.

L'on demande des agents pour la vente du Tableau ici et à l'étranger.

Approuvé par le Conseil de l'Instruction Publique de la Province de Québec et déjà adopté et commandé par un grand nombre d'institutions d'éducation et autres tant ici qu'à l'étranger. Pour informations et certificats s'adresser à l'auteur. C. Baillairgé, Québec, Canada. Membre Titulaire de la Société pour la Vulgarisation de l'Education en France, etc.

Souscripteurs. L'Archevêque de Québec, l'Evêque de Rimouski, l'Evêque de Kingston, l'Evêque de St. Hyacinthe, l'Ecole des Arts et des Sciences, l'Université Laval, le Séminaire de Québec, les Colleges [sic] d'Ottawa, Nicolet, Rimouski, Montmagny, St.Michel, etc., l'Ecole Normale-Laval, les Ecoles des Frères, l'Académie Commerciale, le Bureaux [sic] des Arpenteurs, le Département d'Education, Nouveau-Brunswick, la Corporation de Québec, R. Hamilton, Ecr., F.N. Martin et C. Roy, Ingénieurs Civils, etc., La Société pour la vulgarisation de L'enseignement du Peuple, France. F. Peachy, J. Lepage, etc., Architectes. N. Piton, T. Maguire, J. Marcotte, constructeurs, le Conseil de l'Instruction Publique, Q., l'Ecole Normale Jacques Cartier, M. Piton, Manitoba, le Collége [sic] d'Aylmer, L'Assomption, Ste Anne de la Pocatière, St. Hyacinthe, le High School, Q., le Collége Morin [sic], Q., l'Académie de Lafrance, Q., Bureau du Gouvernement, Q., Couvent des Ursulines, Couvent du Bon Pasteur, Soeurs de la Congrégation, Soeurs de Jésus-Marie, Q., etc. M. S.W. Townsend, Hamilton, etc. Etc., Etc., Etc.

A l'usage des Architectes, Ingénieurs, Arpenteurs, Etudiants et Apprentis, Officiers de Douane et d'Accise, Professeurs de Géométrie et de Mathématiques, Universités, Colléges [sic], Séminaires, Couvent et autres Etablissements d'Educution [sic], Ecoles des Arts et Dessin, Mécaniciens, Mesureurs, Jaugeurs, Constructeurs de navires, Contracteurs, Artisans et autres du Canada et à l'Etranger."

[Le centre de la feuille publicitaire est occupé par une reproduction du tableau; on a aussi publié une version anglaise de cette feuille publicitaire].

1874

xxx. Protestant board of school commissioners - Private instructions to teachers. [Montréal], Witness, 1874. 8 p. ISBN 0-665-12456-2.

"SCHOOL BOOKS, &c.
Head masters may, at their own risk, keep on hand a stock of authorized school books and stationery, for sale to pupils, but must not charge upon such articles a greater advance above the wholesale price than fifteen per cent." (p. 8).

1874
Ouimet, Gédéon. Rapport du ministre de l'instruction publique de la province de Québec pour l'année 1872-73, et partie de l'année 1874. Montréal, La minerve, 1874. xxx, 178, 616 p.

"Une autre lacune non moins grave que j'ai pu remarquer dans la plupart de nos écoles, c'est l'absence complète de tout enseignement agricole. [...].

J'ai donc cru devoir rendre obligatoire dans toutes les écoles, l'usage du «Petit manuel d'agriculture» du Dr. Larue, et j'ai, en conséquence, adressé la circulaire suivante à tous les commissaires d'écoles:
[...].
Messieurs. - Considérant qu'il est de la plus haute importance que quelques notions d'agriculture soient données dans nos écoles, je désire qu'on y introduise le «Petit manuel d'agriculture» du Dr. Larue, et que tous les élèves soient pourvus de cet abrégé dès qu'ils seront en état de le lire. L'instituteur ou l'institutrice ne devra pas se contenter d'en faire faire la lecture, mais devra le commenter, autant que possible, et voir à ce que tous les enfants se mettent bien au fait de son contenu.

Si vous envoyez vos ordres ici pour le nombre d'exemplaires dont vous aurez besoin, je verrai à ce qu'ils soient remplis. [...]. [vi] J'ai aussi donné instruction aux inspecteurs d'écoles de bien s'assurer, dans leurs visites, si l'on se conformait aux prescriptions de cette circulaire, et aussi d'interroger tout particulièrement les enfants sur cette matière, afin de voir s'ils comprennent bien le Petit manuel." (p. vi-vii).

1874.01
xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 18, 1(janv. 1874):8.

"Exercices orthographiques, par Napoléon Lacasse; 96 pages in 18. Québec, C. Darveau, imprimeur. Ces exercices orthographiques servent de complément à la grammaire, du même auteur, que nous avons signalée dans notre dernier bulletin. Ils sont suivis d'un petit dictionnaire des homonymes que les élèves pourront consulter avec fruit." (p. 8).

1874.02

xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique ,18, 2 (fév.-mars 1874): 45-46.

"Devoirs grammaticaux gradués, en rapport avec la grammaire de Lhomond, d'après la méthode analytique, suivis d'un tableau des soins et des articulations de la langue française, par J.B. Cloutier, de l'école normale Laval; Québec, Elzéar Vincent, imprimeur, 98 pages, in-18. Il est difficile de faire du neuf en ce genre; il suffit d'être correct, c'est à quoi l'auteur visait; il a réussi. Son dictionnaire ou manuel de prononciation, avec exemples, à la fin du volume, sera d'une grande utilité aux instituteurs. Nous ne sommes pas, toutefois, de l'opinion de M. Cloutier, sur la prononciation des terminaisons ait auxquelles il donne le son des é (été, tripeed). Nous croyons, au contraire que ces terminaisons se prononcent è, il aimait, il sait qu'il ait, de même que la terminaison ais. Je fais (), il avait () est aussi incorrect que je fa, il sava, tel qu'on prononce au Canada." (p.46).

1874.02
xxx. "Histoire du Canada", Journal de l'instruction publique ,18, 2-3 (fév.-mars 1874): 22.

Le Journal de l'instruction publique, dans sa livraison de février-mars 1874, présente à ses lecteurs une nouvelle rubrique: "Nous commençons aujourd'hui la publication d'un abrégé d'histoire du Canada, par les Frères de la Doctrine chrétienne, et nous poursuivrons cette publication, dans chaque numéro du Journal, jusqu'à l'épuisement du volume. Nous n'avons pas besoin d'insister sur l'opportunité, sur la nécessité même de la tâche que nous entreprenons, et nous renvoyons notre lecteur, sur ce sujet, à l'excellente préface par laquelle les auteurs commencent leur livre."

Suit, en huit tranches jusqu'au dernier numéro de l'année 1874, la reproduction intégrale des 172 pages concernant l'histoire du Canada (Cours abrégé d'histoire contenant l'histoire sainte, l'histoire du Canada et des autres provinces de l'Amérique britannique du nord, l'histoire ancienne, l'histoire du moyen âge et l'histoire moderne, Montréal, J. Chapleau, c1873, 144, 172, xxx, 368 p.) à l'exception des pages numérotées en chiffres romains qui reproduisaient l'Acte de l'Amérique britannique du nord.

1874.04
xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 18, 4(avril 1874):61-62.

"Devoirs grammaticaux par M. Cloutier. Nous avons commis à ce sujet dans notre dernier numéro une erreur que nous tenons à réparer. Nous avions compris que M. Cloutier donnait à toutes les terminaisons en ais t ait le son de é; mais il n'en est rien. Il n'entend donner ce son qu'aux mots je sais, tu sais, il sait et qu'il ait, lesquels sont généralement considérés des exceptions. Nous sommes heureux de voir ainsi disparaître de ce petit volume le seul point répréhensible que nous avions cru y trouver." (p. 62).

1874.04
xxx. "Cinquante-deuxième conférence de l'Association des instituteurs de la circonscription de l'école normale Jacques-Cartier, tenue le 30 janvier 1874", Journal de l'instruction publique, 18, 4(av. 1874):59.

"Quel est le meilleur traité d'histoire du Canada dont on puisse faire usage dans nos écoles.

M. l'inspecteur Valade, MM. Demers, Lacroix et J. Archmbault prennent part à la discussion, et sont d'avis qu'il n'existe actuellement aucun traité d'histoire du Canada qui réponde aux besoins de nos écoles. Tel auteur, parmi ceux que nous avons aujourd'hui, et le nombre en est restreint, peut être un véritable modèle d'exactitude historique; mais son livre n'est pas du tout un livre classique: son style, sa manière de présenter les faits est bien peu en harmonie avec l'intelligence peu développée des enfants. Tel autre paraîtrait moins défectueux sous ce rapport; mais il a un peu trop négligé des faits importants de notre histoire, pour s'attacher à d'autres tout à fait secondaires; en outre, il y a presque partout confusion entre la demande que doit faire le maître et la réponse que doit donner l'élève. Cette question, de l'aveu de tous les membres de la conférence est extrêmement importante, et, par conséquent, sur motion de M. Mauffette, secondé par M. Cassegrain, il est unanimement résolu:

1° Que ce sujet de discussion soit renvoyé à la conférence du mois de mai prochain;

2° Qu'il soit nommé un comité chargé de faire une étude comparée des différents traités d'histoire du Canada que l'on met aujourd'hui entre les mains des enfants, afin de pouvoir constater lequel s'approche le plus de la forme d'un livre véritablement didactique, et de faire connaître les modifications qu'il serait nécessaire d'y apporter, pour que ce livre répondît réellement aux besoins de nos écoles;

3° Que ce comité soit composé de MM. Demers, J. Archambault, Martineau et Dozois."

1874.08

xxx. "52eme conférence des instituteurs de la circonscription de l'école normale-Laval", Journal de l'instruction publique, 18, 7-8(juill.-août 1874):124-125.

"Le Révd. M. Lagacé parle sur le sujet [l'enseignement de la lecture] et s'étend très au long sur la nécessité d'une bonne prononciation. Il parle aussi des différents livres de lecture en usage dans nos écoles et fait voir l'importance d'un livre de lecture bien gradué et à la portée des enfants de nos écoles.

Ce que M. le principal dit sur cette question peut résumer comme suit:

«Apprendre aux enfants à lire, c'est leur apprendre à bien parler. Or, pour atteindre ce but, il faut considérer trois choses dans l'enseignement de la lecture: 1- les sons et les articulations; 2- la prononciation; 3- L'expression. Pour que l'élève apprenne à bien connaître la valeur des sons et des articulations, il faut les lui faire repasser tous les jours au moyen d'un petit tableau à cet effet; car c'est là la base de la bonne lecture. Il faut exiger de plus que l'enfant articule énergiquement toutes les syllabes des mots. La mollesse d'articulation est ici un défaut presque général; on laisse tomber, trop souvent, sans s'en apercevoir, la dernière syllabe des mots et l'on rend par là la lecture peu intelligible: on dira, par exemple, capabe au lieu de capable, quate au lieu de quatre, etc. C'est surtout avec les petits enfants qu'on doit exercer plus de vigilance sur ce point, car il vaut mieux prévenir les défauts que d'avoir ensuite à les corriger plus tard.

Une chose indispensable à toute personne chargée d'enseigner la lecture, c'est un bon traité de prononciation; celui de M. Morin, professeur de lecture à haute voix au Conservatoire de Paris, devrait avoir la préférence sur tous les autres.

Mais on ne saurait obtenir des enfants une émission claire, nette et distincte des dix-huit sons dont est composée notre langue, une articulation ferme et énergique des consonnes, une prononciation correcte des mots, une expression vraie, des phrases sans un bon livre de lecture, et je le dis avec regret, nous n'avons pas encore un tel livre au Canada.

Un livre pour apprendre à bien lire, devrait renfermer: 1- un tableau des sons et des articulations; 2- un traité de prononciation avec des exercices spéciaux, propres à corriger les défauts de langage de notre pays; 3- une série de morceaux dont le choix fût fait au point de vue de l'expression. Or, le livre dont le plan a été donné par le conseil de l'instruction publique, ne répond pas, selon moi, aux besoins du pays sous ce rapport, puisqu'il ne renferme rien sur les trois choses dont je viens de parler.» [124]

M. Le président [F.-X. Toussaint] résume ensuite les débats, et ajoute qu'il serait désirable qu'une personne compétente se chargeât de faire un bon livre de lecture; que cette lacune regrettable rend très-difficile l'enseignement de l'une des branches les plus importantes; que lorsqu'il disait une personne compétente il entendait un homme du métier; car ce serait, dit-il, aussi absurde que ridicule de confier ce travail à un médecin, à un notaire ou à un avocat. Le malade ne va pas chercher un avocat pour se faire guérir, ni le plaideur un médecin pour défendre sa cause. Encore, une fois, il faut être du métier; il faut avoir enseigné soi-même; avoir senti les difficultés qui se présentent tous les jours, les avoir pour ainsi dire, touchées du doigt pour faire un livre pratique et acceptable."

1874.09

xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 18, 9(sept. 1874):143.

"Traité d'une arithmétique raisonnée, mise à la portée des enfants, par P.A. Leroy, professeur à Québec; Québec, A. Côté et cie, 1874, 118 p. in -18.

Cet [sic] arithmétique est un livre nouveau, en ce sens que M. Leroy applique à la science des nombres, autant que la chose peut se faire, son système d'enseignement des langues. Les diverses opérations de calcul y sont d'ailleurs, clairement exposées, et raisonnées de manière à ce que l'élève , non seulement sache une opération, mais puisse se rendre compte exactement du pourquoi et du comment."

1874.09

xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 18, 9(sept. 1874):143.

[...].

"Abrégé de l'histoire du Canada à l'usage des jeunes étudiants de la Province de Québec, par F.X. Toussaint, professeur à l'école normale Laval, 96 pages, in-12, imprimé par C. Darveau, Québec, 1874. Nous avons parcouru avec beaucoup d'intérêt ce nouvel abrégé qui présente les principaux faits de l'histoire du Canada, jusqu'à nos jours, sous forme de tableaux faciles à saisir et faciles à retenir. C'est le premier abrégé de ce genre que nous voyions [sic] aussi bien réussi. M. Toussaint a rendu, par là, un grand service, non-seulement à la jeunesse des écoles, mais encore à tous ceux qui aiment à avoir sous la main un petit traité complet en peu de pages, facile à consulter et prompt à répondre."

1874.09

xxx. "Cinquante-troisième conférence de l'association des instituteurs de la circonscription de l'école normale Jacques-Cartier, tenue le 28 et le 29 mai, 1874", Journal de l'instruction publique, 18, 9(sept. 1874):141.

"Rapport du comité nommé par l'association des instituteurs de la circonscription de l'école normale Jacques-Cartier, pour étudier les différents traités d'histoire du Canada.

Présents: MM. P. Demers, A. Allaire et J. Archambault.

Votre comité a l'honneur de vous faire rapport qu'après avoir examiné attentivement les divers traités d'histoire du Canada actuellement en usage dans les écoles de cette province, il suggère l'Extrait du cours abrégé d'histoire du Canada par les frères des écoles chrétiennes, comme étant celui qui présente le moins d'inconvé-nients, et qui répond le mieux aux besoins de nos écoles.

Votre comité suggère en même temps de compléter cet Extrait par le moyen d'explications et de commentaires que l'on peut avantageusement tirer du Cours abrégé d'histoire du Canada par les mêmes auteurs, et qui en est le complément.

Vu le peu de temps que les instituteurs ont à consacrer à cette matière importante, le comité suggère aussi de donner quelques leçons orales aux élèves des classes inférieures sur cette branche d'enseignement, comme préparation à l'étude du livre du texte adopté.

[...]

M. Boudrias propose alors, secondé par M. Mackay:

Que l'Association offre ses plus sincères remerciements aux membres du comité pour l'étude consciencieuse qu'ils ont faite des différents traités d'histoire du Canada, et qu'elle les prie de vouloir bien continuer leurs travaux sur cette matière, en faisant entrer dans leur cadre le Nouvel abrégé d'histoire du Canada que publie actuellement M. Toussaint."

1874.09

xxx. "The Chevalier De Zaba's Method of facilitating the Practical Study of General History and Literature", The Journal of Education, 18, 9(September 1874):141.

"We propose, in the next issue of the Journal, to furnish our readers with some account of the new system - new, at least, so far as Canada is concerned - of cultivating the study of History which has been introduced in several other countries by Count Zaba. He has recently visited Canada, en route for Chili and Peru at the invitation of their Governments, having spent the last two years in Brazil, when, we are informed, the Emperor and the higher authorities, detained him for the purpose of co-operating in their efforts to improve their system of public instruction. While on his way through a part of the United States he made a short stay at Boston, where his Method excited much interest and was adopted by the public schools of that City. The Court has been in communication with the Minister and Department of Public Instruction for this Province with a view to the introduction of his method here. Both at Quebec and Montreal explanatory lectures and illustrations have been given by him, and a very favourable impression respecting the value of his improvement of former methods has been created, and notices of the subject have appeared from time to time in the press of the two cities in the past few weeks."

1874.11

xxx. "The Chevalier N. F. de Zaba's Method of Studying Universal History", The Journal of education, 18, 10-11(October-November 1874):171-174.

"Whoever undertakes to prosecute the study of History, or to instruct others in that essential branch of Education, must be prepared to devote a considerable amount of time and of labour to the pursuit. There is, indeed, no intellectual pursuit with respec to which the student may not realize, by his own experience, the conviction that the mere kowledge of facts previously unknown to him is acceptable to the mind, and that there is a certain degree of pleasure accompanying the acquisition of that knowledge which alone serves to stimulate some persons to labouriously and perseveringly continue reseaarches whose nature, objects, and results, are not appreciated by the world at large. But it would be vain to expect that such persons should have any other imitators, in this utilitarian age, than those who may sincerly value knowledge for its own sake, and without refrerence to its immediate application.Nor do we fint that a majority of those who have enjoyed the opportunity at least of acquiring a liberal education, are excited to devote themselves to the study of special branches merely by being assured that the mind can thus be always delighted, or even by observing that enlarged knowledge sometimes confers on its possessor consideration and respect in society.

But when we speak of the study of History we are dealing with a branch whose utility is universally acknowledged, and which, within its range, presents for consideration innumerable and multifarious facts, the knowledge of which has a bearing, more or less important in all the walks of life, and in its relations to science, religion, politics, and the future destinies of nations.

How to enter upon and to continue the prosecution of this study has ever been made a question worthy of attention by thoughtful persons interested in promoting individual and national education, and towards its solution many systems have been heretofore presented to the public. Without particularizing these - further than to say that they all more or less aim at removing one great difficulty experienced in the study of History, viz: the apparent necessity for too severely taxing the mind and overloading the memoryo with a multitude of facts of diverse nature - we revert, in view of what we have here to say about the Chevalier de Zaba's Method, to the words of the celebrated Locke:

«Memory is, as is were, the store-house of our ideas; for the narrow mind of man not being capable of having many ideas under view and contemplation at once, it was necessary to have a repository to lay up those ideas, which at another time it might make use of. A methodical arrangement of the contents of such a repository enables its owner to find any article that he may require with the utmost readiness.» (p. 171)

The suggestion afforded in the foregoing words of one of the most profound thinkers that ever lived, has no doubt been the main source of inspiration to the inventors of the various systems adverted to above. But, still the numerous efforts made to supply the want have proved far from generally successful, and , it may be affirmed, the most competent students of Universal History, even after long and unabated perseverance, feel the need of some guide to lead them on from point to point; and these would, doubtless, as regards the collection of facts and their arrangement in the order of time, as well as the means of retaining them in the memory and of reproducing them when wanted, hail with gratitude the announcement of any really useful plan for surmounting the many difficulties. We have seen in our own day that human ingenuity has accomplished so much in overcoming material obstacles - as, for instance, time and distance by the application of steam and electricity - that, in like manner it would be presumptuous to deny the possibility of devising means for accelerating progress in the acquisition of knowledge.

We think that the method of the chevalier de Zaba is a most valuable contribution in the direction here referred to. It is very simple, and therefore easy to be understood and practically used, after a little attention has been carefully devoted to it. It is applicable as well to the study and teachingt of Universal History as to the History of any particular country or nation. However voluminous the subject, it enables the teacher and the learner to examine the record of historical facts year by year and century by century without the least danger of deviating from the order in which events occurred. The consideration of the Method alone, as a help for the acquisition of knowledge, tends to promote order in the arrangement of thoughts and in the classification of ideas, and suggests very happily a way of commanding a whole subject, and of taking, as it were, a bird's-eye view at once of large numbers of facts, contemporaneous or not, similar or dissimilar in character. Nor is the Count's method nearly so artificial as those other systems to which allusion has been made - if, indeed, that can in any sense be styled artificial which is founded upon the continuous observance of the principle of mental association, by which the natural and spontaneous operations of the humans mind are so largeley governed.

But, without further general remarks on the subject, we shall now refer to the chief particulars of De Zaba's method.

1st. A chart is provided - a large one of 8 or more feet square, for use in class-rooms and libraries, and one small, of 12 or more inches square, for individual use, which can be folded and conveniently carried in the pocket - upon which are delineated 20 square spaces to denote 20 centuries of the Christian Era, and a like number of square spaces to represent 20 centuries before the birth of Christ. (p. 172) Each space for a century is divided into 100 small squares, each of which denotes a single year. After a little practice the eye can be readily directed to the particular space allotted for any particular year, and which can be thus singled out, as it were, by the mind, and made to become the object of contemplation with respect to events that may have occurred in that year.

Again, in view of denoting both the characters of the events, and the years in which they may have occurred, each space for a single year is subdivided into 9 equal square spaces, experience having shewn that this number of compartments is sufficient.

For the comprehension of what is here stated the reader is referred to the diagram on preceding page.

2nd. The classes and kinds of historical events are signified by a few simple marks easy to be made and distinguished from each other, and for each class of kind, one of the nine subdivisions or compartments - the same one in the space for each year, - is assigned.

For example. Each first annual compartment (No. 1 in our diagram) is alloted for War, Battle, Civil War.

No. 2. For acquisition by Conquest, Treaty, or Marriage.

No. 3. For Calamities, such as Plagues, Conflagration, Persecution, Earthquakes, &c.

No. 4. For Eminent Persons, their Birth, Death, &c.

No. 5. For the Accession and Succession of Sovereings and chief rulers.

No. 6. For Discoveries, in Geography, Science, the Arts, &c. No. 7. For Legislation, Diet, Parliament, Council, Congress, &c.

No. 8. For Revolution, Insurrection, Conspiracy, Riot.

No. 9. For Peace, Treaty of Peace, League, &c.

The symbols employed to denote the particular character of the events, whether, for instance, the war indicated be foreign or civil war, or whether a discovery be Geographical or Scientific, are three or four in number - but the compartment in which it is placed shews the character of the event, and the square place containing that compartment give the year and the century.

3rd. Lastly, different Colours, Blue Black, Red, Green, Yellow, Gold &c., are given to the marks used in order to shew at sight the particular country or nationality to which the symbol refers. Thus Black refers to Roman History, Blue to Biblical History anterior to the coming of Christ; and, for the Christian Era, Black, denotes the Roman empire; Blue the Church; Red, Britain; Yellow, France; Green, Germany; Gold, America. The requisite variety is easily given to the coloured marks, as, for example, by denoting what appertains to British Colonies by the use of Red and Circular marks instead of the Red and Square marks for Britain itself.

In the manner, and by the means described above, all the principal events of history may be placed on record, localized, and brought into view, so as to shew their dates, order of occurrence, and character or class, as well as the countries and people to which they have reference - and, as we have already stated, the Method is remarkable for its simplicity and its ready applicability to the well known wants of the historical inquirer, of the teacher and the learner. It does not actually teach the Philosophy of History, nor the knowledge of the accessory indicents which have led to or accompanied the occurrence of all the great events of History, nor is it intended to supersede historical reading or the instructor's customary explanations to his scholars.

But it is claimed that is a most valuable,a most important, aid, in view of the hindrances by which people generally are prevented from either acquiring a competent historical knowledge, or from retaining or recalling, when wanted, what they have once known. In behalf of De Zaba's Method, its advocates set up claims which may be briefly and summarily stated as follows.

That it supplies a much felt want in rendering, as it were, time visible; that all the chief facts of Universal History can, through the medium of vision, be placed before the mind at one view, and any particular one be selected for examination and contemplation; that, the eye being the most active organ of sense, and as what we see for ourselves affects us more permanently than what we derive from hearsay or from reading, the impressions received concerning historical facts are more lasting: that it removes the study of History from among the difficult and irskome pursuits, rendering it attractive, and adapts it to the wants of all ages in life; and that it forms an excellent compendium fo the student, affording him ready means of following an instructor or a narrative, as if by a sort of shorthand, and without overburdening the memory, or otherwise overtaxing the mind. Without referring to the charts themselves (which are accompanied by a small pamphlet or key) it would be useless to extend this account of it further.

The Chevalier has already introduced it to public notice, more or less fully and successfully, in Germany, Portgugal, France, England, Brazil and some parts of the United States of America. Latterly, being en route for Chili and Peru at the invitation of their Governments, he came amongst us with the intention of spending a few weeks in Canada. He visited Quebec and Montreal, and, while at the former city, brought his Method under the notice of the Department of Public Instruction for the Province of Quebec, and of the authorities of the principal Educational Institutions; and the question is now under consideration as to the advisability of adopting it as part of our public system. His explanations, given before large audiences at Quebec and Montreal, excited much interest and attention, and were follwed by the approval of the heads of numerous institutions who introducced it at once.

Subsequently he visited Ottawa, and is at present, we believe, at Toronto, in communication with the Department of Public Instruction for Ontario. At [173] Ottawa, the Chevalier and his Method, met with the warmest reception, and the practical utility of his system was certified by its adoption in the leading public and private seminaries. He also had a personal interview with, and enjoyed the cordial hospitality of His Excellency the Governor General, being accompanied by his accomplished daughter, Miss de Zaba. The Governor, with his customary enlightened solicitude with respect to educational matters, manifested a strong interest in the Method, and, on parting with the Chevalier, accepted a present of the chart, and presented in return, a copy of his own literary work "Life in High Latitudes", assuring the Chevalier of his good wishes for his success in advocating educational improvements.

In conclusion, although the conductors of numerous extensive Institutions in the Cities of this Province have had the opportunityy of examining De Zaba's Method for themselves, yet our teachers, and others interested in Education, who are situated in the country parts, have not had the same advantage. To these, therefore, we would offer the advice to examine the Method in all its details, and to have practical recourse to it on conviction of its merit and utility. The remarks and explanations given in this article do not, of course, fully supply the means for that, but will, it is hoped, prove auxiliary. Copies of the large and small charts, and of the accompaniments, have been supplied to the three Normal Schools of the Province on the recommendation of the Council of Public Instruction.

Note. - We have been informed that the Chevalier de Zaba, intends, prior to his departure from Canada, to establish a depôt for furnishing theCharts, &c, required for the study of History with the aid of his Method. The cost of the large charts, for class-rooms and libraries is $10 each, and of the small charts, with key and requisite accompaniments, about $2 each set. The particulars will be more definitely stated in a future issue of theJournal. - E. J. E." (Le texte est complété par une gravure représentant l'apparence de cet outil pédagogique).

1874.12
xxx. "Bulletin bibliographique", Journal de l'instruction publique, 18, 11-12(nov.-déc. 1874):188-189.

"A compendium of the History of Canada and of other british north american provinces, for the use of the christian brothers' schools, by J.F.N.D., (Brother A.). 1 vol. in-12, xxxvii-127 pages; Québec, 1874. Ce Compendium est la traduction de l'Abrégé que nous avons déjà signalé et que nous publions actuellement dans nos colonnes. Il contient cependant une addition précieuse. C'est un tableau chronologique et synoptique des principaux événements de l'histoire du Canada, avec les synchronismes les plus importants de l'histoire des grandes puissances européennes, des Etats-Unis et de l'Eglise. Ce tableau est le fruit d'un travail considérable et ne pourra manquer d'être apprécié comme il le mérite par ceux qui s'occupent de cette matière intéressante. Il sera surtout d'un grand secours pour les élèves des écoles devant lesquels il groupe, dans un seul coup d'oeil, les faits importants de l'histoire du monde chrétien pendant une période de près de quatre cents ans." (p. 189).

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